11.05.2017 (mise à jour)
Déclarations – 2017 marque le 10e anniversaire de l’adhésion de la Roumanie à l’UE, a déclaré le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, dans un discours prononcé devant le Parlement de Bucarest. Grâce à l’entrée du pays dans la famille européenne, l’UE fait sentir sa présence dans la région de la Mer noire et acquiert plus de force sur le plan international. Jean-Claude Juncker a également affirmé que la Roumanie devrait pouvoir rejoindre l’espace Schengen le plus vite possible, car elle le mérite bien. En ce qui concerne l’Europe à plusieurs vitesses, le président de la Commission européenne a souligné que cette idée était mentionnée dans les traités, mais qu’il n’y avait jamais eu dans l’UE des pays de deuxième rang ou qui soient laissés à la traîne. Jean-Claude Juncker a promis de militer auprès des autorités roumaines afin qu’elles garantissent le caractère irréversible des réformes mises en place. Le haut responsable européen a rencontré ce jeudi le président roumain, Klaus Iohannis. Ce dernier a déclaré que pour la Roumanie, les effets bénéfiques de l’appartenance à l’Union européenne étaient incontestables et qu’en l’absence de l’appui de la famille européenne, les progrès du pays auraient eu lieu beaucoup plus lentement. La présidence de l’UE que la Roumanie assurera en 2019 lui offrira la chance de consolider sa vision sur l’avenir de l’Union et son rôle dans l’organisation. Le chef de l’Etat a rappelé que les deux objectifs des autorités de Bucarest étaient l’adhésion à la zone euro et à l’espace Schengen de libre circulation. La réunion entre le premier ministre roumain, le social-démocrate Sorin Grindeanu et le président Juncker a été ciblée sur les défis actuels de l’UE.
Newsroom, 11.05.2017, 19:56
Déclarations – 2017 marque le 10e anniversaire de l’adhésion de la Roumanie à l’UE, a déclaré le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, dans un discours prononcé devant le Parlement de Bucarest. Grâce à l’entrée du pays dans la famille européenne, l’UE fait sentir sa présence dans la région de la Mer noire et acquiert plus de force sur le plan international. Jean-Claude Juncker a également affirmé que la Roumanie devrait pouvoir rejoindre l’espace Schengen le plus vite possible, car elle le mérite bien. En ce qui concerne l’Europe à plusieurs vitesses, le président de la Commission européenne a souligné que cette idée était mentionnée dans les traités, mais qu’il n’y avait jamais eu dans l’UE des pays de deuxième rang ou qui soient laissés à la traîne. Jean-Claude Juncker a promis de militer auprès des autorités roumaines afin qu’elles garantissent le caractère irréversible des réformes mises en place. Le haut responsable européen a rencontré ce jeudi le président roumain, Klaus Iohannis. Ce dernier a déclaré que pour la Roumanie, les effets bénéfiques de l’appartenance à l’Union européenne étaient incontestables et qu’en l’absence de l’appui de la famille européenne, les progrès du pays auraient eu lieu beaucoup plus lentement. La présidence de l’UE que la Roumanie assurera en 2019 lui offrira la chance de consolider sa vision sur l’avenir de l’Union et son rôle dans l’organisation. Le chef de l’Etat a rappelé que les deux objectifs des autorités de Bucarest étaient l’adhésion à la zone euro et à l’espace Schengen de libre circulation. La réunion entre le premier ministre roumain, le social-démocrate Sorin Grindeanu et le président Juncker a été ciblée sur les défis actuels de l’UE.
Prévisions – La Commission européenne a révisé à la baise ses estimations portant sur la croissance de l’économie roumaine en 2017. Si ces prévisions économiques étaient de 4,4% à l’hiver 2016, elle table maintenant sur un taux de croissance de 4,3% du PIB. Selon ses prévisions économiques de printemps, rendues publiques ce jeudi, la Commission maintient ses estimations pour 2018, selon lesquelles la progression de l’économie roumaine devrait décélérer et se situer autour des 3,7% du PIB. Par ailleurs, la Commission européenne table sur un déficit public de 3,5% en 2017 et de 3,8% du PIB l’année prochaine. L’Exécutif de Bruxelles met en garde contre le fait que le projet législatif sur la grille de salaire unique dans le secteur public constitue un risque significatif pour les objectifs de politique fiscale, son potentiel impact en 2018 pouvant aller jusqu’à 2% du PIB. La Banque européenne pour la reconstruction et e développement estime, elle, que l’économie roumaine va connaître cette année une progression de 4%, contre les 3,7% prévues en novembre dernier. Le Fonds monétaire international a lui aussi révisé à la hausse les perspectives de croissance pour la Roumanie, de 3,8% à 4,2%.
Rougeole – La Roumanie a enregistré le 25e décès dû à la rougeole, a fait savoir le ministère de la Santé, précisant qu’il s’agit d’un enfant de 2 ans, qui n’avait pas été immunisé contre cette maladie. L’épidémie de rougeole, qui sévit dans le pays, est la conséquence de la baisse de la vaccination contre ce virus, expliquent les spécialistes. En effet, sur les plus de 5 mille cas confirmés, 96% ont été enregistrés chez des personnes qui n’avaient pas été non immunisées. Afin d’endiguer la propagation de la maladie, les autorités de Bucarest ont pris plusieurs mesures, dont le blocage des exportations de vaccins.
Tennis – La meilleure joueuse roumaine de tennis du moment, Simona Halep, 8e au classement WTA s’est qualifiée ce jeudi dans les demi-finales du tournoi de Madrid en Espagne. Elle a battu en deux sets l’Américaine Coco Vandeweghe (20e au classement WTA). Après cette qualification, Halep doit revenir en 4e position WTA, suite aussi à l’élimination de Dominika Cibulkova. Aujourd’hui également dans les quarts de finale de la compétition, Sorana Cârstea détentrice d’une wild carte, a été vaincue par Kristina Mladenovic de France 17e au classement WTA. Une autre Roumaine Irina Begu a été éliminée dans les huitièmes de finale par Kiki Bertens des Pays-Bas (19e au classement WTA).
Visas – L’Union européenne a donné son feu vert final jeudi a l’entrée sans visas des ressortissants ukrainiens sur son territoire, pour des séjours de moins de trois mois, une mesure très attendue en Ukraine. Cette mesure devrait entrer en vigueur prochainement, une fois que la décision aura été formellement signée par le Conseil européen, qui représente les 28 Etats membres de l’UE, et le Parlement. Tous les Ukrainiens possédant un passeport biométrique pourront alors se rendre dans un Etat de l’Union pendant 90 jours maximum sur une période de 180 jours, pour affaires, pour faire du tourisme ou rendre visite a leur famille ou des amis. Ils n’auront en revanche pas le droit d’y travailler. Dans un communiqué, le ministère roumain des Affaires Etrangères a salué la décision et réitéré l’appui de la Roumanie aux aspirations européennes de l’Ukraine. La libéralisation du régime des visas pour les ressortissants ukrainiens est un élément essentiel dans la simplification des contacts interhumains et la consolidation des relations économiques et culturelles entre l’Ukraine et l’Union européenne, a souligné le ministère roumain des Affaires Etrangères.