13.05.2021 (mise à jour)
Restrictions – La
Roumanie reste en état d’alerte pour encore un mois. Pourtant de nouvelles
mesures de relâchement sont entrées en vigueur. La participation à des processions
et des pèlerinages religieux est désormais permise, mais les normes de
protection sanitaire doivent toujours être observées. Par ailleurs, Le
président roumain Klaus Iohannis a eu jeudi une réunion de travail avec le
premier ministre Florin Cîţu et plusieurs membres du gouvernement, le chef du
département des situations d’urgence, Raed Arafat et la directrice du Centre
national de suivi et contrôle des maladies transmissibles de l’Institut
national de Santé Publique, Adriana Pistol. Les pourparlers ont porté sur la
levée des restrictions imposées dans le contexte de la pandémie de coronavirus.
Ainsi, a-t-il été décidé, qu’à compter du 15 mai, le port du masque de
protection n’est plus obligatoire à l’extérieur, à l’exception des marchés, des
foires et des arrêts de transport en commun. De même, le couvre-feu imposé
durant la nuit sera levé. Les opérateurs économiques peuvent revenir à leurs
horaires habituels de fonctionnement. Les activités sportives sont à nouveau
permises, mais avec 25% des places disponibles pour le public. Puis, à compter
du 1er juin, il sera possible d’organiser des fêtes de mariage, de
baptême et des repas festifs, avec un maximum de 70 participants en plein air,
et 50 participants à l’intérieur.
Newsroom, 13.05.2021, 19:56
Restrictions – La
Roumanie reste en état d’alerte pour encore un mois. Pourtant de nouvelles
mesures de relâchement sont entrées en vigueur. La participation à des processions
et des pèlerinages religieux est désormais permise, mais les normes de
protection sanitaire doivent toujours être observées. Par ailleurs, Le
président roumain Klaus Iohannis a eu jeudi une réunion de travail avec le
premier ministre Florin Cîţu et plusieurs membres du gouvernement, le chef du
département des situations d’urgence, Raed Arafat et la directrice du Centre
national de suivi et contrôle des maladies transmissibles de l’Institut
national de Santé Publique, Adriana Pistol. Les pourparlers ont porté sur la
levée des restrictions imposées dans le contexte de la pandémie de coronavirus.
Ainsi, a-t-il été décidé, qu’à compter du 15 mai, le port du masque de
protection n’est plus obligatoire à l’extérieur, à l’exception des marchés, des
foires et des arrêts de transport en commun. De même, le couvre-feu imposé
durant la nuit sera levé. Les opérateurs économiques peuvent revenir à leurs
horaires habituels de fonctionnement. Les activités sportives sont à nouveau
permises, mais avec 25% des places disponibles pour le public. Puis, à compter
du 1er juin, il sera possible d’organiser des fêtes de mariage, de
baptême et des repas festifs, avec un maximum de 70 participants en plein air,
et 50 participants à l’intérieur.
Tout
cela dans le contexte où plus 3 millions 700 mille Roumains ont déjà été
vaccinés, deux tiers d’entre eux ayant reçu les deux doses. En même temps,
l’ensemble du territoire de la Roumanie se trouve désormais dans le scénario
dit vert, avec moins de 1,5 cas de contaminations sur 1000 habitants dépistés
en 14 jours. L’épidémie recule visiblement, constate le Groupe de communication
stratégique. A Bucarest, la capitale, le taux d’infection est de 1,42 cas.
Jeudi 953 nouveaux cas de coronavirus ont été rapportés en Roumanie ainsi que
75 décès survenus en 24 heures. A l’heure où l’on parle 829 malades de Covid
sont en soins intensifs.
Stratégie -
Le gouvernement de Bucarest a approuvé jeudi la Stratégie nationale et le Plan
d’actions afférent pour prévenir et lutter contre l’antisémitisme, la
xénophobie, la radicalisation et le discours de haine. Selon Alexandru
Muraru, conseiller honoraire du premier ministre, la Roumanie dispose désormais
de mesures concrètes, avec des financements et des délais clairs, un plan qui
tient compte du contexte international et de la réalité intérieure. Il a fallu
2 ans pour élaborer ce document, 20 institutions nationales y ont contribué,
dont 5 ministères – celui de l’Education, des AE, de la Justice, de l’Intérieur
et de la Culture. « Tolérance zéro pour les menaces à caractère antisémite
ou xénophobe pour les radicalisations, pour les discours de haine, pour les
différentes formes d’intolérance, de discrimination, de violence politique ou
symbolique », c’est le message que le gouvernement roumain souhaite
transmettre par cette Stratégie, lit-on dans un communiqué.
Relance
et Résilience – La Roumanie déposera un Plan national de relance (PNRR) et de
résilience pour la somme allouée de 29,2
milliards d’euros, a fait savoir le premier ministre roumain Florin Cîţu,
jeudi, à l’issue de la réunion de son cabinet. Il a présenté à la Commission
européenne la manière dont PNRR contribuera à soutenir la croissance économique
et les réformes dans la période à venir, parmi elles : les pensions de
retraite, la fiscalité, la réduction des émissions de carbone, le passage à
l’énergie verte. Les crédits sont une autre composante du Plan, que la Roumanie
s’assumera, a précisé le premier ministre. A son avis, le principal défi de ses
ministres dans les deux semaines à venir c’est d’avancer des projets techniques
détaillés, à même de recevoir un avis positif de la part de la Commission
européenne. Ces deux dernières années, le niveau de conformation des Roumains
en ce qui concerne les taxes et les impôts a augmenté, ce qui témoigne de la
prédictibilité de la politique fiscale, a encore déclaré Florin Cîţu. A
son tour, le ministre des Investissements et des projets
européens, Cristian Ghinea, a fait savoir que toutes les compagnies d’Etat
devaient passer par un audit et par un processus de professionnalisation. Pour
ce faire, un département spécial sera créé, en charge de la politique d’Etat
concernant ces entités, a-t-il encore ajouté.
Corruption -
L’ancien maire du 5e arrondissement de la capitale roumaine,
Bucarest, Marian Vanghelie, a écopé jeudi d’une peine de prison ferme de 11 ans
et 8 mois dans un procès de corruption. La décision du tribunal n’est pas
définitive. Le tribunal l’oblige également à payer des dommages matériaux de
plus de 15 millions d’euros, à la mairie de son arrondissement. Pour rappel,
Marian Vanghelie avait été déféré à la justice en 2015 pour 9 infractions
d’acceptation de pots-de-vin et abus de fonction et 7 infractions de
blanchiment d’argent. Selon les procureurs anticorruption, entre 2006 et 2014,
lorsqu’il était maire du 5e arrondissement de Bucarest, Marian
Vanghelie avait demandé et reçu des avantages matériels illicites d’environ 30
millions d’euros. Ancien membre du Parti Social-Démocrate, il a été maire du
secteur mentionné de 2000 à 2016. Il s’était porté candidat aussi au scrutin de
2020, pourtant sans succès.
Météo
– Dans les 24 prochaines heures, en Roumanie, le temps sera instable sur le
nord où l’on attend de la pluie, des orages et de la grêle par endroits. Les
maxima iront jusqu’à 25 degrés.