12.04.2016
Président – Le président roumain, Klaus Iohannis, a entamé des consultations avec les partis parlementaires au sujet de la législation sur la sécurité nationale. Le chef de l’Etat souhaite obtenir leur consensus avant l’organisation de débats publics à ce sujet. Aujourd’hui, M Iohannis doit s’entretenir avec les représentants du Parti social-démocrate, du Parti national libéral et de l’Union démocratique des Magyars de Roumanie. Le leader social-démocrate Liviu Dragnea a déclaré que son parti soutenait la capacité d’investigation de l’Etat roumain ajoutant également que les droits fondamentaux du citoyen ne devraient pas être affectés. Pour la co-présidente du Parti national libéral, Alina Gorghiu, l’amélioration de la législation relative à la sécurité nationale est devenue un objectif pour toute la classe politique roumaine, surtout sur la toile de fond de la menace terroriste à laquelle est confrontée l’Europe, y compris la Roumanie. Le leader de l’Union démocratique des magyars de Roumanie, Kelemen Hunor s’est lui aussi prononcé en faveur d’un équilibre entre le besoin de sécurité et le respect des droits et des libertés fondamentales. Le besoin de modifier les lois de sécurité nationale a récemment été signalé par le président roumain Klaus Iohannis, qui a déclaré que l’actuelle législation ne répondait plus au contexte sécuritaire actuel.
Newsroom, 12.04.2016, 14:03
Président – Le président roumain, Klaus Iohannis, a entamé des consultations avec les partis parlementaires au sujet de la législation sur la sécurité nationale. Le chef de l’Etat souhaite obtenir leur consensus avant l’organisation de débats publics à ce sujet. Aujourd’hui, M Iohannis doit s’entretenir avec les représentants du Parti social-démocrate, du Parti national libéral et de l’Union démocratique des Magyars de Roumanie. Le leader social-démocrate Liviu Dragnea a déclaré que son parti soutenait la capacité d’investigation de l’Etat roumain ajoutant également que les droits fondamentaux du citoyen ne devraient pas être affectés. Pour la co-présidente du Parti national libéral, Alina Gorghiu, l’amélioration de la législation relative à la sécurité nationale est devenue un objectif pour toute la classe politique roumaine, surtout sur la toile de fond de la menace terroriste à laquelle est confrontée l’Europe, y compris la Roumanie. Le leader de l’Union démocratique des magyars de Roumanie, Kelemen Hunor s’est lui aussi prononcé en faveur d’un équilibre entre le besoin de sécurité et le respect des droits et des libertés fondamentales. Le besoin de modifier les lois de sécurité nationale a récemment été signalé par le président roumain Klaus Iohannis, qui a déclaré que l’actuelle législation ne répondait plus au contexte sécuritaire actuel.
Protestation – Poursuite de la marche en direction de Bucarest des mineurs et des ingénieurs du Complexe énergétique Oltenia, dans le sud-ouest de la Roumanie. Une soixantaine de personnes, dont la majorité sont des représentants des syndicats envisagent de parcourir à pied les plus de 300 km jusqu’à la Capitale, où ils souhaitent protester devant le siège du gouvernement. Parmi les mécontentements des syndicalistes : la réduction des salaires et les licenciements collectifs prévus pour cet été, lorsque 2000 salariés seront remerciés. Par cette marche « du désespoir », comme l’appellent les syndicalistes, les salariés du Complexe énergétique Oltenia demandent également d’obtenir la modification des réglementations relatives au marché autochtone de l’énergie. Le Complexe Energétique Oltenia est une des entreprises publiques à produire des pertes immenses, alors qu’il y a seulement quatre ans, il était profitable. La production de ce géant énergétique peut couvrir jusqu’à 30% de la consommation intérieure d’électricité, mais les prix sont trois fois supérieurs à ceux du marché.
PNL – La direction du Parti National Libéral, principale formation de droite de Roumanie, doit choisir aujourd’hui un nouveau candidat à la mairie générale de la capitale, après que Ludovic Orban se soit retiré. Celui-ci a annoncé qu’il démissionnerait de ses fonctions de vice-président du PNL et de vice-président de la Chambre des Députés, après avoir été placé sous contrôle judiciaire, étant accusé d’abus d’influence pour prise illégale d’intérêts. Selon les procureurs de la Direction nationale anticorruption, Ludovic Orban aurait demandé 50.000 euros à un homme d’affaires, argent qu’il allait utiliser dans la campagne électorale qui doit démarrer en moins d’un mois. Les élections municipales de Roumanie auront lieu le 5 juin.
Droits de l’Homme – La Roumanie a été à nouveau condamnée par la Cour européenne des Droits de l’Homme et le pays doit payer 675 mille euros de dédommagements aux 45 personnes ayant réclamé l’absence d’une enquête dans le Dossier de la Révolution de 1989. Chacune de ces personnes recevra des dédommagements chiffrées à 15 mille euros. En février, la Roumanie a été aussi condamnée par la même Cour qui l’a obligée à payer 15 mille euros au membres d’une groupe de 17 personnes ayant perdu des membres de leur famille durant la révolte anti-communiste de 1989. Le principal point réclamé en 2014, lors de l’ouverture de tous ces procès réunis dans le cadre du dossier que la Cour européenne des Droits de l’Homme a solutionné aujourd’hui est lié à la tergiversation de l’enquête des procureurs militaires sur les événements de décembre 1989. Rappelons-le le dossier de la Révolution a été rouvert la semaine dernière. Selon les statistiques officielles, en décembre 1989 plus de 1100 personnes ont été tuées et environ trois mille blessées durant les événements de décembre 1989.
Dopage – L’athlète Mirela Lavric, 25 ans, une des meilleures sprinteuses de Roumanie a été dépistée positive au Meldonium, au Championnat mondial d’athlétisme en salle à Portland, aux Etats-Unis. La sportive roumaine avait décroché la médaille de bronze à la course de relais de cette compétition qui s’est déroulée au mois de mars de cette année, fait savoir le site sportif ProSport. Conformément à cette source, les sportives roumaines Mirela Lavric, Bianca Razor, Adelina Pastor et Andrea Miklos risquent de perdre leurs médailles. Mirelma Lavric, championne du monde juniors, est la première sportive roumaine dépistée positive au Meldonium, la même substance qu’a utilisée la fameuse joueuse de tennis Maria Charapova. Lavric compte parmi les athlètes roumaines les plus talentueuses de ces 10 dernières années, avec un riche palmarès, selon Prosport.