13.06.2016 (mise à jour)
Visite – Le chef de l’Etat italien, Sergio Mattarrella, fait, à partir de lundi, une visite de deux jours à Bucarest, à l’invitation de son homologue roumain, Klaus Iohannis. A l’agenda de la rencontre, prévue mardi, figurent, entre autres, le développement des relations bilatérales politiques, économiques et culturelles, la migration, le contrôle des frontières extérieures de l’UE. En outre, le président italien sera mardi l’invité d’honneur du forum économique « Les investissements italiens en Roumanie, un exemple de parcours européen au sein de l’économie globale. » La Roumanie est le deuxième partenaire économique de l’Italie, le volume des échanges commerciaux bilatéraux se chiffrant à quelque 13 milliards d’euros. Un argument de plus pour les démarches de Rome d’appuyer les efforts de la Roumanie d’intégrer l’espace de libre circulation Schengen, a expliqué l’ambassadeur d’Italie à Bucarest, Diego Brasioli. Plus d’un million deux cent mille ressortissants roumains vivent actuellement dans la péninsule italique, tandis que la communauté italienne se trouvant sur le territoire roumain est forte d’une vingtaine de milliers de personnes.
România Internațional, 13.06.2016, 18:46
Déclaration — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Lazăr Comănescu, a déclaré, lundi, à Vienne, que l’adhésion de la Roumanie serait de nature à contribuer au renforcement de l’espace Schengen. Dans sa discussion avec son homologue autrichien, Sebastian Kurz, ont encore été abordées les relations bilatérales, la situation de la communauté roumaine d’Autriche, ainsi que des dossiers de l’agenda européen, tels que les évolutions du voisinage est de l’Union européenne et la crise des réfugiés. La rencontre a été occasionnée par la réunion ministérielle qui marque le 20e anniversaire du Traité sur l’interdiction complète des essais nucléaires. Les États parties sengagent à ne pas effectuer dexplosion expérimentale darme nucléaire et de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour prévenir ou interdire de telles actions sur leur territoire. C’est en 1996 que la Roumanie a signé ce traité, qu’elle a ratifié par la suite en 1999.
Exercices — Cinq jours durant à partir de ce lundi, des marins militaires roumains et américains participent à des entraînements conjoints en mer Noire pour exercer les protocoles de communication. Les Forces navales roumaines y participent avec la frégate « Regina Maria », une corvette, un dragueur de mines maritime, deux navires lance-roquettes, un hélicoptère Puma et des scaphandriers des Forces pour les opérations spéciales. Les Etats Unis envoient le destroyer USS Porter qui se trouve à sa troisième escale en Roumanie, depuis 2006. Pour sa part, le ministère russe des Affaires étrangères, cité par les agences de presse, a fait savoir que Moscou répondra à l’entrée du destroyer USS Porter en mer Noire. Selon les services secrets ukrainiens, les forces aériennes russes auraient effectué des simulations démonstratives de destruction d’un groupe naval de l’OTAN en mer Noire, formation qui aurait à sa tête le destroyer USS Porter précisément.
Révolution — La Haute Cour de cassation et de justice de Roumanie a confirmé, lundi, la décision du Parquet général de rouvrir les poursuites pénales dans le « Dossier de la Révolution », qui enquête sur les événements ayant mené à la chute du régime communiste, en décembre 1989. En avril dernier, Bogdan Licu, alors procureur général par intérim, annonçait la réouverture de l’enquête, au motif que la solution de classement rendue en octobre 2015 par le Parquet militaire était non fondée et illégale, vu qu’elle reposait sur des recherches incomplètes, en ignorant des documents essentiels. Il a précisé que la prescription de la responsabilité pénale nétait pas intervenue dans cette affaire. Rappelons qu’à cause des retards dans le Dossier de la Révolution, la Roumanie a été condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme. Selon la Cour, l’importance de cette affaire pour la société roumaine aurait dû motiver les autorités à l’instruire avec célérité. Selon les statistiques officielles, en décembre 1989, plus de 1100 personnes ont perdu la vie et environ 3000 ont été blessées.
Attaque — Le président roumain, Klaus Iohannis, a rejoint les leaders du monde entier ayant exprimé leur solidarité avec les Etats-Unis après la pire fusillade de masse de l’histoire de ce pays. L’attaque s’est déroulée dimanche dans un club gay dOrlando, en Floride, cinquante personnes étant tuées et 53 autres blessées. « Je suis profondément attristé par cette tragédie. En ces moments difficiles, la Roumanie est aux côtés des Etats-Unis et de son peuple, partenaires stratégiques de notre pays », a précisé Klaus Iohannis dans un communiqué. Le chef de l’Etat roumain a également transmis ses condoléances aux familles des victimes.
C’est l’organisation jihadiste Etat islamique (EI) qui a revendiqué lundi la fusillade dOrlando.
Investissements — Les investissements étrangers directs ont connu une hausse de 112 millions d’euros au mois d’avril par rapport au même mois de l’année dernière, se chiffrant à 887 millions d’euros les quatre premiers mois de l’année. L’annonce a été faite ce lundi par la Banque nationale de Roumanie. Selon la source citée, l’année dernière, les investissements étrangers directs se sont élevés à plus de 3 milliards d’euros, 25% de plus qu’en 2014.
FITS — Le marathon culturel de Sibiu se poursuit au Festival international de théâtre qui se déroule jusqu’au 19 juin dans ce bourg saxon du centre de la Roumanie. « Bâtir de la confiance » est le thème de cette année de cette grande messe des arts du spectacle — une des plus importantes en Europe pour ce qui est de la qualité et la plus grande du continent pour ce qui est du nombre d’événements. Arrivé à sa 23e édition, le festival réunit 2500 artistes de 70 pays, de même que des centaines de bénévoles roumains et des quatre coins de l’Europe. Ensemble, ils célèbreront également l’œuvre du grand William Shakespeare, à l’occasion des 400 ans écoulés depuis sa disparition.