14.12.2018 (mise à jour)
Bruxelles – Le
budget à long terme, le marché unique, la migration, les relations extérieures,
le Brexit et la zone euro ont dominé le sommet européen d’hiver qui s’est
achevé vendredi, à Bruxelles. Dans ses conclusions, le Conseil européen plaide
pour un plus d’efforts afin de s’assurer que le marché unique offre une base
solide pour une Union confiante et autonome dans le monde. Quant à la question
migratoire, les leaders européens souhaitent un plus de vigilance sur toutes
les routes existantes, étant donné le flux migratoire à la hausse en provenance
des régions orientales et occidentales de la Méditerranée. Présent à Bruxelles,
le chef de l’Etat roumain a mis en évidence le rôle de la Politique de cohésion
et de la PAC dans le contexte du nouvel exercice budgétaire pluriannuel. Par
ailleurs, lors d’un entretien avec la Première ministre britannique Theresa May,
Klaus Iohannis a parlé du
Brexit et de la situation de la communauté roumaine du Royaume Uni. Selon
l’administration présidentielle, il a affirmé que l’accord censé accompagner le
retrait de la Grande Bretagne de l’Union marquera un pas important pour la
garantie des droits de tous ceux qui vivent, étudient ou travaillent dans ce
pays. Pour sa part, Mme May a apprécié l’opportunité du dialogue qu’elle a
eu avec le président roumain, y compris sa position visant le retrait de la
Grande Bretagne pendant le mandat roumain à la présidence européenne.
Newsroom, 14.12.2018, 18:42
Bruxelles – Le
budget à long terme, le marché unique, la migration, les relations extérieures,
le Brexit et la zone euro ont dominé le sommet européen d’hiver qui s’est
achevé vendredi, à Bruxelles. Dans ses conclusions, le Conseil européen plaide
pour un plus d’efforts afin de s’assurer que le marché unique offre une base
solide pour une Union confiante et autonome dans le monde. Quant à la question
migratoire, les leaders européens souhaitent un plus de vigilance sur toutes
les routes existantes, étant donné le flux migratoire à la hausse en provenance
des régions orientales et occidentales de la Méditerranée. Présent à Bruxelles,
le chef de l’Etat roumain a mis en évidence le rôle de la Politique de cohésion
et de la PAC dans le contexte du nouvel exercice budgétaire pluriannuel. Par
ailleurs, lors d’un entretien avec la Première ministre britannique Theresa May,
Klaus Iohannis a parlé du
Brexit et de la situation de la communauté roumaine du Royaume Uni. Selon
l’administration présidentielle, il a affirmé que l’accord censé accompagner le
retrait de la Grande Bretagne de l’Union marquera un pas important pour la
garantie des droits de tous ceux qui vivent, étudient ou travaillent dans ce
pays. Pour sa part, Mme May a apprécié l’opportunité du dialogue qu’elle a
eu avec le président roumain, y compris sa position visant le retrait de la
Grande Bretagne pendant le mandat roumain à la présidence européenne.
Motion – A Bucarest, l’opposition de droite a déposé vendredi une motion de censure au Parlement contre le gouvernement de l’alliance de gauche formée du Parti Social-Démocrate (PSD) et de l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE). 163 députés et sénateurs du Parti National Libéral (PNL), de l’Union Sauvez la Roumanie (USR) et du Parti du Mouvement Populaire (PMP) ainsi que des parlementaires non affiliés ont signé le document. Toutefois, 233 votes sont nécessaires pour faire partir le cabinet de Viorica Dancila. Qualifiant le pouvoir « de groupe criminel organisé », l’opposition accuse l’Exécutif de miner l’Etat de droit et de dynamiter la stabilité politique et économique de la Roumanie, dans un moment d’instabilité internationale. De l’avis des signataires, cette motion est bien plus qu’une demande de l’opposition, c’est une urgence nationale et ceux qui la rejetteront devront assumer une responsabilité historique. Pour sa part, la première ministre Viorica Dancila a déclaré que déposer une telle motion juste avant la reprise par la Roumanie de la présidence tournante de l’UE n’était pas au bénéfice du pays. Elle affirme également ne pas avoir de soucis pour son cabinet. La motion sera présentée lundi, au Parlement et débattue et votée le jeudi prochain.
Révolution – Timisoara (ouest) a marqué vendredi les 29 ans écoulés depuis la révolution anticommuniste de décembre 89. La Philharmonie Banatul a accueilli une exposition d’art, une présentation de livre ainsi que le lancement du concours consacré aux « Œuvres d’art les plus illustratives de la Révolution roumaine ». Samedi, les habitants de Timisoara sont attendus à la Marche de la Liberté et à un débat sur les premiers mouvements de protestation qui allaient entraîner le déclenchement de la révolution anticommuniste. Dimanche aura lieu la traditionnelle réunion festive du Conseil local consacrée à la mémoire des héros martyrs. Ensuite, des activités pour les jeunes sont prévues sous le titre « Remember 89 », suivies par un spectacle. Par la suite, lundi sera une journée de deuil à Timisoara pour rendre hommage aux héros de la Révolution, alors que le 20 décembre les manifestations culmineront par la célébration de la journée où Timisoara est devenue la première ville roumaine libérée du communisme. Rappelons-le, la révolution anticommuniste a éclaté le 16 décembre 1989 à Timisoara, pour continuer à Bucarest, à compter du 21 décembre, puis dans d’autres villes à travers le pays. Un millier de personnes ont perdu la vie et quelque 3000 ont été blessées pendant les événements. Notons aussi que la Roumanie est le seul pays de l’Europe de l’Est où le renversement du régime communiste s’est produit par la violence et où les leaders communistes ont fini par être exécutés.
Investissements – Les investissements étrangers directs ont fait, les dix premiers mois de 2018, un bond de 9,74% par rapport à la même période de 2017, selon les données fournies par la Banque centrale roumaine. Le volume total des investissements directs non résidents s’est chiffré cette année à 4,56 milliards d’euros, en hausse par rapport aux 4,15 milliards d’euros d’investissements obtenus en 2017. Par ailleurs, le nombre de sociétés à capital étranger nouvellement créées a connu durant la période prise en compte en 2018 une baisse de 3,6% par rapport à la même période de l’année dernière, selon le Centre national du Registre commercial.
Peste – La peste porcine africaine touche actuellement 300 localités de 18 départements de Roumanie. Plus d’un millier de foyers d’infection ont été détectés sur 18 exploitations commerciales et 500 cas de peste ont été découverts chez les sangliers. Selon l’Autorité sanitaire vétérinaire, 12 foyers de peste ont été éteints dans le département de Satu-Mare, là un le virus est apparu pour la première fois en juillet 2017. Pour stopper la propagation de la maladie, les autorités sanitaires ont décidé de sacrifier les animaux malades et de verser des dédommagements aux fermiers concernés. La peste porcine africaine ne touche pas l’homme, mais elle risque d’avoir des conséquences économiques graves.
Handball – La sélection
nationale féminine de handball de la Roumanie s’est inclinée vendredi soir, à
Paris, devant la sélection de la Russie, 22 à 28, dans les demi-finales du Championnat
européen de France. Dans la même étape de la compétition, l’équipe du pays hôte
joue contre les Pays-Bas. Les Roumaines ont également leur participation
assurée au Championnat mondial prévu en 2019, au Japon. La vedette et la cheffe
de l’équipe, Cristina Neagu, la meilleure buteuse de l’histoire des
championnats d’Europe, est toutefois indisponible après l’accident qu’elle a eu
dans le match perdu, mercredi, dans les groupes principaux, face à la Hongrie.
Météo – 18 départements du centre, sud et ouest de la Roumanie sont placés en alerte jaune à la neige et un autre en alerte orange aux tempêtes de neige depuis vendredi soir jusqu’à samedi matin. Le ciel sera couvert et des précipitations feront leur apparition par endroits. Les températures maximales iront de -3 à 9 degrés.