13/05/2022 (mise à jour)
Justice — L’ancien maire de Bucarest, Sorin Oprescu, a reçu une condamnation définitive, vendredi, par la Cour d’appel de Bucarest, à 10 ans et 8 mois de prison ferme, pour des infractions de corruption passive, constitution d’une association de malfaiteurs et abus de fonctions. Sorin Oprescu a été pris en flagrant délit lorsqu’il recevait 25 000 euros et il a été arrêté la nuit du 6 septembre 2015, lorsqu’il exerçait son second mandat de maire. Initialement, le Tribunal de grande instance de Bucarest l’avait condamné, en mai 2019, à 5 ans et 4 mois de prison ferme. La Cour d’appel de Bucarest a doublé cette peine suite à l’application de la forme aggravante de l’infraction de constitution d’une association de malfaiteurs. Selon les procureurs du Parquet national anticorruption, ce groupe criminel avait créé dans l’administration locale de la capitale un système par lequel les opérateurs économiques qui souhaitaient se voir attribuer certains marchés par les institutions subordonnées au maire devaient remettre une partie des bénéfices réalisés au maire, sous forme de pots-de-vin.
Newsroom, 13.05.2022, 19:48
Justice — L’ancien maire de Bucarest, Sorin Oprescu, a reçu une condamnation définitive, vendredi, par la Cour d’appel de Bucarest, à 10 ans et 8 mois de prison ferme, pour des infractions de corruption passive, constitution d’une association de malfaiteurs et abus de fonctions. Sorin Oprescu a été pris en flagrant délit lorsqu’il recevait 25 000 euros et il a été arrêté la nuit du 6 septembre 2015, lorsqu’il exerçait son second mandat de maire. Initialement, le Tribunal de grande instance de Bucarest l’avait condamné, en mai 2019, à 5 ans et 4 mois de prison ferme. La Cour d’appel de Bucarest a doublé cette peine suite à l’application de la forme aggravante de l’infraction de constitution d’une association de malfaiteurs. Selon les procureurs du Parquet national anticorruption, ce groupe criminel avait créé dans l’administration locale de la capitale un système par lequel les opérateurs économiques qui souhaitaient se voir attribuer certains marchés par les institutions subordonnées au maire devaient remettre une partie des bénéfices réalisés au maire, sous forme de pots-de-vin.
Diplomatie — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a discuté, à Bucarest, avec son homologue nigérian, Geoffrey Onyeama, de la possibilité que la Roumanie importe du pétrole et du gaz du pays africain. Le responsable roumain, qui a signé, avec M Onyeama, un mémorandum d’accord entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays, a déclaré que la visite de son homologue nigérian constituait une première dans l’histoire bilatérale récente, car c’est pour la première fois ces 30 dernières années qu’un ministre des Affaires étrangères du Nigeria visite la Roumanie. Les discussions visaient à dynamiser les relations bilatérales et ont mis en exergue l’intérêt commun pour diversifier la coopération dans beaucoup de domaines, allant de l’éducation, la culture et les contacts interhumains, à l’économie, y compris l’industrie de défense, la sécurité, cybernétique comprise, les TIC et la numérisation, l’énergie, l’agriculture, respectivement dans le domaine consulaire. Selon Bogdan Aurescu, il existe un potentiel accru en matière d’exportation de produits agricoles de Roumanie vers le Nigeria, et aussi par la facilitation des exportations d’Ukraine.
Indésirables — Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest annonce que la Fédération de Russie a déclaré indésirables 10 personnes de l’Ambassade de Roumanie à Moscou, en réaction au geste similaire fait par la Roumanie le 5 avril dernier. Selon un communiqué transmis vendredi par le ministère roumain des Affaires étrangères, la décision des autorités roumaines du mois d’avril a été déterminée par les activités et actions de 10 responsables russes, qui contrevenaient aux dispositions de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961. Le ministère roumain des Affaires étrangères réitère la condamnation ferme de l’agression illégale, injustifiée et non provoquée de la Fédération de Russie contre l’Ukraine et les crimes de guerre et autres crimes internationaux commis dans ce pays par les forces russes.
Inflation — La Banque nationale de Roumanie (BNR) a majoré à 12,5 % ses prévisions sur linflation pour la fin de cette année. Selon les chiffres présentés jeudi par le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isărescu, elle sattend à une inflation de 6,7 % pour la fin de lannée prochaine. En février, la BNR estimait à 9,6 % le taux dinflation pour la fin de cette année et à 3,2 % celui pour 2023. Conformément à la Banque centrale roumaine, à moyen terme, la pression exercée par linflation associée aux coûts de production devrait diminuer progressivement, mais leurs effets devraient persister pour une période de 12 mois. Tout cela dans le contexte où linflation annuelle a atteint un taux record en Roumanie, de près de 14 %, soit le taux le plus élevé de ces 18 dernières années.
Automobile — Coup d’envoi ce vendredi de la deuxième étape du programme de renouvellement du parc automobile national appelé « Rabla » / « Le Tacot ». L’Etat roumain accordera jusqu’au 31 mai des primes à la casse substantielles aux personnes physiques et morales ainsi qu’aux autorités qui souhaitent acheter des voitures neuves. Le budget alloué dépasse les 60 millions d’euros. Des fonds importants seront alloués aux bénéficiaires qui souhaitent acheter des véhicules électriques et hybrides. La prime à la casse standard est de 1 200 euros et respectivement de 9 000 euros si le bénéficiaire souhaite envoyer à la casse deux vieux véhicules. Aux primes à la casse viennent s’ajoutent d’autres bonus et dans le cas des véhicules électriques, l’Etat offre quelque 10 000 euros. Aux dires des représentants de l’Association des constructeurs européens d’automobiles, la Roumanie est désormais leader européen de la hausse des ventes de véhicules électriques. Durant le premier trimestre de l’année 2022, plus de 2 000 véhicules ont été vendus en Roumanie, ce qui constitue une avancée de 400 % par rapport à la même période de l’année dernière.
Nuit des musées — La Nuit des musées sera marquée dans la nuit de samedi à dimanche dans 87 localités de Roumanie dans le cadre de plus de 200 événements culturels. En Roumanie, une soixantaine de sites culturels et espaces non conventionnels participent à la manifestation culturelle la plus ample après la pandémie de Covid. La mairie de la Capitale ouvre les portes de son palais et accueille une série d’événements dans le cadre duquel les visiteurs pourront redécouvrir l’histoire et l’architecture du bâtiment, mais aussi une série d’histoires sur la ville par le biais d’expositions, d’une projection de films et d’une installation vidéo. A travers le pays, les sites touristiques les plus convoités, tels le château de Bran, le château de Peleş et la citadelle de Făgăraş ouvrent leurs portes aux touristes qui y découvriront toute sorte de surprises. La Nuit des musées est un événement qui se déroule à travers l’Europe.
Recensement — La première étape du recensement de la population et des logements de Roumanie, soit l’auto-recensement en ligne, est prolongée de deux semaines, soit jusqu’au 27 mai — a-t-il été annoncé vendredi à Bucarest. Cette décision survient après que, cette dernière semaine, la moyenne des questionnaires finalisés se soit montée à environ 450 000 par jour. Jusqu’ici, plus de 8,4 millions de Roumains ont rempli les formulaires en ligne. Pour les personnes qui ne souhaitent pas ou ne peuvent pas compléter les documents, des recenseurs se déplaceront à leur domicile du 31 mai au 17 juillet prochains. Rappelons que le recensement de la population et des logements de Roumanie a commencé le 14 mars dernier. Initialement, il aurait dû avoir lieu l’année dernière, mais il a été ajourné en raison de la pandémie. Cette action a lieu une fois tous les dix ans et elle est nécessaire pour avoir des statistiques officielles, nationales et européennes.
République de Moldova — La première ministre de la République de Moldova, Natalia Gavriliţă, a envoyé aux représentants de l’UE la deuxième partie du formulaire d’adhésion à l’UE de son pays. « La République de Moldova a trop tardé à assumer fermement ce chemin, et le gouvernement que je dirige est décidé de rattraper ces retards et d’accélérer les processus, pour que notre pays puisse occuper la place qu’il mérite au sein de la famille des pays libres, dans la famille des pays européens », a déclaré la responsable moldave. Pour rappel, début mars, la présidente moldave, Maia Sandu, avait signé la demande d’adhésion de Chişinău à l’UE. La première partie du formulaire d’adhésion a été envoyée à Bruxelles le 22 avril.