14.07.2014 (mise à jour)
Remerciements — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlăţean, a remercié, lundi, au cours de plusieurs conversations téléphonqiues, ses homologues d’Israël, Avigdor Lieberman, de Palestine, Riad al-Malki, et de Jordanie, Nasser Judeh, pour leur soutien accordé au rapatriment de 84 Roumains de la bande de Gaza. A défaut du soutien de ces Etats, dans les conditions de sécurité extrêmement difficiles de la région, l’opération n’aurait pu avoir lieu, a dit Titus Corlăţean. Les ressortissants roumains et leurs familles ont été rapatriés, sur demande, par le poste frontière d’Erez (Israël) et escortés jusqu’à Amman, en Jordanie, où ils ont embarqué à destination de Bucarest. Sur le terrain, l’Etat hébreu a repris ses raids sur la bande de Gaza, en riposte aux attaques aux roquettes lancées par le mouvement islamiste Hamas.
România Internațional, 14.07.2014, 19:58
Remerciements — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlăţean, a remercié, lundi, au cours de plusieurs conversations téléphonqiues, ses homologues d’Israël, Avigdor Lieberman, de Palestine, Riad al-Malki, et de Jordanie, Nasser Judeh, pour leur soutien accordé au rapatriment de 84 Roumains de la bande de Gaza. A défaut du soutien de ces Etats, dans les conditions de sécurité extrêmement difficiles de la région, l’opération n’aurait pu avoir lieu, a dit Titus Corlăţean. Les ressortissants roumains et leurs familles ont été rapatriés, sur demande, par le poste frontière d’Erez (Israël) et escortés jusqu’à Amman, en Jordanie, où ils ont embarqué à destination de Bucarest. Sur le terrain, l’Etat hébreu a repris ses raids sur la bande de Gaza, en riposte aux attaques aux roquettes lancées par le mouvement islamiste Hamas.
Défilé – Des militaires du 30e Régiment de la Garde « Mihai Viteazul » et des étudiants de plusieurs académies militaires roumaines ont participé au défilé militaire du 14 Juillet. Cette année, la parade marque le centenaire de la première guerre mondiale. C’est pour la 8ème fois que les militaires roumains ont participé à ce défilé grandiose. A Bucarest, la Fête nationale française a été marquée par une réception offerte par l’ambassadeur de France en Roumanie.
Croissance — Parmi tous les Etats de l’UE, la Roumanie a enregistré, au mois de mai, la plus forte croissance de la production industrielle par rapport au même mois de l’année dernière, ainsi que par rapport à avril 2014. Ces données, publiées lundi par l’Office européen de statistique Eurostat et citées par le correspondant de Radio Roumanie à Bruxelles, indiquent que seuls deux pays ont connu des croissances de la production dépassant les 10% par rapport au même mois de l’année dernière — la Roumanie, avec 15%, et la Lituanie, avec 10,2%, suivies par la Hongrie avec 9,5%. Les baisses les plus significatives ont été rapportées par Malte — près de 12% – et la Lettonie — un peu plus de 4%. Au niveau de l’ensemble de l’UE, la hausse n’a été que de 1,1%. Par rapport à avril dernier, les plus fortes progressions ont été signalées en Roumanie et en Lituanie, soit 2,6 et respectivement 1,6%, tandis que le Portugal et la Suède ont connu des baisses supérieures à 3%. Dans l’UE, la production industrielle a chuté de 1,1% en mai par rapport à avril dernier.
Sécurité sociale — Le président de la Roumanie, Traian Băsescu, et le premier ministre Victor Ponta campent sur des positions divergentes au sujet du projet gouvernemental de réduction de 5% des contributions à la sécurité sociale payées par l’employeur, à partir du 1er octobre. Ils ont discuté, lundi, du projet déjà adopté par le Parlement et qui se trouve à la Présidence en vue d’être promulgué. Traian Băsescu a déclaré qu’il ne promulguerait pas la loi avant que le gouvernement n’indique des sources crédibles pour compenser le déficit au budget de l’Etat, qui serait créé par son application. La mesure n’a pas reçu l’aval du FMI et a été critiquée par les grandes confédérations syndicales, qui considèrent que la réduction de ces contributions devrait être appliquée pour le travailleur, pas pour l’employeur. Le premier ministre estime, quant à lui, que le budget de l’Etat peut supporter l’impact de la réduction de cette taxe.
Demande — Le président roumain Traian Băsescu a envoyé au Parlement une demande de réexamen de la loi qui prévoit que les élus locaux ne soient plus en situation d’incompatibilité s’ils font partie des assemblées générales des compagnies de services communaux. Dans la motivation de sa demande, le chef de l’Etat indique que l’adoption de cet acte réglementaire n’est pas opportune vu que l’activité de l’Agence nationale d’intégrité sera réduite. De l’avis du chef de l’Etat, le nouveau texte de loi contredit aussi les recommandations inscrites dans le Mécanisme de Coopération et de Vérification et il est de nature à mettre en discussion l’impartialité et l’objectivité des maires et des présidents des conseils départementaux, créant les prémices s’un conflit d’intérêts. Et c’est toujours ce lundi que le président de la Roumanie a demandé au Parlement de réexaminer la loi par laquelle les médecins ne peuvent plus être assimilés aux fonctionnaires publics.
Jugement — L’homme d’affaires Mircea Băsescu, frère cadet du président de la Roumanie, a été déféré à la justice en tant que prévenu, sous l’accusation de trafic d’influence. Selon les procureurs anticorruption, il aurait reçu 250.000 euros en échange de la promesse d’intervenir auprès des magistrats en faveur d’un représentant du milieu, jugé pour tentative de meurtre. L’arrestation, le mois dernier, de Mircea Băsescu a provoqué un immense scandale politique à Bucarest. Le Parlement a adopté une déclaration politique dans laquelle il demande la démission d’honneur du président Traian Băsescu. Ce dernier a refusé de partir, affirmant que les services secrets ne l’avaient pas informé sur les connexions mafieuses de son frère.
Sondage — Deux tiers de la population à droit de vote de Roumanie a l’intention de se présenter aux urnes aux élections présidentielles de novembre prochain. Selon les résultats d’un sondage, diffusés lundi, plus de 43% voteraient pour le premier ministre social-démocrate Victor Ponta au premier tour. Il serait suivi par le leader du PNL (d’opposition), Klaus Iohannis, maire de Sibiu (centre), qui réunirait plus de 31% des options. Tous les autres présidentiables potentiels, la plupart de centre-droit, sont crédités de moins de 10% des suffrages. Au second tour, 52,8% des sujets questionéns voteraient pour Ponta et 47,2% pour Iohannis.