16.12.2020 (mise à jour)
Coronavirus en Roumanie – 5.991 nouveaux cas de Covid 109 ont été rapporté ces dernières 24 heures en Roumanie, suite à 28.191 ce qui signifie un taux de positivité de plus de 21%. Le bilan total des infections est arrivé à 571.749 cas, selon les chiffres transmis mercredi par le Groupe de Communication Stratégique. 164 décès supplémentaires ont été enregistrés d’hier à aujourd’hui, portant le bilan mortel à 13.862 personnes mortes des suites de la Covid. 1.267 malades sont actuellement en soins intensifs. A l’extérieur du pays, le nombre des Roumains dépistés positifs à l’infection au Sars Cov-2 a augmenté à 7.031 alors que celui des décès s’est maintenu à 127. Le ministère de la défense mettra à la disposition des Directions de Santé Publique du pays quelque 600 militaires pour appuyer les efforts généraux de lutter contre les effets de la pandémie de Covid 19. Outre les tâches d’opérateur de call-center, les militaires réaliseront des enquêtes épidémiologiques et compléteront les bases de données réalisées dans le cadre des actions de lutte contre la pandémie de Covid 19. Les autorités recommandent aux Roumains de réduire les déplacements durant les fêtes d’hiver afin de limiter la propagation de l’infection au nouveau coronavirus. Les premières doses de vaccin seront délivrées en Roumanie le plus probablement entre Noël et le Nouvel An. Le premier transport est un lot symbolique de quelque 10 mille doses. En janvier, la Roumanie recevra 600 mille doses et cette quantité augmentera d’un mois à l’autre.
Newsroom, 16.12.2020, 15:00
Baromètre – 47,3% des Roumains affirment que l’Etat a transgressé la liberté religieuse des cultes durant la pandémie alors que 35,7% des personnes interviewées affirment qu’il était normal que l’activité des Eglises et des cultes soit soumis à des restrictions, selon le premier baromètre de la vie religieuse, réalisé par le Centre de recherches sociologiques, LARICS, en partenariat avec le Secrétariat d’Etat aux cultes et l’Institut de Sciences politiques et relations internationales de l’Académie roumaine. Selon le baromètre, seuls 15,9% des participants à l’étude affirment que l’Etat a très bien collaboré avec les églises et très bien communiqué les mesures entreprises. Au chapitre confiance, après l’Eglise avec 71,2% en deuxième position se trouve l’armée avec 61,8% et l’Académie roumaine, avec 45,6%. Le gouvernement, le parlement et les partis politiques occupent la dernière place pour ce qui est du degré de confiance des Roumains, selon la recherche, réalisée du 30 novembre au 7 décembre sur un échantillon de mille personnes, validé selon les chiffres de l’Institut national de la statistique.
Politique – Le président Klaus Iohannis a signé mercredi le décret présidentiel sur la convocation du futur parlement, lundi le 21 décembre. Aux termes de la Constitution, le législatif nouvellement élu se réunit à la demande du chef de l’Etat dans au un délai maximum de 20 jours depuis les élections. La Chambre des Députés et le Sénat sont légalement constitués après la validation de deux tiers des mandats de parlementaires et après leur serment d’investiture. Les négociations de Bucarest entre le Parti national libéral, l’Union Sauvez la Roumanie Plus et l’Union démocrate magyare de Roumanie pour la création d’une coalition de gouvernement de centre – droit ont été à nouveau suspendues mardi. Les trois partis politiques continuent à se disputer le partage des fonctions de premier ministre, de président de la Chambre des Députés et du Sénat. Les libéraux soutiennent l’ex premier ministre Ludovic Orban à la tête de la Chambre des Députés, alors que le co-président de l’USR Plus, Dan Barna, a proposé pour ces fonctions Catalin Drula, le leader des députés de l’Union Sauvez la Roumanie. Dan Barna a proposé aussi la création de trois postes de vice-premier ministre occupés par chacun des trois partis de la coalition, une annonce critiquée tant le PNL que par l’UDMR. Sur toile de fond de tensions, le PSD menace de boycotter la réunion de lundi pour valider le nouveau Parlement. Les sociaux-démocrates sont mécontents de la manière dont les positions clé dans le législatif et dans le prochain gouvernement sont partagées. Les responsables du PSD sont convaincus que la solution correcte dans les conditions de l’actuelle pandémie est un gouvernement d’union nationale, incluant toutes les forces politiques ayant accédé au Parlement de Bucarest. Le professeur Alexandru Rafila est la proposition du PSD pour les fonctions de premier ministre, alors que le PNL soutient l’actuel ministre des finances, Florin Cîtu. Les représentants de l’AUR, formation politique nationaliste affirmes qu’ils participeraient à la réunion et qu’un éventuel boycotte serait un geste d’irresponsabilité politique. Le président roumain, Klaus Iohannis mènera un nouveau round de négociations avec les partis politiques parlementaires pour désigner un candidat aux fonctions de premier ministre puisque selon le chef de l’Etat, suite aux consultations de lundi aucune nomination ne peut être faite.
Révolution 1989 – La municipalité de Timisoara et les associations de révolutionnaires de cette ville de l’ouest de la Roumanie, marquent à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 22 décembre les 31 ans écoulés depuis la révolution anticommuniste de 1989. Les manifestations se déroulent cette année dans un format restreint à cause de la pandémie de Covid 19. La réunion festive du Conseil local, à laquelle l’invité d’honneur est l’ambassadeur des Etats-Unis, Adrian Zuckerman, ouvre la série des cérémonies de commémoration des héros tombés à Timisoara. Pour que le sacrifice des héros puisse avoir une certaine signification, a dit Zuckerman, la Roumanie devrait devenir une démocratie stable et prospère ne permettra plus que les actions injustes du passé. Jeudi c’est une journée de deuil à Timisoara, première ville roumaine à être libérée du communisme, un régime qui a duré 45 ans. Mardi, le parlement de Budapest a commencé sa réunion par rendre hommage à la révolte populaire de Timisoara, qui en 1989 a mené à la chute du dictateur communiste roumain Nicolae Ceausescu. János Latorcai, vice-président du Législatif hongrois a rappelé que des centaines de Magyars et de Roumains, ont essayé d’empêcher que le pasteur réformé László Tőkés, soit évacué de sa maison, action qui s’est transformée en une protestation massive, qui a mené à la chute du régime. La révolte contre le régime de Ceausescu a éclaté à Timisoara, le 16 décembre 1989 et s’est propagée le 21 décembre à Bucarest et dans les autres villes du pays. Un millier de personnes sont décédées et quelque 3 mille ont été blessées dans les combats qui ont eu lieu en Roumanie, l’unique pays de l’Europe communiste où le changement de régime a eu lieu par la violence et qui a exécuté les ex-dirigeants communistes.
Macédoine – La Roumanie a fermement et constamment soutenu les aspirations nord-atlantiques de la Macédoine du Nord, et figuré parmi les premiers alliés à avoir ratifié le protocole d’adhésion à l’OTAN en février 2019, a affirmé mercredi le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu. Il a participé à une conférence de presse commune aux côtés de son homologue de la Macédoine du Nord, Bujar Osmani qui fait une visite officielle en Roumanie. Bogdan Aurescu a réitéré la disponibilité de la Roumanie d’offrir de l’assistance à la République de Macédoine du Nord dans le contexte des préparatifs visant à ouvrir les négociations d’adhésions à l’UE. Bujar Osmani a remercié Bucarest pour l’appui offert à la Macédoine du Nord. Il a souligné que la Roumanie, en tant que pays se trouvant dans le voisinage des Balkans d’Ouest « a non seulement un intérêt direct pour que celui-ci se développe et intègre l’UE, mais constitue un excellent connaisseur des relations entre les Etats de la région ». Les pourparlers ont visé l’état et les perspectives de la consolidation de la coopération bilatérale dans tous les domaines d’intérêt commun, notamment sur la dimension économique.