10.05.2019
Sommet – La presse européenne a remarqué l’appel à l’unité lancé, jeudi, à Sibiu (centre), au sommet informel de l’Union européenne, mais a mis en doute l’objectif assumé par les leaders présents. Euronews cite le président du Conseil européen, Donald Tusk, qui a annoncé que le 28 mai, un sommet extraordinaire des leaders de l’Union européenne serait organisé, pour lancer le processus d’élection des nouveaux chefs des institutions communautaires en vue de la future législature. Sur la Déclaration de Sibiu, la chaîne d’infos a remarqué qu’elle était composée de principes, et non pas d’engagements fermes. Politico a écrit, à son tour, que les leaders de l’UE mettent l’accent sur l’unité, mais qu’ils voient des turbulences devant eux. La publication a rappelé que les plus grands problèmes auront trait à l’élection des chefs des institutions et surtout du président de la Commission européenne. Der Spiegel a été acide : « le marchandage pour les fonctions top niveau a commencé, a titré le magazine allemand, sur son site. « La bataille pour les leaders communautaires menace de bloquer l’UE » a titré aussi, avec pessimisme, le correspondant à Sibiu du quotidien espagnol El Pais. « Avec les urnes de vote encore vides, les 27 gouvernements de l’UE ont eu, à Sibiu, le premier heurt lié à la distribution du pouvoir après les élections européennes du 26 mai. La lutte s’annonce acharnée et elle pourrait mener à un blocage de l’Union, si le Parlement européen est tout aussi morcelé que les sondages l’indiquent », a poursuivi El Pais. Le Royaume Uni n’a pas été invité au sommet de Sibiu. L’événement a été quasiment ignoré par la presse britannique, où la principale info était liée au football.
Newsroom, 10.05.2019, 13:09
Sommet – La presse européenne a remarqué l’appel à l’unité lancé, jeudi, à Sibiu (centre), au sommet informel de l’Union européenne, mais a mis en doute l’objectif assumé par les leaders présents. Euronews cite le président du Conseil européen, Donald Tusk, qui a annoncé que le 28 mai, un sommet extraordinaire des leaders de l’Union européenne serait organisé, pour lancer le processus d’élection des nouveaux chefs des institutions communautaires en vue de la future législature. Sur la Déclaration de Sibiu, la chaîne d’infos a remarqué qu’elle était composée de principes, et non pas d’engagements fermes. Politico a écrit, à son tour, que les leaders de l’UE mettent l’accent sur l’unité, mais qu’ils voient des turbulences devant eux. La publication a rappelé que les plus grands problèmes auront trait à l’élection des chefs des institutions et surtout du président de la Commission européenne. Der Spiegel a été acide : « le marchandage pour les fonctions top niveau a commencé, a titré le magazine allemand, sur son site. « La bataille pour les leaders communautaires menace de bloquer l’UE » a titré aussi, avec pessimisme, le correspondant à Sibiu du quotidien espagnol El Pais. « Avec les urnes de vote encore vides, les 27 gouvernements de l’UE ont eu, à Sibiu, le premier heurt lié à la distribution du pouvoir après les élections européennes du 26 mai. La lutte s’annonce acharnée et elle pourrait mener à un blocage de l’Union, si le Parlement européen est tout aussi morcelé que les sondages l’indiquent », a poursuivi El Pais. Le Royaume Uni n’a pas été invité au sommet de Sibiu. L’événement a été quasiment ignoré par la presse britannique, où la principale info était liée au football.
Royauté – La Journée de la Royauté est célébrée aujourd’hui en Roumanie, liée à trois événements cruciaux qui ont contribué à cristalliser l’Etat roumain moderne. Le 10 mai 1866, le prince Carol, de la famille allemande de Hohenzollern-Sigmaringen, prêtait serment en tant que prince régnant de Roumanie devant le parlement de Bucarest, fondant ainsi la dynastie. Le 10 mai 1877, c’est toujours Carol qui a proclamé l’indépendance de la Roumanie de l’Empire ottoman, et il a été couronné roi quatre années plus tard. Le 10 mai a été fête nationale de la Roumanie jusqu’à l’arrivée des communistes au pouvoir, qui ont forcé le dernier souverain, Michel Ier, à abdiquer et à s’exiler. Il a pu revenir au pays à peine en 1992, près de trois ans après la Révolution anticommuniste de décembre 1989. L’ancien roi de Roumanie Michel Ier est décédé en 2017, à 96 ans, et a été inhumé dans la nécropole royale de Curtea de Argeş. Trois autres monarques de Roumanie y sont enterrés : Carol Ier, Ferdinand et Carol II, ainsi que l’épouse du dernier souverain, la reine Anne. La première née de ses cinq filles, la princesse Margarita, est devenue dépositaire de la Couronne de Roumanie.
Livre – La Roumanie participe, pour la 11e année de suite, au Salon international du Livre, le deuxième comme taille d’Europe, et qui a lieu cette année du 9 au 13 mai à Turin. L’invité d’honneur est l’émirat de Sharjah des Emirats Arabes Unis, qui détient, en 2019, le titre de capitale mondiale UNESCO du livre, et la langue invitée, c’est l’espagnol. Le thème de la 32e édition, c’est Il gioco del mondo / Le jeu du monde, et le concept du stand de la Roumanie, organisé par l’Institut culturel roumain, évoque l’appartenance de notre culture à la culture européenne, ainsi que le fait que la Roumanie assure la présidence tournante du Conseil de l’UE. Le livre Il Levante, le dernier titre traduit en italien de Mircea Cărtărescu, un des auteurs ayant le plus grand succès à l’étranger, est lancé aujourd’hui. Au stand de la Roumanie, samedi est une journée consacrée aux grands penseurs Emil Cioran, Mircea Eliade et Constantin Noica. Huit volumes seront présentés au public italien.
Tennis – Dans les demi-finales du tournoi de tennis de Madrid, la joueuse de tennis roumaine et numéro 3 dans la hiérarchie mondiale, Simona Halep, rencontre Belinda Bencic (18e WTA). Simona Halep, qui a dépassé jeudi l’Australienne Ashleigh Barty (9e du monde) par 7-5, 7-5 en demi-finale, s’était adjugé deux fois le trophée de ce tournoi, en 2016 et 2017. Au double messieurs, le Roumain Horia Tecău et son coéquipier néerlandais Jean-Julien Rojer jouent en demi-finale contre le couple Wesley Koolhof (Pays-Bas)/ Stefanos Tsitsipas (Grèce).
Météo – Le temps en Roumanie est marqué par l’instabilité. Le ciel est très nuageux dans beaucoup de régions et des averses et des phénomènes électriques sont signalés. Par endroits, les quantités d’eau dépasseront les 15-20 l/m² et des chutes de grêle peuvent survenir. Sur les crêtes montagneuses, les précipitations sont mixtes. Le vent est faible à modéré, avec peu d’intensifications en montagne. Les maximales du jour vont de 11 à 21°, avec 15° sous un ciel de plomb à Bucarest.