08.06.2015 (mise à jour)
Auditions — Le premier ministre social-démocrate Victor Ponta a été auditionné lundi par la Commission juridique de la Chambre des députés de Bucarest. Celle-ci a voté contre la demande du procureur général de déclencher des poursuites pénales à l’encontre du chef du gouvernement roumain pour un possible conflit d’intérêts durant son mandat. La décision finale devrait être rendue mardi matin par le plénum de la Chambre des députés. Le Parquet national anticorruption a déjà ouvert des poursuites pénales pour trois autres délits qui auraient été commis à l’époque où Victor Ponta était avocat. Il est accusé de faux en écritures sous seing privé, de complicité d’évasion fiscale de façon continue et de blanchiment d’argent. Les infractions relèvent du dossier du sénateur Dan Şova (PSD), ancien ministre des Transports du cabinet Ponta, accusé de corruption. Le chef de l’Etat, ainsi que l’opposition libérale et populaire du Législatif avaient demandé au premier ministre de démissionner, une demande que Victor Ponta a rejetée. Lors d’une rencontre avec des leaders du PSD, il s’est dit prêt à se battre jusqu’à la fin, à condition d’avoir leur soutien.
Newsroom, 08.06.2015, 19:49
Auditions — Le premier ministre social-démocrate Victor Ponta a été auditionné lundi par la Commission juridique de la Chambre des députés de Bucarest. Celle-ci a voté contre la demande du procureur général de déclencher des poursuites pénales à l’encontre du chef du gouvernement roumain pour un possible conflit d’intérêts durant son mandat. La décision finale devrait être rendue mardi matin par le plénum de la Chambre des députés. Le Parquet national anticorruption a déjà ouvert des poursuites pénales pour trois autres délits qui auraient été commis à l’époque où Victor Ponta était avocat. Il est accusé de faux en écritures sous seing privé, de complicité d’évasion fiscale de façon continue et de blanchiment d’argent. Les infractions relèvent du dossier du sénateur Dan Şova (PSD), ancien ministre des Transports du cabinet Ponta, accusé de corruption. Le chef de l’Etat, ainsi que l’opposition libérale et populaire du Législatif avaient demandé au premier ministre de démissionner, une demande que Victor Ponta a rejetée. Lors d’une rencontre avec des leaders du PSD, il s’est dit prêt à se battre jusqu’à la fin, à condition d’avoir leur soutien.
Motion – La motion de censure déposée par l’opposition libérale contre le cabinet de gauche de Bucarest a été lue lundi au plénum du Parlement roumain, les débats et le vote étant prévus pour vendredi. Les libéraux demandent la démission du premier ministre Victor Ponta qu’ils accusent d’avoir délibérément saboté le vote de la diaspora lors du scrutin présidentiel de l’année dernière, ainsi que d’avoir bloqué la tenue, cette année, des élections locales et parlementaires. C’est pour la troisième fois que le gouvernement Ponta est confronté à une motion de censure, après le rejet, l’année dernière, de deux autres actions similaires de l’opposition.
Stratégie — Le Conseil suprême de défense du pays se réunit mardi à Bucarest, sous la présidence du chef de l’Etat, Klaus Iohannis. A l’agenda des discussions figureront notamment la stratégie nationale de défense, les mesures fermes à prendre pour stopper les déforestations illégales et l’évaluation du déroulement du programme visant à doter les Forces aériennes roumaines de l’avion multirôle. Le président Klaus Iohannis a convoqué lundi les partis parlementaires pour consultations en marge de la nouvelle stratégie de défense du pays. Celle-ci souligne l’importance que la Roumanie prête au domaine de la défense, auquel elle allouera un budget plus important. Le document comporte également le point de vue relatif au positionnement de la Roumanie à l’égard de l’OTAN et de l’UE.
Justice — Les hommes d’affaires roumains Ovidiu Tender et Marian Iancu ont été condamnés lundi à des peines de prison ferme de 12 ans et 7 mois et respectivement 14 ans. Les deux ont été accusés de faux et de blanchiment d’argent. La décision rendue par la Cour d’Appel de Bucarest et définitive. A l’issue d’un procès comptant parmi les plus longs de l’histoire judiciaire roumaine, les deux ont été reconnus coupables de prise illégale du contrôle d’une entreprise basée dans l’est du pays. Le préjudice subi par la société en question s’élève à près de 44 millions d’euros.