09.09.2014
Vote — La Chambre des députés de Bucarest a rejeté aujourd’hui la demande de réexamen formulée par le président Traian Băsescu au sujet de la loi de la baisse de 5%, à partir du 1er octobre, des contributions de l’employeur à la Sécurité sociale ; les élus ont ainsi adopté, article par article, le document tel qu’il avait été envoyé pour être promulguer. La ministre des finances, Ioana Petrescu, affirme que les sources de financement pour compenser le manque à gagner au budget de l’Etat existent aussi bien pour la fin de cette année que pour l’année prochaine. En juillet dernier, le président Traian Băsescu avait fait connaître son soutien à cette mesure, mais aussi ses réserves quant à son financement, et renvoyé le texte au Parlement. Les députés roumains voteront également une motion simple sur des sujets de justice introduite par les partis d’opposition, Parti National Libéral et Parti Démocrate Libéral. Les libéraux et les démocrates-libéraux accusent le pouvoir de n’avoir pas respecté ses engagements en matière d’élimination de l’influence du politique sur le système judiciaire.
Newsroom, 09.09.2014, 14:50
Vote — La Chambre des députés de Bucarest a rejeté aujourd’hui la demande de réexamen formulée par le président Traian Băsescu au sujet de la loi de la baisse de 5%, à partir du 1er octobre, des contributions de l’employeur à la Sécurité sociale ; les élus ont ainsi adopté, article par article, le document tel qu’il avait été envoyé pour être promulguer. La ministre des finances, Ioana Petrescu, affirme que les sources de financement pour compenser le manque à gagner au budget de l’Etat existent aussi bien pour la fin de cette année que pour l’année prochaine. En juillet dernier, le président Traian Băsescu avait fait connaître son soutien à cette mesure, mais aussi ses réserves quant à son financement, et renvoyé le texte au Parlement. Les députés roumains voteront également une motion simple sur des sujets de justice introduite par les partis d’opposition, Parti National Libéral et Parti Démocrate Libéral. Les libéraux et les démocrates-libéraux accusent le pouvoir de n’avoir pas respecté ses engagements en matière d’élimination de l’influence du politique sur le système judiciaire.
Déclaration — La corruption mine les économies, les démocraties et la sécurité de l’ensemble de la région et compte tenu de la crise en Ukraine, tous les acteurs politiques et sociaux devraient lutter contre la corruption, a déclaré, à Bucarest, Hoyt Yee, adjoint au secrétaire d’Etat des USA en charge des affaires européennes et eurasiatiques. Le responsable américain a donné l’exemple de la Roumanie, un pays où les institutions judiciaires ont une contribution essentielle et où des efforts remarquables ont été faits en ce sens. La corruption est une des principales causes de l’instabilité en Ukraine, a affirmé à son tour le directeur du Renseignement roumain, George Maior. Et lui d’ajouter que la Roumanie avait une bonne approche dans le traitement de la corruption, notamment en développant des institutions capables de lutter contre ce phénomène.
Réunion — Le ministre roumain de la défense, Mircea Duşa, participe à la réunion informelle des ministres de la défense de l’UE, accueillie, pendant deux jours, par la ville italienne de Milan. C’est le premier conseil ministériel organisé par la présidence italienne du Conseil de l’Union. L’agenda de la première journée de discussions est entièrement consacrée à l’analyse de la situation de sécurité en Ukraine, Irak et Syrie. Les ministres se pencheront également sur des sujets tels la coopération des 28 avec l’OTAN en matière de capacités de réaction rapide, la relation UE – Ukraine, le financement des missions et des opérations menés par l’UE. La seconde journée de la réunion est dédiée à l’Agence européenne de défense, notamment à la coopération pour le développement de capacités militaires crédibles.
Fraude – Irina Socol, fondatrice de la compagnie informatique Siveco România, a été placée en garde-à-vue, dans une affaire d’évasion fiscale. Siveco România est le plus important producteur de logiciels local, son chiffre d’affaires étant de 65 millions d’euros en 2013. Selon les enquêteurs, des salariés de la compagnie auraient mis en réseau une cinquantaine de sociétés commerciales pour effectuer des transactions fictives qui se seraient monter à environ 10 millions d’euros entre 2009 et 2013. Les documents comptables de Siveco România contiendraient des achats fictifs de services de création de logiciels, ce qui aurait causer à l’Etat un préjudice de plus de 3 millions d’euros.