12.07.2015 (mise à jour)
Politique — Le premier ministre roumain Victor Ponta, chef du Parti social-démocrate depuis février 2010, a posté sur les réseaux sociaux, un message annonçant sa décision de ne plus assumer de fonctions de direction du parti jusqu’au moment où il serait en mesure de prouver son innocence face aux accusations dont il fait l’objet. M. Ponta affirme avoir pris cette décision car il veut éviter des effets négatifs sur le parti. Début juin, la Direction nationale anti-corruption avait informé le premier ministre qu’il était poursuivi pour faux en écriture, complicité d’évasion fiscale et blanchiment d’argent, des faits qu’il aurait commis à l’époque où il était avocat. Les accusations sont associées à une affaire impliquant son collègue de parti, le sénateur Dan Sova, ancien ministre des transports au gouvernement Ponta. Le premier ministre s’est rendu ultérieurement en Turquie, où il s’est fait opérer au genou. M. Ponta est rentré à Bucarest et a repris ses attributions la semaine dernière.
Newsroom, 12.07.2015, 19:40
Politique — Le premier ministre roumain Victor Ponta, chef du Parti social-démocrate depuis février 2010, a posté sur les réseaux sociaux, un message annonçant sa décision de ne plus assumer de fonctions de direction du parti jusqu’au moment où il serait en mesure de prouver son innocence face aux accusations dont il fait l’objet. M. Ponta affirme avoir pris cette décision car il veut éviter des effets négatifs sur le parti. Début juin, la Direction nationale anti-corruption avait informé le premier ministre qu’il était poursuivi pour faux en écriture, complicité d’évasion fiscale et blanchiment d’argent, des faits qu’il aurait commis à l’époque où il était avocat. Les accusations sont associées à une affaire impliquant son collègue de parti, le sénateur Dan Sova, ancien ministre des transports au gouvernement Ponta. Le premier ministre s’est rendu ultérieurement en Turquie, où il s’est fait opérer au genou. M. Ponta est rentré à Bucarest et a repris ses attributions la semaine dernière.
Visite — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, fera ces lundi et mardi sa première visite en Espagne, où il aura des entretiens avec le roi Philippe VI et avec le premier ministre Mariano Rajoy. Le chef de l’Etat roumain rencontrera également des représentants du milieu espagnol des affaires et de la diaspora roumaine. L’Institut national de la statistique de Bucarest fait état de quelque 750 mille ressortissants roumains vivant en Espagne à la fin de l’année dernière, la plus importante communauté immigrée dans ce pays. Parmi les contacts bilatéraux de haut niveau, l’agence de presse espagnole EFE mentionne la visite à Bucarest du ministre ibérique des affaires étrangères, José Manuel García-Margallo, en mai 2013, ainsi que les visites à Madrid du premier ministre roumain, Victor Ponta, en juillet de la même année, et du ministre roumain des affaires étrangères, Titus Corlătean, en mars 2014.
Union — Les jeunes moldaves partisans de l’union de leur pays avec la Roumanie sont arrivés ce dimanche à Bucarest, une semaine après leur départ de Chisinau. Ils sont venus demander aux autorités roumaines de trouver des solutions pour que la réunification des deux Etats ait lieu le plus rapidement possible. Partis à pied de leur capitale, les jeunes moldaves sont entrés en Roumanie, samedi, par le point de frontière Ungheni, où ils ont été accueillis par des milliers de gens venus des toutes les régions de la Roumanie. Le voyage vers Bucarest a continué à bord du train appelé « de l’union ». Les jeunes ont apporté au président Klaus Iohannis la Déclaration d’union, adoptée le 5 juillet par 30 mille citoyens de République de Moldova, lors d’un grand rassemblement national. L’événement s’est déroulé sur les lieux où avaient été organisées les amples protestations anti-soviétiques de 1989-1990 et où, en août 1991, un autre grand rassemblement national saluait la proclamation par le Parlement de Chisinau de l’indépendance envers Moscou. A Bucarest, la marche des unionistes a été saluée par le président Klaus Iohannis et par le premier ministre Victor Ponta. Rappelons que l’actuelle République de Moldova a été créée sur une partie des territoires de l’est de la Roumanie, annexés par l’URSS en 1940, suite à un ultimatum.
Réunion — Les ministres des finances de la zone euro ont rédigé ce dimanche une liste de conditions supplémentaires à remplir par le gouvernement grec avant d’entamer les négociations sur le troisième programme d’assistance financière, informent les agences Reuters et AFP, qui citent des sources européennes. Il s’agit, pour Athènes, de modifier la TVA et le régime des retraites, d’élargir la base d’imposition pour augmenter les recettes budgétaires et d’accroître l’indépendance de l’Office national de la statistique (Elstat). Dimanche soir, les leaders de la zone euro devraient décider du début des négociations avec Athènes. Le sommet d’urgence des 28 chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE, prévu pour ce dimanche à Bruxelles, a été annulé.