10.12.2018 (mise à jour)
Développement durable — La Stratégie nationale pour le développement durable de la Roumanie jusqu’en 2030 a été lancée lundi à Bucarest. Le document comprend 17 objectifs adoptés par la Résolution de l’Assemblée générale de l’ONU pour le Développement durable, structurés sur trois axes: l’équité sociale, la croissance économique et l’environnement. Laszlo Borbely, conseiller d’Etat et coordinateur du Département pour le Développement durable du gouvernement roumain, a précisé que pour la mise en œuvre de cette stratégie il faudrait créer plusieurs structures, dont notamment un comité interdépartemental pour le Développement durable, dirigé par le premier ministre, un conseil consultatif, composé d’experts de différents domaines, qui puisse préparer les documents nécessaires aux décideurs politiques. A cela s’ajoute la mise sur pied d’une coalition de la société civile pour le Développement durable, a encore déclaré Laszlo Borbely.
Newsroom, 10.12.2018, 19:59
Economie — L’indice des prix à la consommation va rentrer d’ici la fin de l’année dans la marge de fluctuation de 2,5% estimée par la Banque nationale de Roumanie, a précisé, lundi, le gouverneur Mugur Isărescu, lors de la présentation du rapport sur la stabilité financière. Les écarts par rapport aux autres pays européens en ce qui concerne le PIB par habitant se sont considérablement réduits et l’adoption de la monnaie unique reste un objectif important pour la Roumanie, a-t-il ajouté. Le rapport sur la stabilité financière en 2018 souligne aussi les points faibles de l’économie roumaine, tels la discipline en matière de remboursement ou le déclin démographique.
Bruxelles — Le ministre roumain aux Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu, a pris part, lundi, à la reunion du Conseil Affaires étrangères de Bruxelles, à l’agenda duquel s’est retrouvée toute une série de questions de l’agenda européenne. Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, le ministre roumain a salué l’opportunité d’aborder le sujet des Balkans de l’Ouest, vu notamment la dynamique positive des relations nouées entre les pays de la région et l’UE. L’officiel roumain a exprimé la position de la son pays à l’égard de cette question, informant ses collègues de l’intention de la Roumanie de maintenir parmi les priorités de l’agenda de la présidence roumaine du Conseil de l’UE la question de la région des Balkans de l’Ouest et le processus d’élargissement de l’Union. Quant à l’échange des points de vue sur la question ukrainienne, les discussions ont porté sur l’analyse du contexte qui a permis le développement des récentes tensions dans la mer Noire, à proximité de la mer d’Azov et du détroit de Kerci, et qui ont mené à l’usage de la force armée de la Russie contre l’Ukraine. Dans le contexte, le responsable roumain a réitéré l’engagement et le soutien de la Roumanie pour la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine, ainsi que pour condamner l’annexion illégale de la Crimée par la Russie.
Schengen — Le Parlement européen doit voter mardi une nouvelle résolution sollicitant l’admission de la Bulgarie et de la Roumanie dans l’espace Schengen. Ce sera au Conseil de l’Union d’avoir le dernier mot. A présent, la Roumanie et la Bulgarie mettent en place partiellement l’acquis de Schengen, puisque des contrôles sont toujours effectués aux frontières des deux pays. Le Parlement européen a donné le feu vert à l’entrée des deux pays dans l’espace de libre circulation en juin 2011, ayant confirmé sa position à plusieurs reprises après l’adoption de la résolution législative. L’admission de la Roumanie et de la Bulgarie dans Schengen a été maintes fois reportée en raison de l’opposition de certains Etats membres, qui ont invoqué l’absence de réformes en matière de justice.
Réunion – Le ministre roumain délégué aux Affaires européennes, George Ciamba, participera mardi, à Bruxelles, à la réunion du Conseil Affaires générales. Les participants débattront de sujets tels le cadre financier pluriannuel, la présentation du programme commun de travail du Conseil durant les présidences tournantes qui seront assurées par la Roumanie, la Finlande et la Croatie, du 1er janvier 2019 au 30 juin 2020, les préparatifs en vue du prochain Conseil européen qui se tiendra les 13 et 14 décembre. A l’agenda de ce dernier figureront entre autres le cadre financier pluriannuel 2021-2027, le marché unique, les relations étrangères, l’Union économique et monétaire