09.10.2019 (mise à jour)
Motion – Jeudi est une journée
décisive pour le sort de l’Exécutif roumain dirigé par la sociale-démocrate
Viorica Dăncilă. Dans le contexte où des élections présidentielles sont prévues
en novembre, le Parlement doit débattre et voter jeudi la motion de censure
déposée par l’opposition contre le gouvernement. Une absorption trop faible des
fonds européens, l’absence d’une infrastructure routière ou les problèmes
auxquels sont confrontés le secteur sanitaire, la justice et l’éducation -
autant de reproches formulés dans le document. Pour a part, le Parti national
libéral, le principal parti de l’opposition qui soutient la candidature pour un
nouveau mandat du président sortant, Klaus Iohannis, se dit prêt tant pour
d’éventuelles élections anticipées que pour assumer la gouvernance dans
l’attente du scrutin législatif de l’année prochaine. De son côté, la première
ministre Viorica Dăncilă, elle aussi en lice pour le fauteuil présidentiel,
accuse l’opposition d’irresponsabilité et se dit persuadée que son cabinet
survivra à la motion. Notons que la motion de censure demandant la destitution
d’urgence du gouvernement a été signée par 237 parlementaires, soit 4 personnes
de plus que le nombre de voix nécessaire pour la faire valider.
Newsroom, 09.10.2019, 20:17
Motion – Jeudi est une journée
décisive pour le sort de l’Exécutif roumain dirigé par la sociale-démocrate
Viorica Dăncilă. Dans le contexte où des élections présidentielles sont prévues
en novembre, le Parlement doit débattre et voter jeudi la motion de censure
déposée par l’opposition contre le gouvernement. Une absorption trop faible des
fonds européens, l’absence d’une infrastructure routière ou les problèmes
auxquels sont confrontés le secteur sanitaire, la justice et l’éducation -
autant de reproches formulés dans le document. Pour a part, le Parti national
libéral, le principal parti de l’opposition qui soutient la candidature pour un
nouveau mandat du président sortant, Klaus Iohannis, se dit prêt tant pour
d’éventuelles élections anticipées que pour assumer la gouvernance dans
l’attente du scrutin législatif de l’année prochaine. De son côté, la première
ministre Viorica Dăncilă, elle aussi en lice pour le fauteuil présidentiel,
accuse l’opposition d’irresponsabilité et se dit persuadée que son cabinet
survivra à la motion. Notons que la motion de censure demandant la destitution
d’urgence du gouvernement a été signée par 237 parlementaires, soit 4 personnes
de plus que le nombre de voix nécessaire pour la faire valider.
Révolution – La Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie a fixé au 29
novembre la première audience à la chambre préliminaire, dans le dossier de la
Révolution anticommuniste de décembre 1989. L’ancien président de gauche, Ion
Iliescu, y est jugé pour crimes contre l’humanité. Les mêmes accusations
concernent l’ancien premier ministre Gelu Voican Voiculescu et le général Iosif
Rus, ancien chef de l’Aviation militaire. Les procureurs affirment, dans leur
réquisitoire, qu’un groupe de militaires et de civils s’était constitué autour
d’Ion Iliescu, leur objectif étant d’évincer du pouvoir l’ancien dictateur
Nicolae Ceauşescu et de maintenir la Roumanie dans la sphère d’influence de
l’ex URSS. Selon les procureurs, les membres du groupe avaient agi efficacement
pour s’emparer du pouvoir en décembre 1989. Le bilan officiel de la Révolution
fait état de plus de 1000 morts et d’environ 3000 blessés.
Moldova – La Roumanie restera le
partenaire le plus engagé et le plus sincère de la région et de l’UE de la
République de Moldova, pays à population majoritaire roumanophone. C’est ce
qu’a déclaré la cheffe de la diplomatie de Bucarest, Ramona Mănescu, lors d’une
visite à Chisinau, la capitale moldave, a-t-on appris auprès de Radio Chişinău.
Lors d’une conférence de presse aux côtés de son homologue moldave, Nicu
Popescu, la ministre roumaine des AE a précisé que le gazoduc qui reliera la
ville roumaine de Iaşi (est) à celle moldave d’Ungheni, deviendrait
opérationnel au printemps 2020. Cela permettra à cette ex-république soviétique
d’entrer dans une nouvelle étape, où elle ne dépend plus d’une seule source de
gaz. Par ailleurs, Ramona Mănescu et Nicu Popescu ont signé une feuille de
route portant sur la coopération dans plusieurs domaines, dont les transports,
les finances, l’agriculture, la justice, l’éducation et les affaires
intérieures.
Musée -
La Journée nationale de commémoration des victimes de l’Holocauste est marquée
en Roumanie chaque année, le 9 octobre. Cette date a été choisie puisque c’est
le 9 octobre 1941 qu’avait démarré la déportation des Juifs de Roumanie vers la
Transnistrie. Le ministère des affaires étrangères de Bucarest a rendu hommage
à la mémoire des victimes de l’Holocauste et il a exprimé la solidarité avec
les survivants des événements tragiques de la Seconde guerre mondiale. Le MAE
rappelle que, dernièrement, la Roumanie a fait des efforts soutenus pour
assumer son passé et pour condamner le négationnisme et l’antisémitisme. Mardi, lors
d’une cérémonie publique, le président roumain Klaus Iohannis a promulgué la
Loi sur la création du Musée d’histoire des Juifs et de l’Holocauste en
Roumanie.
Météo – Dans les prochaines 24
heures, les températures baisseront dans l’ouest, le centre et le nord de la
Roumanie, où le ciel sera couvert et la pluie fera son apparition. Dans les autres régions, les maximales seront
en légère hausse. Jeudi, à la mi-journée, le thermomètre affichera des valeurs
entre 15° et 25°.