13.08.2016
Reine — Ce samedi est une journée de deuil en Roumanie et en République de Moldova voisine, à la mémoire de la reine Anne, épouse du dernier souverain de Roumanie, Michel Ier. Les cérémonies ont démarré ce matin, devant l’ancien Palais royal, au centre de Bucarest, par une messe chrétienne catholique, culte de la reine. Les funérailles proprement-dites auront lieu, dans l’après-midi, à la nécropole royale de Curtea de Arges (sud). Une messe d’enterrement chrétienne orthodoxe y sera tenue, culte des autres membres de la Maison royale. De hauts responsables roumains y sont présents, de même que des représentants des familles impériales russe, autrichienne et allemande, des maisons royales néerlandaise et belge et des familles princières de Luxembourg, de Bade, de Wurtemberg et de Bourbon-Parme. Agé de 94 ans et gravement malade, le roi Michel ne peut pas assister aux obsèques de son épouse, décédée, le 1er août, des suites d’un cancer, dans un hôpital suisse.
Newsroom, 13.08.2016, 14:04
Reine — Ce samedi est une journée de deuil en Roumanie et en République de Moldova voisine, à la mémoire de la reine Anne, épouse du dernier souverain de Roumanie, Michel Ier. Les cérémonies ont démarré ce matin, devant l’ancien Palais royal, au centre de Bucarest, par une messe chrétienne catholique, culte de la reine. Les funérailles proprement-dites auront lieu, dans l’après-midi, à la nécropole royale de Curtea de Arges (sud). Une messe d’enterrement chrétienne orthodoxe y sera tenue, culte des autres membres de la Maison royale. De hauts responsables roumains y sont présents, de même que des représentants des familles impériales russe, autrichienne et allemande, des maisons royales néerlandaise et belge et des familles princières de Luxembourg, de Bade, de Wurtemberg et de Bourbon-Parme. Agé de 94 ans et gravement malade, le roi Michel ne peut pas assister aux obsèques de son épouse, décédée, le 1er août, des suites d’un cancer, dans un hôpital suisse.
Née à Paris en 1923, la princesse Anne de Bourbon-Parme a rencontré le roi Michel à Londres, en 1947. La même année, à un moment où le pays se trouvait pratiquement sous occupation militaire soviétique et était dirigé par un gouvernement communiste marionnette, le roi Michel a été contraint dabdiquer et de sexiler. Le souverain a pu revenir au pays uniquement après 1989 et a recouvré la nationalité roumaine – qui lui avait été retirée par les communistes – ainsi quune partie de ses propriétés.
Armes — Les trois Roumains, supposés être trafiquants d’armes et qui ont fait l’objet d’un reportage de la télévision britannique Sky News, ont été placés en détention provisoire par les procureurs de la Direction d’investigation des infractions de crime organisé et de terrorisme qui les ont déjà auditionnés. Ils sont accusés d’avoir constitué un groupe criminel organisé, de ne pas avoir respecté le régime des armes et des munitions ainsi que d’avoir communiqué des informations fausses. « L’Etat roumain doit réagir et se verra obligé d’intenter un procès, à Londres, contre la chaîne de télévision britannique Sky News, si les faits présentés par le reportage sur un trafic supposé d’armes de guerre ne sont pas réels », a affirmé la ministre roumaine de la Justice, Raluca Pruna. Le premier ministre Dacian Ciolos a pour sa part qualifié d’« inadmissible » le reportage de Sky News sur les soi-disant trafiquants d’armes de Roumanie, affirmant que l’on ne peut pas dénigrer un pays en l’absence des preuves.
Le reportage présenté par Sky News a été rediffusé aussi par les médias roumains et européens et les faits présentés ont généré des sentiments de réprobation à l’adresse de l’Etat roumain mais aussi d’insécurité parmi les Roumains, affirment les procureurs. Ceux-ci ont révélé qu’en réalité, l’investigation journalistique n’était pas basée sur des faits et des circonstances réels, mais que ceux-ci avaient été mis en scène à l’initiative des journalistes.
JO — Une médaille d’argent et une autre de bronze viennent s’ajouter au palmarès de la délégation roumaine aux JO de Rio. L’argent a été décroché en tennis par Florin Mergea et Horia Tecau à l’épreuve de double messieurs, où ils se sont inclinés devant la paire espagnole Rafael Nadal-Marc Lopez, 2-6, 6-3, 6-4. En haltérophilie 85 kilos messieurs, c’est Gabriel Sîncraian qui est monté sur la troisième marche du podium, après le Chinois Tiao Tan et l’Iranien Kianoush Rostani. Une performance considérée comme exceptionnelle par les commentateurs, vu que le Roumain ne figurait pas parmi les favoris de cette finale.
Auparavant, l’équipe d’épée féminine de la Roumanie s’était vue accorder le titre olympique, après avoir dépassé la sélection chinoise. « Grâce à leur talent, à leur force de caractère et aux milliers d’heures d’entraînement, Simona Gherman, Ana Maria Popescu, Simona Pop et Loredana Dinu ont réussi à monter sur la première marche du podium. Leur performance fait la fierté de tout le pays », a écrit le chef de l’Etat, Klaus Iohannis sur sa page Facebook. « Des performances d’une telle envergure sont impressionnantes, elles nous unissent et nous donnent de la joie », a réagi également le premier ministre, Dacian Ciolos, qui a félicité tous les sportifs ayant gagné des médailles à Rio. La Roumanie est actuellement 23e au classement des nations par médailles des JO de Rio de Janeiro.
Livre — La Roumanie et les autres pays de l’Europe centrale et de l’est sont les invités d’honneur du 23e Salon du livre de Pékin, qui se tient du 24 au 28 août. Une vingtaine de maisons d’édition roumaines exposeront plus de 1200 volumes, dont des traductions parues avec le soutien de l’Institut culturel roumain. Des récitals musicaux (musique traditionnelle avec Grigore Lese et musique de chambre avec le violoniste Andrei Mihail) et un spectacle de théâtre (« Petit boulot pour vieux Clown » par Matei Visniec, en présence de l’auteur) sont également au menu du stand roumain.