13.12.2022
Schengen – Le Parlement européen doit débattre aujourd’hui de la situation créée par le véto à l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen exprimé par l’Autriche dans le cadre du Conseil des Affaires Intérieures, sujet présent à l’ordre du jour suite au vote des plus grands groupes politiques du législatif communautaire. Hier, le chef de la diplomatie de Bucarest, Bogdan Aurescu, a rencontré à Bruxelles le ministre fédéral en charge des Affaires européennes et internationales de l’Autriche, Alexander Schallenberg, à la demande du côté autrichien. A cette occasion, Bogdan Aurescu a précisé que Bucarest utiliserait tout les moyens disponibles pour débloquer la situation et a ajouté qu’il était nécessaire d’identifier une solution constructive. Le ministre roumain a démontré à nouveau que les informations du côté autrichien visant une possible implication de la Roumanie dans le flux migratoire illégale vers l’Autriche ne correspondent en aucune manière aux les statistiques réalisées par les agences européennes en charge des frontières. Les autorités autrichiennes ont mentionné ne pas agréer la feuille de route proposée par la Commission européenne relative à la gestion de la migration, puisqu’elle ne serait qu’un premier pas. A Bucarest, le président Klaus Iohannis a déclaré lundi dans la soirée dans le cadre de ses premières déclarations publiques après le rejet de l’adhésion que le véto exprimé par l’Autriche était injustifié et incompréhensible.
Newsroom, 13.12.2022, 14:06
Schengen – Le Parlement européen doit débattre aujourd’hui de la situation créée par le véto à l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen exprimé par l’Autriche dans le cadre du Conseil des Affaires Intérieures, sujet présent à l’ordre du jour suite au vote des plus grands groupes politiques du législatif communautaire. Hier, le chef de la diplomatie de Bucarest, Bogdan Aurescu, a rencontré à Bruxelles le ministre fédéral en charge des Affaires européennes et internationales de l’Autriche, Alexander Schallenberg, à la demande du côté autrichien. A cette occasion, Bogdan Aurescu a précisé que Bucarest utiliserait tout les moyens disponibles pour débloquer la situation et a ajouté qu’il était nécessaire d’identifier une solution constructive. Le ministre roumain a démontré à nouveau que les informations du côté autrichien visant une possible implication de la Roumanie dans le flux migratoire illégale vers l’Autriche ne correspondent en aucune manière aux les statistiques réalisées par les agences européennes en charge des frontières. Les autorités autrichiennes ont mentionné ne pas agréer la feuille de route proposée par la Commission européenne relative à la gestion de la migration, puisqu’elle ne serait qu’un premier pas. A Bucarest, le président Klaus Iohannis a déclaré lundi dans la soirée dans le cadre de ses premières déclarations publiques après le rejet de l’adhésion que le véto exprimé par l’Autriche était injustifié et incompréhensible.
Autriche – Les entreprises appartenant au ministère roumain des Transports ont annoncé leur intention de transférer leurs fonds des comptes ouverts à la banque BCR, détenu par le groupe autrichien Erste. Le ministre des transports Sorin Grindeanu affirme que de nombreuses entreprises subordonnées à l’institution qu’il dirige ont trouvé des conditions meilleures à la banque roumaine CEC. Le coup d’envoi de ce processus a été donné par la Commission nationale d’administration routière qui doit rouler par le biais de la Banque centrale roumaine au moins 2,5 milliards d’euros par an. D’autres entreprises, telles les Chemins de fer, le port de Constanta ou la Compagnie des aéroports de Bucarest feront le même. « A mon avis c’est une bonne décision, vu que les conditions sont meilleures », affirme encore M Grindeanu. Après l’opposition de l’Autriche à l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen de libre circulation européenne et la Fédération nationale des syndicats de l’Industrie alimentaire, Sindalimenta, a décidé de fermer ses comptes à la banque BCR. Fermiers, syndicats et hommes d’affaires ont annoncé boycotter les entreprises autrichiennes, y compris les stations d’essence OMV Petrom.
Inflation – En Roumanie, le taux annuel d’inflation a grimpé au mois de nombre de 15,3% à 16,8%. Selon les chiffres publiés aujourd’hui par l’Institut national de la statistique les produits alimentaires ont connu la hausse des prix la plus importante, de 22%, suivis par les marchandises non-alimentaires (16%) et par les services (près de 10%). Ces chiffres dépassent les prévisions sur l’inflation pour la fin de l’année, de 16,3% tel qu’énoncées le mois dernier par le gouverneur de la Banque centrale roumaine.
Budget – Les Commissions spécialisées du Parlement de Bucarest analysent le budget d’Etat et des assurances d’Etat pour 2023. Hier, à l’issue d’une journée de débats marathon, une grande partie des allocations budgétaires proposées par le gouvernement ont été approuvées. La défense bénéficiera d’une enveloppe sans précédent de 2,5% du PIB, censée permettre la poursuite des programmes de dotation de l’armée, et l’achat de systèmes de missiles sol-air Patriot et sol-sol Himars. Selon le gouvernement, le PIB devrait augmenter l’année prochaine de près de 3 % malgré un ralentissement de la croissance économique. Le cabinet table pourtant sur une meilleure collecte des taxes, sur la baisse de l’inflation et du chômage. C’est pourquoi le déficit devrait également baisser à 4,4% du PIB.
Etude – Les Roumains ont à l’heure actuelle trois grandes raisons d’inquiétude : l’inflation, l’invasion en Ukraine et le cout des services médicaux – selon une étude réalisée le mois dernier par une compagnie de consulte en management. La plupart des Roumains s’attendent à ce que les prix des produits de base augmentent le long de l’année prochaine. Par rapport aux autres Etats d’Europe, seuls les britanniques sont plus inquiets que les Roumains par la hausse des prix. Les Italiens, les Espagnols, les Français et les Allemands sont moins concernés par cet aspect.
Météo – Températures à la baisse en Roumanie, avec des maxima allant de -4 à 6 degrés. Le ciel est variable, couvert sur les Carpates orientales où il y a quelques chutes de neige. Des précipitations mixtes sont possibles sur l’extrême sud-est du pays. – Les Commissions spécialisées du Parlement de Bucarest analysent le budget d’Etat et des assurances sociales d’Etat pour 2023.
Suisse – Le président de la Confédération suisse, Ignazio Cassis, a declaré, à Bucarest que la Roumain devait faire partie de l’espace Schengen de libre circulation européenne, mais a mentionné aussi que l’Autriche était soumise à de grandes pressions migratoires, chose qui touche les ressortissants de ce pays. Cette pression migratoire, n’est pas due à la Roumanie, a précisé le responsable suisse dans le cadre d’une conférence de presse en compagnie du président roumain, Klaus Iohannis. L’évolution de la guerre en Ukraine, les mesures d’aide humanitaire à la population ukrainienne et les réfugiés, les implications du conflit sur le plan énergétique, ainsi que sur le plan de la sécurité amimentaire mondiale à figure à l’ordre du jour des pourparlers entre les deux responsables. La Suisse appèle au respect stricte de la Convention de Genève et soutient les efforts de la communauté internationale de documenter et de sanctionner les crimes de guerre, a souligné à cette occasion Ignazio Cassis.