14.02.2018
Economie – La Roumanie a enregistré l’année dernière une croissance économique de 7% par rapport à 2016. Il s’agit de sa plus forte relance économique des 9 dernières années, selon les données fournies par l’Institut National de la Statistique. Le PIB a baissé de 8,8% au dernier trimestre 2016 à 6,9% au troisième trimestre de l’année dernière. Suite à la majoration des prix aux produits alimentaires et non alimentaires, le taux annuel de l’inflation est monté de 3,3% en décembre 2017 à 4,3% en janvier 2018. Par ailleurs, le boom de l’économie roumaine inquiète de plus en plus les experts financiers. Aux dires de l’analyste économique, Cristian Paun cité par AFP, la Roumanie- le pays européen à la plus forte croissance économique due à une consommation vigoureuse- est en train de négliger les investissements et s’apprête à en subir de lourdes conséquences. La Commission européenne a pour sa part affirmé que l’économie roumaine doit sa croissance au dynamisme de la consommation des ménages stimulée par la baisse des taxes et la majoration des salaires. Parallèlement, s’inquiète Bruxelles, les investissements publics ont diminué pour la deuxième année de suite.
Newsroom, 14.02.2018, 13:30
Economie – La Roumanie a enregistré l’année dernière une croissance économique de 7% par rapport à 2016. Il s’agit de sa plus forte relance économique des 9 dernières années, selon les données fournies par l’Institut National de la Statistique. Le PIB a baissé de 8,8% au dernier trimestre 2016 à 6,9% au troisième trimestre de l’année dernière. Suite à la majoration des prix aux produits alimentaires et non alimentaires, le taux annuel de l’inflation est monté de 3,3% en décembre 2017 à 4,3% en janvier 2018. Par ailleurs, le boom de l’économie roumaine inquiète de plus en plus les experts financiers. Aux dires de l’analyste économique, Cristian Paun cité par AFP, la Roumanie- le pays européen à la plus forte croissance économique due à une consommation vigoureuse- est en train de négliger les investissements et s’apprête à en subir de lourdes conséquences. La Commission européenne a pour sa part affirmé que l’économie roumaine doit sa croissance au dynamisme de la consommation des ménages stimulée par la baisse des taxes et la majoration des salaires. Parallèlement, s’inquiète Bruxelles, les investissements publics ont diminué pour la deuxième année de suite.
OTAN – Le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor, se trouve à partir d’aujourd’hui à Bruxelles pour participer, deux jours durant, à une réunion de ses homologues des pays otaniens. A l’agenda du premier jour : des pourparlers sur la politique et la planification militaire nucléaire, lit-on dans un communiqué du Ministère roumain de la Défense nationale. Concrètement, les participants débattront des sujets tels la modernisation de l’Alliance, l’adaptation institutionnelle et de la structure de commandement de l’OTAN, la défense européenne et la coopération euro-atlantique. Les discussions seront également dominées par le taux de 2% du PIB que chaque pays membre devrait accorder aux dépenses militaires. Avant la réunion, le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, a affirmé qu’une enveloppe plus consistante réservée à la défense et des capacités renforcées en Europe seraient à même de consolider les structures otaniennes à condition que les efforts européens soient complémentaires à ceux de l’Alliance et non pas une alternative.
Migration – Presque 5000 personnes ont demandé asile politique en Roumanie l’année dernière, de presque 50% de plus par rapport à 2016, apprend-on auprès des autorités roumaines. Sur ce total, plus de 1300 se sont vu reconnaître le statut de réfugié ou accorder de la protection subsidiaire, tandis que 1500 autres ont bénéficié de différentes formes de prise en charge et ont été inscrits dans des programmes d’insertion. 174 étrangers ont été reloqués de Grèce et d’Italie et 43 syriens ont été accueillis par la Roumanie. La plupart des demandeurs d’asile sont d’origine irakienne, syrienne, afghane ou pakistanaise. Prix – L’écrivain roumain, Mircea Cartarescu, s’est vu décerner le prix « Thomas Mann » pour la littérature en 2018, l’une des distinctions les plus importantes de la littérature allemande. D’un montant de 25.000 euros, le prix lui sera remis, le 17 novembre, par la ville de Lübeck et l’Académie de Beaux Arts de Bavière. Considéré comme la voix la plus importante de la littérature roumaine contemporaine, Mircea Cartarescu a fait ses débuts littéraires par des recueils de poésie avant de se consacrer à la prose. Sa trilogie « Orbitor » lui a assuré définitivement une place parmi les grands noms de la littérature mondiale, a motivé son choix le jury de la compétition littéraire. En 2015, Mircea Cartarescu s’est vu remettre le Prix européen de l’Entente à la Foire du livre de Leipzig. Ses ouvrages- poésies, romans, récits et essais- sont traduits en allemand, anglais, français, italien, espagnol, polonais, suédois, bulgare et hongrois.
Tennis – Quatre joueuses roumaines de tennis évolueront ce mercredi dans le cadre du tournoi de Doha, au Qatar. Simona Halep, n°2 mondiale, affrontera la Russe Ekaterina Makarova, 36e mondiale, Sorana Cârstea, 38e mondiale s’apprête à rencontrer sur le terrain la belge Elisa Mertens, Mihaela Buzarnescu (43è mondiale) jouera contre Jelena Ostapenko de Lettonie, 6ème mondiale et Monica Niculescu se retrouvera face à la Slovaque Magdalena Rybarikova. A Doha, Mihalea Buzarnescu figure aussi au tableau de la compétition de double dames.
Météo – Temps morose et ciel couvert en Roumanie où les météorologues ont émis une alerte jaune à la neige pour 14 départements du centre et du nord-est du territoire. Il pleut sur le sud et le sud-est du pays, tandis que la giboulée touche l’ouest . Les maxima du jour vont de -1 à 9 degrés. 5 degrés à midi, dans la capitale roumaine.