10.06.2016 (mise à jour 2)
Foot — L’Euro 2016 de foot s’est ouvert ce soir sur le Stade de France, à Paris, par un match entre la sélection du pays qui accueille le tournoi, la France, et la Roumanie. Un match dans le cadre du groupe A, dont font également partie la Suisse et l’Albanie. Après la mi-temps, les Bleus ont ouvert le score, Olivier Giroud marquant le premier but de cette compétition. « Les Roumains sont très bien partis. Ils tentent de résister à la supériorité de leurs adversaires par une attitude (positive), le calme et une bonne organisation », faisaient savoir les commentateurs de lUEFA. Par la suite, Bogdan Stancu réussit à porter à nouveau le score à égalité (1-1). Dimitri Payet a été lauteur du second but pour la France. Après les attentats sanglants ayant frappé Paris en novembre dernier, les autorités françaises sont en alerte afin d’éviter tout risque d’attaque terroriste durant le tournoi. 90 mille agents de police et membres des forces de l’ordre ont été mobilisés pour cet évènement qui s’étendra sur un mois. Par ailleurs, la compétition risque d’être touchée par des mouvements sociaux aussi. La grève des cheminots de la SNCF est entrée en sa deuxième semaine, ce qui risque de perturber fortement le déplacement des supporters. Les pilotes d’Air France menacent également d’entamer une grève de trois jours samedi, avec la majoration de leurs salaires pour principale revendication.
Newsroom, 10.06.2016, 23:12
France — Le président français, François Hollande et le premier ministre roumain Dacian Cioloş ont participé vendredi soir au Stade de France à la cérémonie d’inauguration de l’Euro 2016 de foot et au match France–Roumanie. Au deuxième jour de sa visite en France, le premier ministre roumain s’est entretenu sur des sujets politiques avec le président français. Dans le même temps, le chef du Cabinet de Bucarest, Dacian Ciolos, et son homologue français, Manuel Valls, se sont penchés sur la mise à jour du partenariat stratégique bilatéral. Ils ont avalisé la Feuille de route révisée de ce document qui prévoit une coopération renforcée en matière économique, éducative et culturelle mais aussi dans des domaines européens sensibles tels la migration et la lutte antiterroriste. Par ailleurs, le responsable roumain, ancien commissaire européen à l’Agriculture, a rencontré les représentants de l’Académie d’agriculture de France. Il a également reçu les deux enfants dont les parents d’origine roumaine ont été tués lors des attentats de Paris, en novembre dernier.
Elections — Le Bureau électoral central de Bucarest a rendu publics vendredi soir les résultats définitifs des élections municipales de Roumanie, remportées par le Parti social-démocrate. Ce dernier s’est adjugé 1677 des 3184 fauteuils de maires des villes et des communes. Les sociaux-démocrates sont suivis à grande distance par le Parti national libéral (1081 mandats), l’Union démocratique des Magyars de Roumanie (195) et par l’Alliance des libéraux et des démocrates (64). Le même classement est à retrouver aussi dans la structure des conseils départementaux et locaux. Un deuxième tour de scrutin sera organisé juste dans deux communes des départements de Timis (ouest) et de Buzau (sud-est) où les deux candidats les mieux placés ont décroché le même nombre de voix. Dans les autres localités les maires ont été élus en un seul tour de scrutin, quels que soient le taux de participation ou le nombre de votes reçus, ce qui met en question la représentativité des futurs édiles, selon les analystes. Juste 48% des Roumains ont choisi de se présenter aux urnes, tandis que le taux de participation à Bucarest n’a été que de 33%.
Corruption — Dan Nicolae Straja, manager de l’Institut oncologique de Bucarest, et Bogdan Paltineanu, manager de l’Hôpital clinique des urgences Bagdasar Arseni de la capitale roumaine, ont été placés en détention provisoire pour 29 jours. Ils avaient été arrêtés par les procureurs anti-corruption roumains, dans un dossier visant des marchés publics où ils sont soupçonnés de corruption. Ils ont été accusés d’avoir exigé et reçu des pots-de-vin pour conclure des contrats d’acquisition entre les hôpitaux qu’ils dirigeaient et plusieurs sociétés commerciales. Le préjudice est estimé jusqu’ici à 2,6 millions d’euros.