15.07.2015 (mise à jour)
Déclaration — Le président roumain, Klaus Iohannis, a déclaré ce mercredi que les autorités du pays devraient être préoccupées non seulement par la baisse des taxes mais aussi par la manière d’opérer cette baisse. Une telle modification est utile, mais sans mettre en danger certains bénéfices, tels la solidité des finances publiques, consolidées dernièrement grâce à des efforts soutenus, a estimé le chef de l’Etat. M. Iohannis a ajouté qu’il était en train d’analyser le Code fiscal afin de décider si sa promulgation était opportune. La Commission européenne a exprimé son inquiétude quant aux effets que la relaxation fiscale prévue par le nouveau Code pourrait avoir sur le déficit budgétaire. Le ministère des finances de Bucarest affirme que la Roumanie pourra tenir ses engagements vis-à-vis de la CE, de la Banque Mondiale et du FMI pour ce qui est du déficit, l’objectif de la relaxation fiscale étant de réduire l’écart financier entre la Roumanie et d’autres Etats communautaires.
Newsroom, 15.07.2015, 19:39
Déclaration — Le président roumain, Klaus Iohannis, a déclaré ce mercredi que les autorités du pays devraient être préoccupées non seulement par la baisse des taxes mais aussi par la manière d’opérer cette baisse. Une telle modification est utile, mais sans mettre en danger certains bénéfices, tels la solidité des finances publiques, consolidées dernièrement grâce à des efforts soutenus, a estimé le chef de l’Etat. M. Iohannis a ajouté qu’il était en train d’analyser le Code fiscal afin de décider si sa promulgation était opportune. La Commission européenne a exprimé son inquiétude quant aux effets que la relaxation fiscale prévue par le nouveau Code pourrait avoir sur le déficit budgétaire. Le ministère des finances de Bucarest affirme que la Roumanie pourra tenir ses engagements vis-à-vis de la CE, de la Banque Mondiale et du FMI pour ce qui est du déficit, l’objectif de la relaxation fiscale étant de réduire l’écart financier entre la Roumanie et d’autres Etats communautaires.
Grève — Plusieurs vols prévus mercredi matin au départ et à destination de l’aéroport international Henri Coanda de Bucarest ont été perturbés par une grève de deux heures des aiguilleurs du ciel. L’action syndicale a eu pour résultat la démission du président du Conseil d’administration de ROMATSA (l’Administration roumaine des services de trafic aérien), Marcel Pârvu. Cette protestation intervient après l’échec mardi des négociations entre les syndicats et le patronat. Selon la législation roumaine en vigueur, dans de telles situations, un tiers du trafic aérien est assuré. Parmi les revendications des grévistes figurent la protection des salariés, la sécurité du trafic aérien, mais aussi certains droits tels celui lié à l’âge de la retraite. Le patronat contestera au tribunal la décision des syndicats. Les représentants des aiguilleurs du ciel ont déclaré qu’ils n’excluaient pas une grève générale à l’avenir.
Visite — Le ministre délégué aux Roumains de l’étranger, Angel Tîlvăr, fait une visite officielle en Autriche. A l’agenda, des rencontres avec les communautés roumaines de plusieurs communes autrichiennes, ainsi qu’avec les représentants des pouvoirs locaux et centraux de ce pays, et le dépôt d’une couronne de fleurs au monument érigé au Cimetière centrale de la capitale de l’Autriche à la mémoire des militaires roumains tombés dans la première guerre mondiale. Un communiqué ministériel rendu public à Bucarest fait savoir que cette visite montrait l’attention accordée par l’Etat roumain aux communautés roumaines d’Europe et du monde, pour l’affirmation et la préservation de leur identité.