10.02.2015
Partenariat — Le président roumain, Klaus Iohannis, fait aujourd’hui une visite officielle en France à l’invitation de son homologue François Hollande. Avant son départ, le chef de l’Etat a déclaré que la Roumanie accordait une attention à part à la consolidation de son partenariat stratégique avec la France, sur la toile de fond des très bonnes relations entre les deux pays dans les domaines de la culture, de l’éducation et de la recherche. Ces aspects, ainsi que d’autres aspects de l’actualité, tels la lutte contre le terrorisme et la situation en Ukraine, figureront également à l’agenda de la réunion avec le président François Hollande. A Paris, M Iohannis doit également rencontrer d’autres hauts dignitaires de l’Exécutif français, mais aussi des membres de la communauté roumaine de France. Rappelons-le, en janvier, le président roumain a participé à Paris à la marche contre le terrorisme.
Newsroom, 10.02.2015, 13:32
FMI — L’économie roumaine a corrigé en grande partie les déséquilibres intérieurs et extérieurs par le biais d’un mélange de politiques macroéconomiques solides, mais la Roumanie demeure vulnérable face aux chocs extérieurs, alors que l’amélioration des bilans n’est pas encore achevée, affirment les experts du FMI dans une déclaration rendue publique à la fin de leur mission à Bucarest.
Le premier ministre Victor Ponta a expliqué hier que le cabinet de Bucarest ne s’était pas entendu avec les partenaires financiers internationaux au sujet de la majoration du prix du gaz et de la restructuration des industries productrices d’énergie à base de charbon. Le chef de l’exécutif de Bucarest a précisé que l’accord avec les bailleurs de fonds restait en vigueur et que les deux aspects seraient évoqués de nouveau au mois d’avril lorsque la mission des créanciers internationaux reviendra à Bucarest. Rappelons-le, une équipe d’experts du FMI et de la Commission européenne s’est trouvée à Bucarest du 27 janvier au 10 février pour des pourparlers relatifs à l’accord stand-by de type préventif qui s’achève cet automne et dont le montant s’élève à 2 milliards d’euros.
Justice — La députée Elena Udrea, ex ministre roumaine du Développement régional et du Tourisme est aujourd’hui auditionnée au siège de la Direction nationale anti-corruption. Lundi dans la soirée, la Chambre des députés a accepté les demandes des procureurs anti-corruption de démarrer les poursuites pénales contre Elena Udrea et de la placer en détention provisoire dans deux retentissants dossiers de corruption. Elena Udrea est accusée, entre autres, d’abus de fonction, de trafic d’influence, de blanchiment d’argent et de faux dans sa déclaration de patrimoine. De l’avis des commentateurs politiques, son arrestation par les procureurs anti-corruption serait extrêmement probable.
Proche de l’ex-président Traian Basescu, Elena Udrea a compté parmi les figures de proue de son équipe entre 2004 et 2014. Devant ses collègues députés, elle affirmait être victime d’une vengeance, invoquant la plainte pénale qu’elle avait déposée au Parquet anti-corruption contre l’actuel directeur par intérim du Service roumain de renseignements, le général Florian Coldea.
Gouvernement — Le Parlement de la République de Moldova a ajourné une nouvelle fois le vote d’investiture du premier ministre désigné Iurie Leanca et de son équipe gouvernementale. Prévue initialement pour le 6 février et puis pour aujourd’hui, l’investiture du nouveau cabinet formé par Leanca, qui est actuellement le premier ministre en exercice de la République, aura lieu jeudi, vu que les travaux sur le programme de gouvernance et sur la liste des membres de l’équipe gouvernementale se poursuivent.
Afin d’être investi, le nouveau cabinet a besoin de l’appui de la majorité des députés, c’est-à-dire de 51 voix. L’actuelle coalition minoritaire pro européenne formée par les Partis libéral — démocrate et démocrate détient seulement 42 mandats sur les 101 du Parlement de Chisinau. Les deux partis tablent sur une partie des voix du Parti libéral et du Parti des communistes.