15.01.2018 (mise à jour)
Démission– En Roumanie , le Comité exécutif du Parti social-démocrate, principale formation de la coalition au pouvoir s’est réuni lundi, en urgence à la demande de son leader, Liviu Dragnea et a décidé de retirer son soutien au premier ministre social-démocrate, Mihai Tudose. Celui-ci a démissionné. Une figure du parti, Paul Stanescu, vice premier ministre et ministre chargé du Développement régional, de l’Administration publique et des Fonds européens sera nommé à titre intérimaire. Les tensions au sein du PSD ont escaladé la semaine dernière quand Mihai Tudose a demandé la démission de la ministre de l’Intérieur, Carmen Dan, qui est soutenue par le leader social-démocrate Liviu Dragnea. Et ce fut toujours lundi que le Parti national libéral (la principale formation politique de l’opposition de droite) a présenté une analyse de l’activité du gouvernement dans ce qu’il appelle « Le livre noir de la gouvernance du PSD ». Les libéraux ont affirmé que la nouvelle crise politique de Bucarest démontrait l’incapacité des sociaux-démocrates de gouverner, et ont demandé par conséquent des élections anticipées. Précisons qu’il s’agit du 2e cabinet de l’alliance PSD-ALDE après que celui installé en janvier 2017 eut été destitué en juin dernier par motion de censure initiée par son propre parti.
Newsroom, 15.01.2018, 18:53
Démission– En Roumanie , le Comité exécutif du Parti social-démocrate, principale formation de la coalition au pouvoir s’est réuni lundi, en urgence à la demande de son leader, Liviu Dragnea et a décidé de retirer son soutien au premier ministre social-démocrate, Mihai Tudose. Celui-ci a démissionné. Une figure du parti, Paul Stanescu, vice premier ministre et ministre chargé du Développement régional, de l’Administration publique et des Fonds européens sera nommé à titre intérimaire. Les tensions au sein du PSD ont escaladé la semaine dernière quand Mihai Tudose a demandé la démission de la ministre de l’Intérieur, Carmen Dan, qui est soutenue par le leader social-démocrate Liviu Dragnea. Et ce fut toujours lundi que le Parti national libéral (la principale formation politique de l’opposition de droite) a présenté une analyse de l’activité du gouvernement dans ce qu’il appelle « Le livre noir de la gouvernance du PSD ». Les libéraux ont affirmé que la nouvelle crise politique de Bucarest démontrait l’incapacité des sociaux-démocrates de gouverner, et ont demandé par conséquent des élections anticipées. Précisons qu’il s’agit du 2e cabinet de l’alliance PSD-ALDE après que celui installé en janvier 2017 eut été destitué en juin dernier par motion de censure initiée par son propre parti.
Culture nationale – La Roumanie a célébré le 15 janvier la Journée de sa Culture nationale, une fête marquée depuis 8 ans, à l’occasion de l’anniversaire du plus grand poète roumain Mihai Eminescu. Des manifestations en tout genre – sessions solennelles, concours, spectacles etc. -ont été organisées à travers le pays et par la diaspora afin de rendre hommage à ce grand poète romantique mais aussi à la culture roumaine.
Conférence– Une délégation de l’Etat major de la défense de Roumanie ayant à sa tête le général Nicolae Ciuca participera mardi et mercredi à Bruxelles, à la Conférence du Comité militaire de l’OTAN au niveau des ministres de la défense. Les pourparlers porteront sur différents sujets tels les principaux défis de sécurité émanant du flanc sud et la contribution de l’Alliance à leur solution, la Mission de soutien déterminé menée par l’OTAN en Afghanistan ou encore l’assistance accordée par l’Alliance à l’Irak pour la réforme de son secteur de sécurité et la formation de ses forces de sécurité. Les participants à la conférence de Bruxelles débattront également des propositions visant l’adaptation de la structure de commandement de l’Alliance, tout comme de différentes recommandations militaires censées s’harmoniser avec celles politiques du Conseil de l’Atlantique Nord.