16.07.2016
Coup — Le président turc Recep Tayyip Erdogan semblait maîtriser samedi une tentative de putsch militaire, qui a fait 161 morts et 1440 blessés, dans la nuit de vendredi à samedi, selon un bilan annoncé par le premier ministre turc Binali Yldirim, qui ne prend pas en compte les rebelles tués. « La situation est entièrement sous contrôle », a-t-il encore précisé, cité par l’AFP. Auparavant, le général Ümit Dündar, chef de larmée turque par intérim, avait indiqué que 104 putschistes avaient été abattus et précisé, lui aussi, que la tentative de putsch militaire avait été mise en échec.
Newsroom, 16.07.2016, 13:14
Coup — Le président turc Recep Tayyip Erdogan semblait maîtriser samedi une tentative de putsch militaire, qui a fait 161 morts et 1440 blessés, dans la nuit de vendredi à samedi, selon un bilan annoncé par le premier ministre turc Binali Yldirim, qui ne prend pas en compte les rebelles tués. « La situation est entièrement sous contrôle », a-t-il encore précisé, cité par l’AFP. Auparavant, le général Ümit Dündar, chef de larmée turque par intérim, avait indiqué que 104 putschistes avaient été abattus et précisé, lui aussi, que la tentative de putsch militaire avait été mise en échec.
Les deux mégalopoles, Ankara et Istanbul, ont été la scène d’échanges de tirs nourris et d’explosions, avec avions de chasse et chars. Les militaires rebelles ont affronté des forces loyalistes et des dizaines de milliers de personnes descendues dans les rues. Les rebelles, qui accusaient le président Erdogan de dérive autoritaire, ont justifié leur geste par la nécessité d »assurer et restaurer lordre constitutionnel, la démocratie, les droits de lHomme et les libertés et laisser la loi suprême du pays prévaloir », selon un communiqué lu à la télévision. 2839 militaires ont été arrêtés suite à la tentative de putsch, selon le premier ministre turc.
Les Etats-Unis et l’UE ont exprimé leur soutien en faveur du gouvernement turc « démocratiquement élu », appelant à un « retour rapide à lordre constitutionnel ». Moscou a fait savoir qu’il était « très inquiet » et estimé que cette tentative de coup dEtat en Turquie accroît la menace sur la stabilité régionale et internationale.
Turquie — Le président, Klaus Iohannis, et les responsables roumains sont en contact rapproché et suivent attentivement la situation en Turquie, partenaire stratégique de Bucarest et allié au sein de l’OTAN, apprend-on par la Présidence roumaine. La stabilité de ce pays, le respect de la démocratie et des institutions démocratiquement élues par le peuple turc sont essentiels pour la sécurité régionale, européenne et internationale, peut-on lire dans un communiqué de l’Administration présidentielle.
Une cellule de crise a été créée au sein du ministère roumain des Affaires étrangères afin de fournir l’assistance consulaire « la plus efficiente » aux Roumains se trouvant sur le territoire turc, mais aussi pour déterminer les implications politiques régionales de cette crise. La diplomatie bucarestoise précise qu’il n’y a pas de Roumains parmi les victimes des confrontations à Ankara et à Istanbul. Une équipe du Consulat général de Roumanie à Istanbul se trouve à l’aéroport international Atatürk pour accorder de l’aide aux ressortissants roumains en partance de ou à l’arrivée en Turquie. Dans le même temps, la frontière terrestre à la sortie de la Turquie vers la Bulgarie est actuellement fermée, précise encore le ministère roumain des Affaires étrangères.
Nice — Les trois jours de deuil ont commencé ce samedi en France, après l’attentat de Nice, d’il y a deux jours, et qui a fait 84 morts et une centaine de blessés, dont deux Roumains. Une minute de silence vient de prendre fin sur l’ensemble du territoire français. Quatre hommes de lentourage de l’auteur d’origine tunisienne de lattentat de Nice, ont été interpellés et placés en garde à vue, annonce l’AFP. Dans un communiqué, le groupe Etat islamique (EI) a revendiqué la tuerie de Nice, qui a soulevé une vague d’indignation dans le monde entier. A Bucarest, dans son message de condoléances et de soutien aux familles des victimes le président roumain, Klaus Iohannis, a exprimé sa conviction que le fléau terroriste, qui a pour but de semer la peur et le désespoir, ne réussira pas à diviser l’Europe « dans son combat pour la démocratie et la liberté et dans sa foi dans ces valeurs » humanistes.
Terrorisme — La Roumanie et l’Espagne ont proposé la création d’une Cour internationale anti-terroriste, alors que les attentats se multiplient dernièrement à travers le monde. Ce projet, présenté au sommet Europe-Asie de la capitale mongole, Oulan-Bator, a déjà reçu l’appui de plusieurs autres pays, a annoncé le premier ministre roumain Dacian Ciolos, qui participe à cette réunion. Il a indiqué que cet instrument juridique est censé renforcer et dynamiser l’action internationale dans de genre de situations. Une cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernement européens et asiatiques sont réunis à Oulan-Bator pour se pencher sur la situation actuelle de l’économie mondiale, les changements climatiques, la lutte contre le terrorisme et la migration.
Intempéries — Instabilité atmosphérique accentuée dans la moitié occidentale de la Roumanie ainsi que sur le relief. Des tendances orageuses avec des pluies à verse sont signalées dans ces régions. Les quantités d’eau vont de 20-25 litres au mètre carré jusqu’à plus de 40 à 50 litres, dans le centre du pays. Sept départements de l’ouest et du sud-ouest ont été placés jusqu’à dimanche matin en alerte orange contre des pluies diluviennes et des orages. Le reste du territoire, à l’exception du sud et de l’est, est en vigilance jaune aux orages. Dans les régions qui échappent aux pluies, il y a toutefois une alerte à la canicule et à l’inconfort thermique. Les maximales vont de 20 à 37 degrés, avec 28 degrés à midi, à Bucarest.