13.02.2017 (mise à jour)
Référendum — Le Parlement de Bucarest a donné, lundi, un avis positif à la demande du président de la Roumanie, Klaus Iohannis, d’organiser un référendum au sujet de la lutte contre la corruption. La décision a été prise à l’unanimité. Rappelons-le, le 24 janvier dernier, le président Iohannis avait déclenché une procédure visant l’organisation de ce référendum, le législatif disposant de 20 jours pour donner son avis, qui est consultatif. Si cette date butoir était dépassée, le chef de l’Etat pouvait initier les démarches pour une consultation populaire même sans disposer de l’avis du Parlement. Selon la loi, le président de la Roumanie décidera, par décret, de la date quand le référendum sera organisé et de la question qui sera adressée à la population.
România Internațional, 13.02.2017, 19:17
Référendum — Le Parlement de Bucarest a donné, lundi, un avis positif à la demande du président de la Roumanie, Klaus Iohannis, d’organiser un référendum au sujet de la lutte contre la corruption. La décision a été prise à l’unanimité. Rappelons-le, le 24 janvier dernier, le président Iohannis avait déclenché une procédure visant l’organisation de ce référendum, le législatif disposant de 20 jours pour donner son avis, qui est consultatif. Si cette date butoir était dépassée, le chef de l’Etat pouvait initier les démarches pour une consultation populaire même sans disposer de l’avis du Parlement. Selon la loi, le président de la Roumanie décidera, par décret, de la date quand le référendum sera organisé et de la question qui sera adressée à la population.
Lettre — Le président roumain Klaus Iohannis a adressé une lettre au premier ministre Sorin Grindeanu, lui demandant une rencontre au sujet de la Loi du budget de l’Etat pour 2017 et de la Loi portant budget de la sécurité sociale. Le ministre des Finances, Viorel Ştefan, est lui aussi invité à cette discussion. Le chef de l’Etat doit décider au sujet de la promulgation de ces deux projets approuvés par le Parlement. Avant l’adoption du budget, M Iohannis avait exprimé son inquiétude au sujet d’un dépassement possible du plafond de déficit imposé par l’UE, de 3%, estimant que le budget avait été construit sur une croissance économique beaucoup trop optimiste. Le président a demandé que l’allocation pour l’armée, de 2% du PIB, soit respectée, conformément à l’engagement de la Roumanie vis-à-vis de l’OTAN.
Electricité — La Roumanie est contrainte de recourir à des importations pour assurer sa consommation d’électricité, indique Transelectrica, la compagnie nationale de transport de l’électricité, dans un post. Le grand froid des derniers temps a mené à des valeurs de consommation record, tant pour le gaz que pour l’électricité. Lundi matin, l’électricité produite en Roumanie, soit environ 8.600 MW, n’a plus pu assurer la demande de 9.100 MW. La différence a été assurée par des importations d’Ukraine, de Hongrie et de Serbie. A son tour, le ministère de l’Energie a annoncé, dans un communiqué, que la Roumanie n’enregistre pas de problèmes quant à assurer le nécessaire d’énergie par sa production interne, et en ce qui concerne les importations de lundi matin, elles ont été réalisées dans l’intérêt du consommateur final.
Ambassadeur — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu, a reçu lundi l’ambassadeur de Russie à Bucarest, Valeri Kuzmin, avec lequel il a discuté des relations bilatérales, mais aussi de la nécessité d’éviter « une rhétorique inadéquate dans les déclarations publiques ». Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu a souligné « l’importance d’une approche pragmatique dans les relations bilatérales, exprimant l’ouverture de la partie roumaine pour le dialogue ». L’officiel roumain a souligné que les engagements et les positions de la Roumanie au plan extérieur, notamment celles liées à l’appartenance de la Roumanie à la communauté de valeurs européennes et euro-atlantiques « sont des éléments de consensus profond au niveau de la société roumaine ». Récemment, le ministère des Affaires étrangères de Russie a accusé la Roumanie de ne pas être ouverte au dialogue, et Valeri Kuzmin a déclaré, entre autres, que la crise actuelle de Bucarest, engendrée par la modification des Codes pénaux, était un problème mineur.
Salaire — La Roumanie a un des salaires minimum nationaux les plus bas de l’UE, près de 322 euros après la majoration du 1er février, et elle ne dépasse que la Bulgarie, où le SMIC est à 235 euros — selon les données d’Eurostat. En janvier 2017, dix Etats membres de l’est de l’Union, avaient des salaires minimum en dessous de 500 euros par mois: la Bulgarie, la Roumanie, la Lettonie, la Lituanie, la République Tchèque, la Hongrie, la Croatie, la Slovaquie, la Pologne et l’Estonie. Selon Eurostat, le SMIC dépasse 1.000 euros par mois au Royaume Uni, en France, en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas, en Irlande et au Luxembourg.
Armée — 500 militaires américains ont été déployés ces jours-ci sur la base aérienne de Mihail Kogalniceanu, dans le sud-est de la Roumanie. Venus depuis la Pologne, les militaires américains participeront aux côtés de militaires roumains à une série d’exercices planifiés pour cette année. Les forces américaines déployées pendant neuf mois en Roumanie font partie de la 3e division blindée, basée à Fort Carson au Colorado, aux Etats-Unis. Ce déploiement est censé renforcer le flanc oriental de l’OTAN et il fait partie de l’opération Atlantic Resolve, un programme d’exercices militaires qui réunit plusieurs Etats membres de l’Alliance de cette région de l’Europe.
Vérification — Le Parquet général a demandé, lundi, à l’Agence nationale d’intégrité de vérifier le patrimoine de l’ancien président de la Roumanie, Traian Băsescu. La demande des procureurs fait suite au traitement du dossier de blanchiment d’argent qui visait Traian Băsescu. Le dossier a été classé sans suite au sujet de cette infraction pour laquelle une information judiciaire de l’ancien président avait été ouverte. Il a été constaté qu’il n’y avait pas de preuves pour un quelconque fait pénal qui aurait pu conduire au blanchiment d’argent. Les procureurs ont toutefois décidé de disjoindre de cette enquête une autre liée à un faux dans les déclarations de patrimoine et de demander à l’Agence nationale d’intégrité de vérifier les déclarations de patrimoine déposées au début de l’année 2000 par l’ancien chef de l’Etat roumain.
Tennis — La joueuse roumaine de tennis Simona Halep se maintient en quatrième position mondiale. Selon la WTA, qui vient de publier un classement mis à jour, le top 100 des meilleures joueuses au monde inclut aussi Irina Begu (28e), Monica Niculescu (39e) et Sorana Cârstea (62e). Par ailleurs, l’équipe de roumaine de Fed Cup a été vaincue la semaine dernière à Bucarest par la Belgique sur le score de 3 matchs à 1. La Fed Cup est la version féminine de la Coupe Davis.