14.02.2023 (mise à jour)
Séisme – Ce mardi, une nouvelle secousse de 5,7 sur l’échelle ouverte de Richter a eu lieu dans le sud de la Roumanie, à une profondeur de 28 km. Le tremblement de terre a été ressenti notamment à Targu Jiu, mais aussi à Bucarest. C’est le plus fort séisme des 5 dernières années de notre pays. Il a été suivi par deux répliques. De même, lundi, un tremblement de terre de 5,2 sur l’échelle ouverte de Richter s’est produit toujours dans le sud de la Roumanie, à 15 km de profondeur. Il a été ressenti en Bulgarie et en Serbie voisines, étant suivi de plusieurs répliques d’une intensité inférieure. Dans ce contexte, mais aussi vu les désastres sismiques en Turquie et en Syrie, le gouvernement de Bucarest est en train de se pencher sur plusieurs mesures visant à accélérer la mise en oeuvre du Plan national de consolidation des immeubles à haut risque sismique, dont la plupart sont à retrouver à Bucarest. Les autorités affirment que les programmes de consolidation visent tant les immeubles résidentiels que ceux publics, notamment les écoles, les maternelles et les hôpitaux. En attendant, les spécialistes affirment qu’en cas de tremblement de terre majeur, comme celui de 1977, d’une magnitude de 7,2, des centaines de bâtiments s’écrouleraient dans la capitale roumaine. A noter aussi qu’une centaine de séismes d’une magnitude de plus de 3 sur l’échelle ouverte de Richter sont rapportés chaque année en Roumanie.
Newsroom, 14.02.2023, 18:11
Séisme – Ce mardi, une nouvelle secousse de 5,7 sur l’échelle ouverte de Richter a eu lieu dans le sud de la Roumanie, à une profondeur de 28 km. Le tremblement de terre a été ressenti notamment à Targu Jiu, mais aussi à Bucarest. C’est le plus fort séisme des 5 dernières années de notre pays. Il a été suivi par deux répliques. De même, lundi, un tremblement de terre de 5,2 sur l’échelle ouverte de Richter s’est produit toujours dans le sud de la Roumanie, à 15 km de profondeur. Il a été ressenti en Bulgarie et en Serbie voisines, étant suivi de plusieurs répliques d’une intensité inférieure. Dans ce contexte, mais aussi vu les désastres sismiques en Turquie et en Syrie, le gouvernement de Bucarest est en train de se pencher sur plusieurs mesures visant à accélérer la mise en oeuvre du Plan national de consolidation des immeubles à haut risque sismique, dont la plupart sont à retrouver à Bucarest. Les autorités affirment que les programmes de consolidation visent tant les immeubles résidentiels que ceux publics, notamment les écoles, les maternelles et les hôpitaux. En attendant, les spécialistes affirment qu’en cas de tremblement de terre majeur, comme celui de 1977, d’une magnitude de 7,2, des centaines de bâtiments s’écrouleraient dans la capitale roumaine. A noter aussi qu’une centaine de séismes d’une magnitude de plus de 3 sur l’échelle ouverte de Richter sont rapportés chaque année en Roumanie.
Espace aérien – Le système de surveillance aérienne de l’armée de l’air roumaine a détecté mardi, à midi, une cible aérienne de petites dimensions similaire à un ballon météorologique qui volait à une altitude de quelque 11 000 mètres au-dessus du sud-est de la Roumanie, informe le ministère roumain de la Défense. Dans ce contexte, les autorités roumaines sont appliqué toutes les procédures standard, dès le moment où l’objet a été détecté deux avions MIG 21 Lancer des Forces aériennes roumaines faisant partie du service de combat de la Police de l’air sous commandement de l’OTAN ayant été déployés depuis la base aérienne 86 de Fetesti vers la zone où la cible a été signalée. Les équipages n’ont pas confirmé la présence de la cible aérienne, ni visuellement, ni sur les radars se trouvant à bord. Les avions sont restés dans la zone une trentaine de minutes afin de pleinement clarifier la situation aérienne, avant de rentrer à la base. Le ministère roumain de la Défense rappelle que les Forces aériennes roumaines surveillent en permanence, en coopération avec les forces alliés l’espace aérien national et la zone de proximité.
Moldova – La République de Moldova a fermé ce mardi pendant près de trois heures son espace aérien, les médias citent « des raisons sécuritaires » sans autres précisions sur toile de fond de tensions entre cette ex-république soviétique et Moscou. « Chers passagers, l’espace aérien moldave est actuellement fermé », a écrit mardi Air Moldova sur son compte Facebook, en annonçant l’arrêt des vols. Ensuite dans l’après-midi, l’Autorité aéronautique civile de la République de Moldova a annoncé l’ouverture de l’espace aérien de cet Etat. Ce mardi encore, Moscou a rejeté les accusations de la présidente moldave Maia Sandu, qui avait affirmé la veille, que les autorités de Moscou tenteraient dans la période à suivre de forcer le changement du pouvoir politique de Chisinau par des actions violentes censées déstabiliser la République de Moldova. « Ces accusations sont complètement fausses et non fondées », a déclaré la cheffe de la diplomatie russe, Maria Zakharova, dans un communiqué cité par les agences de presse internationales. De l’avis de Moscou, c’est l’Ukraine envahie par les troupes russes qui cause des tensions entre la Russie et la République de Moldova, estimant que c’est le président ukrainien Volodymyr Zelensky qui a lancé la théorie « du plan russe pour la déstabilisation de la Moldova ». Les réactions à ce sujet s’enchaînent. Depuis la Washington, le porte-parole du du Conseil de Sécurité nationale des Etats-Unis, John Kirby a qualifié de « profondément inquiétantes » les informations concernant un supposé complot russe contre le gouvernement de Chisinau. Il a pourtant avoué que le supposé complot n’a pas été confirmé de sources indépendantes, estimant que cela « n’était sans doute pas hors les limites du comportement russe ». Il a également réitéré le soutien de Washington pour le gouvernement et le peuple moldave. Rappelons-le, lundi, la présidente pro-occidentale de la République de Moldova, Maia Sandu avait déclaré que la Russie souhaitait utiliser des diversions, des attaques contre des institutions et des prises d’otages afin de « remplacer le pouvoir légitime de Chisinau par un pouvoir illégitime, qui puisse mettre ce pays à la disposition de la Russie, afin d’arrêter son processus d’intégration européenne, mais aussi pour que la République de Moldova puisse être utilisée par la Russie dans la guerre contre l’Ukraine».
OTAN – Le ministre roumain de la Défense, Angel Tîlvar, participe ces mardi et mercredi, à Bruxelles, à la Réunion du Groupe de Contact pour l’Ukraine (en format Ramstein) et à la réunion des ministres de la Défense des Etats membres de l’OTAN. Selon un communiqué du ministère de la Défense de Bucarest, le chef de l’Etat-major de la Défense, le général Daniel Petrescu, sera lui aussi présent à la Réunion du Groupe de Contact pour l’Ukraine. Puis, les pourparlers des ministres alliés porteront principalement sur le soutien offert à l’Ukraine et la mise en œuvre des décisions prises lors du Sommet de l’OTAN de Madrid de l’année dernière, ainsi que sur les préparatifs du Sommet de Vilnius l’été prochain. A l’agenda des responsables des pays-membres de l’OTAN également : comment de partager de manière équitable les responsabilités au niveau des alliés et les moyens de renforcer l’Engagement pour les investissements dans la défense, précise le même communiqué.
Ambassadeurs – La nouvelle ambassadrice des Etats-Unis en Roumanie, Kathleen Ann Kavalec, a présenté ce mardi, à Bucarest, ses lettres d’accréditation. La diplomate américaine a été reçue par le président roumain Klaus Iohannis. Arrivée en Roumanie le jeudi dernier, Son Excellence Kathleen Ann Kavalec a été déjà reçue par le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu. Et c’est toujours ce mardi que le président roumain a reçu les ambassadeurs de Turquie, de Slovaquie et du Mexique, qui ont présenté eux aussi leurs lettres d’accréditation.
Aide humanitaire – La Roumanie a envoyé mardi deux avions militaires de transport, avec à bord des produits nécessaires à la population syrienne touchée par les séismes de la semaine dernière. Le premier se rendra à Gaziantep en Turquie, le second atterrira à Beyrouth, au Liban. Cela, parce que la Syrie fait l’objet de plusieurs sanctions internationales à cause de sons régime autoritaire, qui n’a demandé de l’aide qu’il y a quelques jours. Par ailleurs, lundi, un 2e train de la Société roumaine des chemins de fer comportant une vingtaine de wagons des produits de première nécessité est parti de Bucarest pour la Turquie. Le premier train roumain transportant de tels produits y était arrivé le 11 février. En même temps, une équipe du Centre d’éducation canine de Craiova (sud) s’est rendue en Turquie. La Roumanie continue donc d’aider ce pays dévasté par les séismes, la semaine dernière. Déjà, plusieurs équipes de sauveteurs roumains sont sur place et de nombreux Roumains ont répondu aux appels de l’Ambassade de Turquie offrant leur aide.
Séismes – Le PE vient d’adopter la déclaration appelée « La réponse européenne à la tragédie qui a frappé la Turquie et la Syrie », en signe de solidarité les victimes des tremblements de terre du 6 février dernier. La déclaration a été présentée par la présidente du PE, Roberta Metsola, qui a précisé que le Mécanisme européen de protection civile avait été activé, des aides ayant été tout de suite envoyées sur place. Pour sa part, le commissaire européen à la gestion des crises, le Slovène Janez Lenarčič, a annoncé l’organisation, le mois prochain, d’une conférence des donateurs pour la reconstruction. Les députés européens ont observé une minute de silence à la mémoire des victimes. Entre temps, sur le terrain, les équipes d’intervention poursuivent la recherche des survivants, mais 8 jours après le désastre, les chances d’en trouver sont de plus en plus réduites. Le bilan des victimes a dépassé les 31 000 morts en Turquie et 5 700 en Syrie.
Timisoara – Timisoara, ville de l’ouest de la Roumanie, se prépare pour l’ouverture officielle de son programme en tant que Capitale européenne de la culture 2023. A compter de ce vendredi, 17 février, les plus grandes personnalités du théâtre, du cinéma et de la musique internationale et locale sont attendues à Timisoara. Le spectacle marquant le lancement du programme a été réalisé par Bobi Pricop, un des metteurs en scène les plus en vogue actuellement en Roumanie et collaborateur des plus grands théâtres à travers le pays. De même, sur la scène installée Place de l’Union de Timisoara, monteront ce vendredi plusieurs artistes importants, dont la chanteuse hip-hop Aliona Aliona d’Ukraine. Le spectacle se poursuivra avec des moments d’acrobatie et de la musique rock. Samedi, le fameux compositeur suédois-britannique Jay-Jay Johanson donnera un concert dans la Salle du Palais de la Culture.
Météo – Les températures seront légèrement à la hausse en Roumanie dans les jours à venir. Les chutes de neige seront assez isolées et limitées à l’arc des Carpates, alors que la pluie sera au rendez-vous sur le reste du territoire. Les minimas iront de -8 à 2 degrés et les maximas de 2 à 12 degrés.