09.03.2023 (mise à jour)
Bruxelles – Le ministre roumain de l’Intérieur, Lucian Bode, a plaidé ce jeudi, au
Conseil de la justice et des affaires étrangères à Bruxelles, pour décider de
l’adhésion du pays à l’espace Schengen cette année. Au-delà des avantages que cela présente pour la Roumanie, une
telle adhésion serait profitable à l’UE notamment en termes de sécurité aux
frontières. Les nouvelles statistiques présentées par la Commission européenne
montrent en effet que la migration le long du corridor des Balkans occidentaux
a déjà diminué de près de moitié par rapport à l’année dernière. Lucian Bode
affirme également qu’un signal fort a été envoyé révélant que l’adhésion
pourrait être une priorité à l’ordre du jour de la future présidence
européenne, qui sera assurée par l’Espagne, dans la seconde partie de l’année. Il a souligné que plusieurs ministres de
l’intérieur avaient réaffirmé leur soutien à l’intégration de la Roumanie et de
la Bulgarie dans l’espace européen de libre circulation.
Newsroom, 09.03.2023, 18:22
Bruxelles – Le ministre roumain de l’Intérieur, Lucian Bode, a plaidé ce jeudi, au
Conseil de la justice et des affaires étrangères à Bruxelles, pour décider de
l’adhésion du pays à l’espace Schengen cette année. Au-delà des avantages que cela présente pour la Roumanie, une
telle adhésion serait profitable à l’UE notamment en termes de sécurité aux
frontières. Les nouvelles statistiques présentées par la Commission européenne
montrent en effet que la migration le long du corridor des Balkans occidentaux
a déjà diminué de près de moitié par rapport à l’année dernière. Lucian Bode
affirme également qu’un signal fort a été envoyé révélant que l’adhésion
pourrait être une priorité à l’ordre du jour de la future présidence
européenne, qui sera assurée par l’Espagne, dans la seconde partie de l’année. Il a souligné que plusieurs ministres de
l’intérieur avaient réaffirmé leur soutien à l’intégration de la Roumanie et de
la Bulgarie dans l’espace européen de libre circulation.
Education – Les projets de lois sur
l’Education ont fait ce jeudi l’objet d’une analyse du gouvernement de
Bucarest, qui doit décider de la forme finale à soumettre au Parlement. Un
débat qui s’annonce houleux. Le
pouvoir estime que les nouveaux actes normatifs contribueront à la réduction du
décrochage scolaire, conduiront à l’amélioration de la qualité de l’enseignement
et faciliteront l’adaptation des jeunes aux exigences du marché du travail. A
l’inverse, l’opposition a critiqué les changements annoncés par la ministre
compétente, Ligia Deca, estimant que les projets ont été réalisés à la hâte,
présentent de nombreuses lacunes et génèrent des déséquilibres. Les critiques sont formulées par l’ensemble
des acteurs de l’éducation, à savoir les élèves, les enseignants ainsi que les +parents.
La discipline Histoire du communisme figurera dans les plans-cadres
de l’éducation, a annoncé jeudi la ministre de l’Éducation au début de la
réunion gouvernementale. Tous les élèves auront ainsi
l’occasion d’apprendre les sacrifices consentis dans le passé, qui ont permis
de mettre en place la société démocratique d’aujourd’hui, a déclaré Ligia Deca.
Enel – Le groupe italien
multiservice (électricité, eau, gaz) Enel a annoncé aujourd’hui sa décision de
vendre ses opérations en Roumanie à Public Power Corp (PPC) – fournisseur
historique et principal d’électricité en Grèce pour un montant de 1,26
milliards d’euros, dans le cadre d’un plan qui vise la réduction des dettes et
les énergies vertes. Enel a décidé de concentrer son activité dans six pays
dont le potentiel de croissance est à la hausse : Italie, Espagne,
Etats-Unis, Brésil, Chili et Colombie. La transaction avec Public Power Corp
devrait s’achever durant le troisième trimestre de cette année. Le groupe Enel
est un acteur majeur sur le marché énergétique en Roumanie en 2005, avec des
activités dans la distribution de l’électricité, dans le domaine de la
production énergétique de sources renouvelables, ainsi que dans le domaine des
services énergétiques avancées. Enel
compte plus de 3 millions de clients dans trois régions importantes du pays.
Singapour – Après
une visite officielle au Japon, le président roumain, Klaus Iohannis commence
aujourd’hui une visite d’Etat au Singapour. A l’agenda : des réunions et
des pourparlers sur l’intensification de la coopération dans des domaines tels
l’éducation, la recherche, la sécurité alimentaire, la lutte contre les
changements climatiques et la transition verte. La Roumanie est le troisième pays
de l’UE à fournir des services informatiques au Singapour, et l’intérêt de
Bucarest est d’approfondir et d’amplifier cette collaboration par l’initiation
de nouveaux projets bilatéraux. L’intérêt de la Roumanie d’attirer des
investissements du Singapour sera également promu. Par ailleurs, Klaus Iohannis
soulignera la contribution de la Roumanie à la sécurité alimentaire mondiale et
présentera le potentiel du Port de Constanta et du Danube de connexion avec
l’Europe centrale.
Stockholm – Les
ministres de la Défense des Etats membres de l’Union européenne ont évoqué
mercredi à Stockholm un plan d’achats et de livraisons d’obus destinés à
l’Ukraine qui pourrait s’élever à deux milliards d’euros. Les ministres européens
des AE devraient décider de ce plan dans le cadre de leur réunion du 20 mars.
L’Ukraine avertit pourtant que celui-ci était insuffisant pour pouvoir lancer
des contre-offensives et résister à l’agression de la Russie, notent les
agences de presse. Le ministre de la défense de Kiev, Oleksii Reznikov, présent
à la réunion à Stockholm, a souligné que l’Ukraine avait besoin d’au moins un
million d’obus de 155 mm, dont le cout s’élèverait à quelque 4 milliards
d’euros, donc au moins le double par rapport au plan initial. L’aide militaire
totale des Etats de l’UE à l’Ukraine s’élève à présent à quelque 12 milliards
d’euros.