11.06.2020 (mise à jour)
Coronavirus en Roumanie — En Roumanie, le dernier bilan de l’épidémie de Covid-19 a dépassé les 21.000 cas d’infection au SARS-CoV-2, dont plus de 15.200 malades guéris, et de 1.369 décès. Plus de 3.300 Roumains vivant à l’étranger ont été dépistés positifs au nouveau coronavirus et 114 d’entre eux ont perdu la vie. Dans ce contexte, le président Klaus Iohannis a appelé les parlementaires de Bucarest à approuver la prolongation de l’état d’alerte, qui expire la semaine prochaine, en l’absence d’une baisse significative du nombre de nouveaux cas d’infection. Les groupes politiques parlementaires négocient en ce moment une formule législative relative à cette prolongation, alors que plusieurs partis politiques se sont déclarés mécontents de la proposition faite par le gouvernement libéral. Le Parti social-démocrate, principale formation de l’opposition, n’est pas d’accord que la prolongation se fasse sous la forme des 30 derniers jours.
Newsroom, 11.06.2020, 18:49
Coronavirus en Roumanie — En Roumanie, le dernier bilan de l’épidémie de Covid-19 a dépassé les 21.000 cas d’infection au SARS-CoV-2, dont plus de 15.200 malades guéris, et de 1.369 décès. Plus de 3.300 Roumains vivant à l’étranger ont été dépistés positifs au nouveau coronavirus et 114 d’entre eux ont perdu la vie. Dans ce contexte, le président Klaus Iohannis a appelé les parlementaires de Bucarest à approuver la prolongation de l’état d’alerte, qui expire la semaine prochaine, en l’absence d’une baisse significative du nombre de nouveaux cas d’infection. Les groupes politiques parlementaires négocient en ce moment une formule législative relative à cette prolongation, alors que plusieurs partis politiques se sont déclarés mécontents de la proposition faite par le gouvernement libéral. Le Parti social-démocrate, principale formation de l’opposition, n’est pas d’accord que la prolongation se fasse sous la forme des 30 derniers jours.
Corruption — Six Roumains sur dix affirment que la corruption affecte leur vie au quotidien, indique le plus récent Eurobaromètre — un sondage d’opinion réalisé dans l’Union européenne en décembre 2019 et rendu public ce mercredi. Par rapport à l’année 2017, c’est une baisse de 4%, mais ce chiffre est tout de même deux fois supérieur à la moyenne européenne. Huit Roumains sur dix considèrent que la corruption est largement répandue dans leur pays, cette perception étant relativement proche de celle communautaire. Selon le sondage, une majorité considérable des Européens (69%) considère que la corruption est inacceptable. C’est le Portugal qui enregistre le plus fort rejet de la corruption par la population (88%), tandis que la Hongrie affiche le pourcentage le plus faible (38%). En Roumanie, 48% de la population rejette la corruption.
Universités — L’Université de Bucarest et l’Université « Babeş-Bolyai » de Cluj-Napoca (nord-ouest) sont les seuls établissements d’enseignement supérieur de Roumanie présents au classement QS 2020 – Quacuarelly Symonds World University Rankings 2020, le plus connu classement global des universités en fonction des domaines d’étude et de recherche. Plus de 1.000 établissements universitaires du monde entier y sont évalués du point de vue de la réputation académique, de celle d’employeur, du nombre d’étudiants et de celui de citations des facultés, des facultés internationales et des étudiants internationaux. Pour ce qui est du classement par domaines fondamentaux, l’Université de Bucarest est présente dans dix domaines et sous-domaines, sur les 53 analysés. Pour le domaine « sciences de la nature » et le sous-domaine « langue et littérature anglaises », elle est la seule université de Roumanie à figurer au classement QS. L’UB est aussi l’unique établissement universitaire roumain présent au classement QS-University Ranking by Subject 2020, dans le sous-domaine « linguistique ».
Justice — Le dossier de la « Descente des mineurs » traîne depuis 30 ans, et les coupables pour les pertes de vies humaines et pour les 1.000 victimes sont encore inconnus, a souligné jeudi le président Klaus Iohannis, lors d’une rencontre avec les représentants de l’Université de Bucarest, marquant les trois décennies depuis le phénomène appelé Place de l’Université. La Minériade du 13-15 juin 1990, comme on l’a appelée, a mis fin à une ample manifestation à Bucarest contre le pouvoir de gauche installé après la chute de la dictature communiste, en décembre 1989. Après des confrontations violentes, le 13 juin, entre les forces de l’ordre et les protestataires réunis Place de l’Université, des mineurs de la Vallée du Jiu sont arrivés dans la capitale. Ils sont intervenus brutalement contre les protestataires et ont saccagé les sièges des partis d’opposition ou de plusieurs facultés. Six personnes ont perdu la vie, alors qu’un millier ont été arrêtés de manière abusive. Dans le dossier de la Minériade, Ion Iliescu, le premier président du pays après la révolution, compte parmi les accusés.
Migrants — Dix migrants afghans, dont trois enfants, ont été interpellés par les agents de la police aux frontières de Roumanie, lorsqu’ils tentaient de franchir la frontière avec la Hongrie, à Nădlac. Les migrants ont déclaré qu’ils voulaient se rendre dans les Etats de l’ouest de l’Europe. Une enquête est ouverte pour tentative de franchissement illégal de la frontière d’Etat.
Rapatriement — 77 citoyens roumains qui se trouvaient sur le territoire de l’Arabie saoudite et qui ont été affectés par les restrictions du transport aérien dans le contexte de la pandémie de Covid-19 sont rentrés au pays, suite à l’action conjointe des ministères des Affaires étrangères, des Transports et de l’Intérieur. Selon la diplomatie de Bucarest, les démarches des autorités roumaines ont également permis le retour dans l’Etat de résidence ou de domicile de 13 citoyens serbes, 9 Bulgares, 2 Français, 2 Syriens, 1 Hongrois, un Jordanien, un Croate, un citoyens palestinien, un citoyen saoudien et un de Bosnie-Herzégovine. Le ministère roumain des Affaires étrangères souligne l’importance de vérifier attentivement, avant tout déplacement, les informations figurant sur le site du ministère relatives aux conseils et alertes de voyage ainsi que les informations présentes sur les pages Internet des missions diplomatiques et des offices consulaires de la Roumanie à l’étranger.