15.02.2016 (mise à jour)
Visite – Le premier ministre roumain Dacian Ciolos a eu lundi, à Bruxelles, une entrevue avec le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. Au menu des discussions : le phénomène de la migration, la situation en République de Moldova et les perspectives d’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen. Les deux hommes ont également discuté des progrès enregistrés par la Roumanie dans le cadre du Mécanisme de Coopération et de Vérification, mis en évidence par le plus récent rapport de la Commission. Dans ce contexte, Jean-Claude Juncker a assuré que ce mécanisme de suivi, mis en place par l’UE depuis l’adhésion de la Roumanie, serait levé avant 2019, date à laquelle le mandat de l’actuel Exécutif européen arrive à échéance. Dacian Ciolos a entamé lundi une visite de deux jours à Bruxelles. A l’agenda de sa visite figurent également des rencontres avec le président du Parti populaire européen, Joseph Daul et avec les commissaires chargés de la politique de voisinage et de l’élargissement Johannes Hahn et respectivement du budget communautaire, Kristalina Georgieva.
Newsroom, 15.02.2016, 20:01
Visite – Le premier ministre roumain Dacian Ciolos a eu lundi, à Bruxelles, une entrevue avec le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. Au menu des discussions : le phénomène de la migration, la situation en République de Moldova et les perspectives d’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen. Les deux hommes ont également discuté des progrès enregistrés par la Roumanie dans le cadre du Mécanisme de Coopération et de Vérification, mis en évidence par le plus récent rapport de la Commission. Dans ce contexte, Jean-Claude Juncker a assuré que ce mécanisme de suivi, mis en place par l’UE depuis l’adhésion de la Roumanie, serait levé avant 2019, date à laquelle le mandat de l’actuel Exécutif européen arrive à échéance. Dacian Ciolos a entamé lundi une visite de deux jours à Bruxelles. A l’agenda de sa visite figurent également des rencontres avec le président du Parti populaire européen, Joseph Daul et avec les commissaires chargés de la politique de voisinage et de l’élargissement Johannes Hahn et respectivement du budget communautaire, Kristalina Georgieva.
Tusk — Le président roumain, Klaus Iohannis, s’est entretenu lundi, à Bucarest, avec le président du Conseil Européen, Donald Tusk. Les discussions ont notamment porté sur le phénomène de la migration, lequel, selon l’officiel européen, met à l’épreuve les limites de l’Union, ainsi que sur le dossier Brexit. La Roumanie plaide pour le maintien du Royaume-Uni dans l’UE, a déclaré le chef de l’Etat roumain. Et lui d’ajouter que Bucarest souhaite pourtant éliminer tout risque de discrimination de ses ressortissants qui vont travailler au Royaume-Uni, vu que Londres souhaite limiter les bénéfices sociaux accordés aux ouvriers provenant d’autres pays communautaires. Donald Tusk a précisé que des négociations devraient avoir lieu sur le statut de membre du Royaume-Uni. La rencontre de Bucarest sest déroulée avant le Conseil européen des 18 et 19 février, où les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE pourraient conclure un accord politique relatif au plan récemment élaboré par Bruxelles et proposé au Royaume-Uni pour éviter la sortie de Londres de l’Union.
Asile — Une centaine de personnes ont déposé des demandes d’asile en Roumanie depuis le début de cette année. Ermina Mihai, porte-parole de l’Inspection générale des immigrations, a précisé que les principaux pays de provenance des immigrés sont le Pakistan, la Syrie et l’Irak et que la majorité des demandeurs d’asile sont des hommes âgés de 18 à 34 ans. Les policiers chargés de l’immigration examinent chaque demande conformément aux documents inclus dans le dossier, aux informations fournies par chaque demandeur d’asile dans le cadre de l’interview, corroborées avec les informations du pays d’origine, en vue d’accorder une certaine forme de protection ou de rejeter la demande. 2600 bénéficiaires d’une forme de protection internationale sont enregistrés à présent en Roumanie.
Diplomatie — Le chef de la diplomatie roumaine, Lazar Comanescu, a participé lundi à Bruxelles à la réunion du Conseil des Affaires Etrangères. Les ministres européens ont examiné toute une série de sujets d’actualité parmi lesquels la situation politique et économique en République de Moldova et les moyens de l’Union de soutenir cet Etat ex-soviétique, les perspectives des relations entre l’UE et le Belarus, les récentes évolutions en Syrie, d’un point de vue humanitaire et des résultats de la Conférence de Londres du 4 février, enfin la diplomatie des changements climatiques.
Défense — Le plénum du Parlement de Bucarest a approuvé lundi la demande du président Klaus Iohannis relative à la participation de l’armée roumaine à des activités d’instruction des forces de sécurité irakiennes dans le cadre de la Coalition internationale contre le groupe Etat Islamique. La Roumanie devrait déployer 50 militaires, instructeurs et officiers d’Etat major censés entraîner l’armée irakienne. La mission se déroulera uniquement au cours de cette année.
Corruption — La Commission juridique de la Chambre des députés de Bucarest a donné son avis favorable aux demandes formulées par les procureurs anti-corruption d’arrestation provisoire des députés Madalin Voicu et Nicolae Paun, mais c’est le plénum de la Chambre basse qui tranchera sur la question. L’élu social-démocrate Madalin Voicu est accusé de trafic d’influence, faux en écriture et blanchiment d’argent. Nicolae Paun, représentant de la minorité rom au Parlement, est accusé, entre autres, de déclarations fausses, inexactes ou incomplètes qui lui auraient permis d’obtenir injustement des fonds européens. Conformément au Parquet, les deux auraient prétexté vouloir aider des milliers de Roms à trouver un emploi ou à devenir entrepreneurs, par le biais d’un système grâce auquel ils auraient détourné plus de 6 millions de fonds européens à des fins personnelles. Toujours lundi, les procureurs anti-corruption ont lancé des poursuites pénales contre le questeur principal de police Nicolae Gheorghe, pour complicité d’abus de fonctions et détournement de fonds, faits commis à l’époque où il était chef du Département de renseignement et de protection interne du ministère de l’Intérieur, ayant rang de secrétaire d’Etat.