12.07.2024 (mise à jour)
Une vague de chaleur extrême s’est installée en Roumanie avec une alerte code rouge concernant samedi la plupart de territoire en raison des températures qui pourraient dépasser les 41 degrés. / Le gouvernement de Bucarest a modifié le décret d’urgence visant le dépistage des drogues sur la route/ La Chambre des députés de Bucarest a été convoquée lundi en session extraordinaire pour adopter des modifications législatives à la loi autorisant l’abattage des ours bruns en Roumanie.
Newsroom, 12.07.2024, 19:08
Canicule – Vendredi, plusieurs départements du centre, du nord et du sud-est de la Roumanie étaient placés alerte code jaune à la canicule, avec des températures maximales de 36 degrés. Une vigilance orange à la grande chaleur était en vigueur sur le reste du territoire roumain, où les thermomètres ont grimpé jusqu’à 40 degrés. Samedi et dimanche, le centre, le nord et le sud-est du pays sera concerné par une alerte orange à la canicule, tandis que le reste du pays sera concerné par une alerte rouge, avec un pic de température de 41 degrés. C’est l’alerte code rouge la plus répandue jamais enregistrée en Roumanie. Les autorités nationales et locales se préparent pour faire face aux conséquences négatives entraînées par les grandes chaleurs. Dans plusieurs localités des points de premiers secours ont été mis en place où les gens puissent se mettre à l’abri du soleil et s’hydrater. A cause de la canicule des restrictions de circulation pour les poids-lourds seront en vigueur dans les jours à venir. Par conséquent, les véhicules dépassant les 7 tonnes et demie ne pourront plus circuler ce weekend entre 10h et 22h sur les autoroutes, les routes express et les routes nationales des 28 départements concernés par l’alerte code rouge, On attend 40 degrés samedi à Bucarest.
Salaire – Le salaire moyen net en Roumanie a baissé d’1,9%, soit de 99 lei, entre avril dernier et mai 2024, quand il s’est situé à 5 118 lei nets par mois, soit quelque 1 025 euros, informe INS vendredi. En mai dernier, le salaire mensuel brut a été 8 355 lei, de 2,1% plus petit qu’en avril. Les montants les plus significatifs du salaire moyen net appartiennent aux salariés du domaine des Technologies de l’Information, 11 253 lei nets par mois et les plus réduits à ceux qui travaillent dans l’industrie du textile, avec 2 784 lei.
Chauffeurs – Le gouvernement de Bucarest a modifié le décret d’urgence visant le dépistage des drogues sur la route, après que la société civile a sévèrement critiqué la loi en question. Les responsables roumains ont décidé que dans la situation où le résultat des analyses de sang n’est pas prêt en trois jours tout au plus, le chauffeur concerné se verra remettre le permis de conduire. Les autorités ont précisé que les policiers auront le droit de réclamer un prélèvement seulement en cas d’évidence de la présence des substances illégales. En cas de positivité du teste, le chauffeur concerné se verra suspendre le permis et une enquête sera lancée.
Ours – La Chambre des députés de Bucarest a été convoquée lundi en session extraordinaire pour adopter des modifications législatives à la loi autorisant l’abattage des ours bruns en Roumanie. Le pays pourra procéder à tuer 500 ours dans les régions où leur nombre est tel que les animaux mettent en danger la vie des gens. Quelque 8000 ours bruns vivent actuellement dans les forêts roumaines, mais les sources de nourriture suffisent seulement pour la moitié d’entre eux, a affirmé sur Radio Roumanie, l’ancien ministre de l’Environnement, Tánczos Barna. Cette question a été remise sur le tapis après la mort dramatique d’une randonneuse de 19 ans tuée par un ours brun en Roumanie.
« Minériade » – L’ancien premier ministre roumain de gauche, Petre Roman, a été convoqué ce matin par le Parquet général dans l’affaire de la descente des mineurs sur Bucarest de juin 1990, dans laquelle il est accusé de crime contre l’humanité. En outre, l’ancien chef de l’Etat roumain, Ion Iliescu, l’ancien vice premier ministre, Gelu Voican Voiculescu et l’ancien directeur des renseignements intérieurs roumains, Virgil Măgureanu sont accusés dans le même dossier. Les procureurs doivent recommencer l’enquête à partir de zéro, après que les preuves recueillies par les enquêteurs ont été annulées devant le tribunal. Ils accusaient les responsables politiques de l’époque d’avoir préparé les 11 et 12 juin 1990, une oppression en force des manifestants réunis Place de l’Université et qui protestaient pacifiquement contre le pouvoir en place. Des forces du ministère de l’Intérieur, de la Défense nationale et du Service roumain de Renseignement, appuyées par plus de 10.000 mineurs et ouvriers venus de toute la Roumanie, auraient été impliquées illégalement dans les représailles. Selon le Parquet militaire, le bilan des représailles déclenchées le 13 juin 1990 contre les protestataires a comporté quatre personnes abattues par des coups de feu, deux personnes violées, 1388 autres frappées et 1250 privées de liberté.