12.02.2014

Négociations – Les leaders de l’Union sociale-libérale, la coalition de centre-gauche, au pouvoir en Roumanie poursuivent aujourd’hui les négociations sur la nouvelle structure du gouvernement de Bucarest. Le premier ministre et leader du PSD, Victor Ponta, a proposé que le maire libéral de la ville de Sibiu, Klaus Johannis, devienne ministre de l’intérieur et vice-premier ministre. Victor Ponta souhaite que son gouvernement dispose aussi de quatre vice-premier ministres, représentant les quatre partis qui forment l’USL : le Parti national libéral, le parti social-démocrate, l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie et le Parti conservateur. Les fonctions de ministre des Finances, de la Santé et de l’Economie sont également vacants à l’heure actuelle.

România Internațional, 12.02.2014, 13:38

Négociations – Les leaders de l’Union sociale-libérale, la coalition de centre-gauche, au pouvoir en Roumanie poursuivent aujourd’hui les négociations sur la nouvelle structure du gouvernement de Bucarest. Le premier ministre et leader du PSD, Victor Ponta, a proposé que le maire libéral de la ville de Sibiu, Klaus Johannis, devienne ministre de l’intérieur et vice-premier ministre. Victor Ponta souhaite que son gouvernement dispose aussi de quatre vice-premier ministres, représentant les quatre partis qui forment l’USL : le Parti national libéral, le parti social-démocrate, l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie et le Parti conservateur. Les fonctions de ministre des Finances, de la Santé et de l’Economie sont également vacants à l’heure actuelle.

Economie — Les pays de l’est de l’UE souffrent en raison d’un déficit de la demande, provoqué par les mesures d’austérité et doivent trouver des moyens de stimuler la croissance économique, a affirmé le ministre roumain chargé du budget, Liviu Voinea, dans un article posté sur l’édition en-ligne de Financial Times. Le responsable roumain affirme que l’année dernière, la demande privée, moteur clé de la croissance économique, a connu une baisse de 3,9% du PIB en Slovénie, de 2,8% en Bulgarie et Hongrie, de 2,7% du PIB en Pologne et de 2,3% en Roumanie. Bucarest vient d’approuver un plan censé garantir les crédits des PMEs, chiffré à 500 millions d’euros.

Automobile – L’état du marché roumain de l’automobile est catastrophique, puisque 11.000 véhicules usés arrivent en Roumanie pour chaque véhicule neuf commercialisé. C’est ce qu’a déclaré Constantin Stroe, vice-président de Dacia Groupe Renault et président de l’Association des constructeurs automobiles de Roumanie, au Forum d’affaires France- Europe du sud-est, organisé à Bucarest. Selon lui, en 2013, les deux producteurs d’automobiles de Roumanie — Dacia et Ford — n’ont vendu que 20 mille véhicule sur une production totale de 410 mille unités. Pourtant, les exportations ont connu une évolution intéressante et les autos produites en Roumanie ont été commercialisés notamment en France, Allemagne, Algérie et Turquie. Les exportations de véhicules Ford et Dacia Groupe Renault ont progressé de 16.000 en 2004 à plus de 360.000 en 2013. Par ailleurs, Renault a annoncé qu’il n’envisage pas de quitter la Roumanie, où le groupe français a déjà investi plus de 2 milliards d’euros, mais que l’évolution de l’infrastructure joue un rôle crucial dans ses futurs projets. Cette annonce intervient après les déclarations du président roumain Traian Basescu qui avait affirmé que l’abandon de la construction du 4e corridor européen des transports impliquera la fermeture des lignes d’assemblage de Dacia groupe Renault à Pitesti dans le sud de la Roumanie.

Banque – Le premier ministre roumain Victor Ponta a affirmé aujourd’hui lors d’une réunion financière organisée par la Banque centrale, que cette institution compte parmi les quelques institutions roumaines qui se sont fait remarquer par leur professionnalisme et leur équidistance politique. Cette déclaration a été faite suite aux critiques lancées par le président roumain Traian Basescu selon lequel la Banque centrale s’était impliqué dans un projet électoral du gouvernement de Bucarest. Le chef de l’Etat a affirmé que l’idée de modifier les conditions de remboursement des mensualités aux crédits contractés par une partie de la population avait figuré parmi les sujets à l’agenda des négociations avec le FMI, sans que le chef de l’Etat, celui qui doit ratifier le document en soit informé. La semaine dernière, Victor Ponta avait annoncé l’introduction d’un schéma d’aides fiscales accordées aux Roumains dont les revenus sont inférieurs à la moyenne, afin de réduire à moitié leurs mensualités aux crédits bancaires pour une période de deux ans.

Visas – La Commission chargée des libertés civiles, de la Justice et des Affaires intérieures du parlement européen doit voter aujourd’hui la loi sur la libéralisation du régime des visas pour les ressortissants de la République de Moldova. Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Titus Corlatean a demandé aux parlementaires européens de ratifier l’Accord d’Association de la République de Moldova à l’UE en procédure d’urgence, avant le vote du Parlement européen prévu pour la fin du mois en cours. Les aspirations européennes de Chisinau sont soutenues aussi par la France. Son ministre des Affaires européennes Thierry Repentin a demandé l’élimination au plus vite des visas pour les citoyens de la République de Moldova.

Débats – La Roumanie organise aujourd’hui un débat avec des experts en politiques publiques et la conservation de la nature au sujet des fonds européens alloués pendant la période 2014 — 2020 au développement du capital naturel. Parmi les sujets à l’agenda de la réunion figurent aussi l’intégration de la nature dans les plans d’investissements, des exemples positifs et négatifs de dépense de l’argent européen mais aussi les bénéfices économiques pour les communautés locales. Les participants au débat parleront également des pas à suivre dans la mise en oeuvre de l’Accord de partenariat conclu entre la Roumanie et la Commission européenne.

Presse – La Roumanie est descendue de trois positions, de la 42e à la 45 e place, dans le classement mondial de la liberté de la presse que réalise chaque année Reporters sans Frontières. En tête de ce classement de 180 pays se trouve la Finlande, suivie par les Pays-bas, la Norvège, le Luxembourg, l’Andorre, le Lichtenstein, l’Islande, la Nouvelle Zélande et la Suède. Le Turkmenistan, la Corée du Nord et l’Erythrée occupent les trois dernières places du classement mondial de la liberté de la presse.

Foire – Une quarantaine de sociétés roumaines participent à la plus importante foire agricole et de produits organiques au monde, qui s’ouvre aujourd’hui en Allemagne à Nürnberg. Jeudi, l’Association des opérateurs de l’agriculture bio écologique, Bio România organisent une conférence avec le titre : la stratégie du Danube — une grande opportunité pour l’agriculture écologique d’Europe centrale et de l’est. A l’édition 2013 de la même foire, la Roumanie a été désignée « Pays de l’année ».