11.10.2018 (mise à jour)
Partenariat – Le président Klaus Iohannis a déclaré jeudi, lors de sa rencontre avec le président de l’Assemblée nationale de Séoul, Moon Hee-sang, que la Roumanie suivra avec la plus grande attention le dossier concernant le rapprochement entre l’UE et la Corée du Sud, dans le cadre de leur partenariat stratégique. C’était aussi l’occasion pour le chef de l’Etat roumain de mettre en évidence le caractère spécial des relations bilatérales, dans la mesure où la Corée du Sud fut le premier Etat asiatique avec lequel la Roumanie avait conclu un partenariat stratégique, 10 ans plus tôt. Par ailleurs, le président Iohannis a plaidé pour le rapprochement économique entre les deux pays, en ce y compris à travers les investissements coréens sur le marché roumain. L’officiel coréen a à son tour apprécié le partenariat commun.
Newsroom, 11.10.2018, 18:20
Partenariat – Le président Klaus Iohannis a déclaré jeudi, lors de sa rencontre avec le président de l’Assemblée nationale de Séoul, Moon Hee-sang, que la Roumanie suivra avec la plus grande attention le dossier concernant le rapprochement entre l’UE et la Corée du Sud, dans le cadre de leur partenariat stratégique. C’était aussi l’occasion pour le chef de l’Etat roumain de mettre en évidence le caractère spécial des relations bilatérales, dans la mesure où la Corée du Sud fut le premier Etat asiatique avec lequel la Roumanie avait conclu un partenariat stratégique, 10 ans plus tôt. Par ailleurs, le président Iohannis a plaidé pour le rapprochement économique entre les deux pays, en ce y compris à travers les investissements coréens sur le marché roumain. L’officiel coréen a à son tour apprécié le partenariat commun.
Transnistrie — La Roumanie plaide pour un règlement pacifique, largement compréhensif et durable du conflit larvé existant dans la région séparatiste de Transnistrie, officiellement partie de la République de Moldova, a déclaré jeudi le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Melescanu. L’officiel roumain avait rencontré Franco Frattini, représentant spécial de l’OSCE pour le règlement de la situation en Transnistrie, et le nouveau chef de la mission de l’OSCE en République de Moldova, Klaus Neuekirch. Le chef de la diplomatie roumaine a souligné l’attention avec laquelle Bucarest suit la mise en œuvre des engagements pris par les autorités de Transnistrie concernant les écoles dont l’enseignement est réalisé en graphie latine.
Grèves — La Fédération des transporteurs roumains (FORT) a annoncé la reprise des activités dans tout le pays, après que la Commission des Transports de la Chambre des députés a annoncé qu’elle organisera le débat réclamé par les protestataires. Le transport interurbain de passagers avait été gravement perturbé jeudi dans presque la moitié des départements du pays. Les protestations ont éclaté suite à l’intention annoncée du ministère de tutelle de modifier les règles d’octroi des licences de transport, afin d’éviter une situation de monopole.
Santé – La ministre de la Santé, Sorina Pintea, a demandé jeudi un rapport actualisé concernant les stocks de traitement des patients malades du SIDA. Selon la ministre, il existe des dissonances entre les déclarations fournies par les coordinateurs des programmes publics de santé et les informations parues dans les médias sur la crise que traverse le domaine. Les autorités affirment que 250 nouveaux cas de malades porteurs du VIH, dont une majorité d’hommes, ont été dépistés entre janvier et juin 2018. La Roumanie compte à l’heure actuelle douze mille malades porteurs du VIH.
Défense — La Roumanie est, aux côtés de la Pologne, l’un des principaux piliers du flanc oriental de l’Alliance en matière de sécurité régionale, a précisé le ministre roumain de la Défense nationale, Mihai Fifor. Bucarest attache un intérêt particulier à la mise en place des décisions adoptées lors du sommet de l’Alliance de juillet dernier. Et lui d’ajouter que, dans la perspective de la future présidence roumaine à la tête de l’UE, Bucarest se dit prêt à se pencher sur le renforcement des relations transatlantiques à travers le développement de la politique européenne de défense.
Francophonie (de notre corresponsdante sur place, Ileana Ţăroi) – Le 17e Sommet de la Francophonie a été inauguré ce jeudi à Erevan, capitale de l’Arménie. Lancée par le premier ministre arménien Nikol Pashinyan, la cérémonie d’ouverture a alterné, pendant quatre heures, des interventions d’une bonne douzaine de chefs d’Etats et de gouvernements, dont le président français Emmanuel Macron, et le premier ministre canadien, Justin Trudeau, et des moments qui ont mis en exergue les principales directions d’action de la Francophonie en faveur notamment des jeunes et des femmes. La Roumanie y est représentée par une délégation dirigée par Mme Ana Birchall, vice-première ministre en charge des projets stratégiques du gouvernement de Bucarest. Dernière à s’adresser à la salle, la Secrétaire générale de l’OIF, Michaëlle Jean, a tout d’abord rendu un hommage appuyé au pays hôte, l’Arménie. Elle a ensuite rappelé la richesse de lecture du thème de l’actuel Sommet : « Vivre ensemble, dans la solidarité, le partage des valeurs humanistes et le respect de la diversité — source de paix et de prospérité pour l’espace francophone ». Sa conclusion a été tranchante : « Le moment est venu, pour nous, comme pourtant d’autres organisations multilatérales, de choisir entre réagir ou laisser faire, progresser ou régresser. Et disons-nous bien que l’immobilisme, l’atermoiement et les compromis sont déjà une forme de régression, car une organisation qui ruse avec les valeurs et les principes est déjà une organisation moribonde. Messieurs les chefs d’Etats et de gouvernements, il ne dépend que de vous que ce 17e Sommet, tenu sur cette terre de mémoire, d’espoir et de renaissance, devienne le symbole lumineux de l’avenir que nous voulons pour et avec les jeunes générations », a conclu Michaëlle Jean son intervention à la cérémonie d’ouverture du Sommet de la Francophonie. Une cérémonie par-dessus tout émouvante, car veillée par l’esprit de Charles Aznavour, que tous les Arméniens espéraient voir et écouter chanter à Erevan, en ce 11 octobre.
Classement — Dans son nouvel indice du capital humain, la Banque Mondiale place la Roumanie en dernière position parmi les autres pays européens. Calculé en fonction de plusieurs facteurs tels la santé, l’éducation ou encore les chances de survie, l’indice est en étroite liaison avec le potentiel de croissance économique des 157 pays étudiés. L’indice du capital humain mesure entre autres, le taux de la mortalité infantile des enfants de moins de 5 ans et les retards de croissance provoqués par la malnutrition. La Roumanie se situe 67ème dans le classement général et la dernière d’Europe.
Mémorandum — L’université de Craiova n’a aucune intention de signer quelque mémorandum que ce soit avec l’Académie diplomatique du ministère russe des Affaires étrangères, a annoncé jeudi l’établissement en question. Ce dernier précise qu’il n’a reçu aucune demande de collaboration de la part du ministère russe ou de la part d’autres institutions de Russie, à l’exception des institutions académiques. La réaction survient dans le contexte de l’annonce faite par les Affaires étrangères russes, d’envisager la création d’une Commission mixte russo-roumaine dans les domaines de la diplomatie publique et du dialogue culturel et scientifique. La création de ladite Commission était initialement prévue dans le Mémorandum que l’Académie diplomatique russe et l’Université de Craiova envisageaient de signer lors de l’anniversaire de 140 ans depuis que la Roumanie et la Russie ont noué leurs premières relations diplomatiques.
Marché automobile — 107 mille nouvelles immatriculations ont été enregistrées les 6 premiers mois de l’année, soit une croissance de 35% rapportée à la même période de l’année précédente, ont annoncé jeudi les autorités responsables. En même temps, selon ces dernières, les nouvelles immatriculations des voitures d’occasion ont baissé de 17% sur la période, s’élevant à 347 mille unités. A la fin de l’année dernière, le parc auto roumain comptait plus de 7,6 millions d’unités, dont 1,3 millions immatriculées à Bucarest.