14.08.2017 (mise à jour)
Université d’été — La 15e édition de l’Université d’été des Roumains de la diaspora s’est ouverte lundi à Izvoru Mureşului, commune du département de Harghita (centre). Y prennent part des étudiants et des représentants des élites politiques et culturelles, des ministres et des élus parlementaires. Une semaine durant, ils doivent débattre de « l’avenir de la Roumanie et des Roumains du monde, un siècle après la Grande Union ? ». A cette occasion, le député du Parti du Mouvement populaire, Eugen Tomac, a appelé à un dialogue de toutes les forces politiques du pays afin de trouver des solutions aux problèmes des communautés roumaines des pays voisins qui, selon lui, se voient confronter à une perte accélérée de leur identité ethnique.
Newsroom, 14.08.2017, 19:24
Université d’été — La 15e édition de l’Université d’été des Roumains de la diaspora s’est ouverte lundi à Izvoru Mureşului, commune du département de Harghita (centre). Y prennent part des étudiants et des représentants des élites politiques et culturelles, des ministres et des élus parlementaires. Une semaine durant, ils doivent débattre de « l’avenir de la Roumanie et des Roumains du monde, un siècle après la Grande Union ? ». A cette occasion, le député du Parti du Mouvement populaire, Eugen Tomac, a appelé à un dialogue de toutes les forces politiques du pays afin de trouver des solutions aux problèmes des communautés roumaines des pays voisins qui, selon lui, se voient confronter à une perte accélérée de leur identité ethnique.
D’ailleurs, les participants doivent évoquer en priorité les droits des Roumains des communautés historiques habitant près des frontières de la Roumanie et dans les Balkans, qui vivent entre les promesses de Bucarest et la réalité de l’assimilation. Au ménu des débats devraient se retrouver aussi la conservation et l’affirmation de l’identité nationale des Roumains des comtés de Harghita et de Covasna (centre, habités majoritairement par des ethniques magyars), mais aussi de la manière dont les autorités étatiques traitent le problème et les implications du centenaire de la Grande Union.
Corruption — Poursuivi pour corruption et faisant l’objet d’un mandat d’arrêt international, l’homme d’affaires roumain, Puiu Popoviciu, a été interpellé lundi à Londres. Il a été par la suite mis en liberté après avoir payé une cation de 200 mille livres sterling, mais l’homme doit se présenter au poste de police trois fois par semaine et porter un bracelet d’identification électronique. Le 2 août, Puiu Popoviciu avait été définitivement condamné à 7 ans de prison ferme pour corruption, mais il s’est échappé à la police. Sa société s’était associée de manière illégale avec l’Université de Sciences agraires et Médecine vétérinaire de Bucarest pour acquérir un terrain de 224 hectares situé dans le nord de la capitale, la zone la plus chère sur le marché immobilier local. Le préjudice estimé se monte à quelque 137 millions d’euros.
Fête de la Marine — Jusqu’au 15 août, plus de 200 cérémonies religieuses, culturelles et militaires consacrées à la Fête de la Marine ont lieu en Roumanie. Elle est célébrée le même jour que la Dormition de la Mère de Dieu, protectrice des marins. Des manifestations consacrées à cette journée ont lieu dans toutes les villes-port du pays. Lundi, à Constanţa, le port le plus important à la mer Noire, une cérémonie militaire et religieuse a été organisée à la mémoire des héros marins. Mardi, les Forces navales roumaines organisent, en première, des exercices militaires ouverts au public, sur l’eau de la mer et dans l’air, auxquels le président Klaus Iohannis assistera aussi.
Gaudeamus — Les représentants de la Commission européenne en Roumanie ont organisé un débat sur l’avenir de l’Union, dans le cadre de la 100e édition de la Foire du livre « Gaudeamus » de Mamaia, sur la côte roumaine de la mer Noire. Une exposition marque les 60 années depuis la signature des Traités de Rome, à l’origine de l’UE. La Foire du livre « Gaudeamus » Littoral, organisée par Radio Roumanie, est ouverte jusqu’au 16 août. La chaîne publique marque cette année le cinquantenaire de « Radio Vacanta » (Radio Vacances), la station locale de la radio publique qui rythme les étés roumains sur la côte.
Protestations — Environ 200 personnes ont protesté, dimanche, à Bucarest, contre l’introduction de la vaccination obligatoire par un nouveau projet de loi. Ils ont qualifié le projet d’illégal, abusif et inconstitutionnel. Les protestataires ont annoncé qu’ils signeraient une lettre ouverte contre la Loi relative à la vaccination, qu’ils déposeraient au gouvernement. Beaucoup de parents présents à la manifestation ont affirmé que leur petits avaient subi des effets adverses suite à l’administration du sérum, c’est pourquoi ils l’ont refusé pour leurs autres enfants.
Le gouvernement roumain a adopté, la semaine dernière, le projet de loi sur l’organisation et le financement de la vaccination de la population. Il impose l’obligation d’immuniser les enfants ainsi que l’ensemble de la population ou certains groupes avec les substances prévues au Calendrier national de vaccination ou avec celles qui sont administrées dans des situations épidémiologiques spéciales. La responsabilité de faire vacciner un enfant incombe aux parents, et le refus de l’immunisation peut se faire par écrit. Le projet de loi sur la vaccination sera avancé au parlement, en vue d’y être débattu et approuvé. Il doit entrer en vigueur au 1er janvier 2018. La Roumanie est touchée par une épidémie sévère de rougeole ; 8500 personnes ont été malades et l’on déplore plus d’une trentaine de décès. Radio Roumanie a mené, durant deux semaines, une campagne d’information pour attirer l’attention de la population sur la nécessité de l’immunisation.
Météo — Les températures retrouvent une tendance ascendante en Roumanie, notamment dans le sud, l’ouest et le centre du pays. Le ciel sera varable et plutôt couvert sur l’arc carpatique et dans le sud-est où l’on attend des pluies nourries et quelques orages accompagés de grêle. Les températures maximales iront de 24 à 34 degrés.
