07.11.2014 (mise à jour)
Elections — La Cour constitutionnelle de Roumanie a validé vendredi les résultats du premier tour du scrutin présidentiel et les deux candidats qui s’affronteront le 16 novembre. En lice au fauteuil présidentiel : le premier ministre social — démocrate et représentant de l’alliance au pouvoir, formée du PSD, de l’UNPR et du PC, Victor Ponta, qui a réuni 40,44% des voix, et le maire de la ville transylvaine de Sibiu et représentant de l’Alliance chrétienne libérale (de centre–droit, d’opposition), Klaus Iohhanis, avec 30,37% des voix. Une fois les résultats validés, la campagne électorale pour le second tour peut démarrer. En attendant, Victor Ponta a déjà obtenu le soutien de plusieurs autres candidats qui viennent de quitter la compétition, dont l’ancien premier ministre libéral Calin Popescu Tariceanu, et des représentants du courant populiste en Roumanie, à savoir Corneliu Vadim Tudor et Dan Diaconescu. Pour sa part, Klaus Iohannis sera soutenu par la candidate indépendante et ancienne ministre de la Justice, Monica Macovei.
Newsroom, 07.11.2014, 18:48
Diaspora – Le ministre roumain des affaires étrangères, Titus Corlăţean, a déclaré ce vendredi que la loi ne permettait pas l’ouverture de nouveaux bureaux de vote à l’étranger ni la prolongation de l’horaire de vote. En échange, a-t-il précisé, il a été décidé d’y augmenter le nombre d’isoloirs et de tampons. Le chef de la diplomatie de Bucarest a également fait savoir qu’il y aurait du personnel supplémentaire chargé de distribuer les formulaires de déclaration sur l’honneur. Toute la direction du ministère se rendra la semaine prochaine dans les missions diplomatiques roumaines à l’étranger afin de vérifier l’organisation du vote, a-t-il ajouté. Titus Corlăţean a rencontré vendredi à Bucarest les chefs des missions diplomatiques roumaines des pays d’Europe où l’on a enregistré des défaillances lors du premier tour de scrutin. Dimanche dernier, les Roumains de la diaspora ont été contraints de faire la queue pendant des heures, plusieurs centaines d’entre eux n’ayant pas réussi à voter. Des problèmes ont été signalés aux bureaux de vote ouverts à Londres Munich, Chisinau, Stuttgart et Paris.
Partenariat — Lancement ce vendredi à Bucarest de l’Accord de Partenariat entre la Roumanie et la Commission européenne, un document qui réglemente la manière dont seront utilisés les fonds européens alloués à la Roumanie dans l’exercice 2014 — 2020. Dans la période mentionnée, le pays bénéficiera d’environ 43 milliards d’euros, dont 22 milliards sont des fonds de cohésion. L’argent devrait servir aux projets d’infrastructure, de santé et d’éducation ainsi qu’à développer et à moderniser les communautés locales, à créer de nouveaux emplois et à récupérer les décalages par rapport à d’autres Etats de l’Union. Notons que l’Accord de Partenariat entre la Roumanie et la Commission européenne a été lancé en présence de la commissaire européenne à la Politique régionale, la Roumaine Corina Cretu.
Exercice militaire — Des militaires roumains et américains se sont entraînés dans le cadre d’un exercice conjoint visant la recherche de sous-marins et l’identification des cibles aériennes dans la mer Noire. Y ont participé le destroyer USS Ross, deux corvettes, un hélicoptère et deux avions roumains. L’exercice s’inscrit dans les mesures censées renforcer le niveau de confiance et de sécurité en mer Noire. Par ailleurs, les Etats-Unis ont testé avec succès, jeudi, dans le Pacifique, le système de défense antimissile modernisé AEGIS, élément du système antimissile qui deviendra opérationnel en Roumanie à partir de 2015 en tant que partie du bouclier antimissile de l’OTAN en Europe.
Corruption — Le Tribunal de grande instance de Bucarest doit examiner la demande des procureurs anticorruption de placer en détention provisoire pour 30 jours le maire de la ville de Pitesti (dans le sud du pays), le social-démocrate Tudor Pendiuc. Arrêté jeudi soir aux côtés d’autres personnes, il est accusé d’abus de fonctions et de prise de pots-de-vin, le préjudice étant estimé à près d’un million d’euros. Par ailleurs, le social-démocrate Nicuşor Constantinescu, président suspendu du Conseil départemental de Constanta (ville port à la mer Noire) a été amené devant la justice. Faisant l’objet de plusieurs dossiers du Parquet national anti-corruption, il avait été retenu en Turquie, sur mandat international voici deux jours.