07.10.2018 (mise à jour)
Référendum -
Près de 19 millions d’électeurs roumains, y compris les expatriés, étaient attendus
aux urnes ces samedi et dimanche dans le cadre d’un référendum. Ils devaient se
prononcer sur un amendement constitutionnel prévoyant d’inscrire dans la Loi
fondamentale la définition de la famille en tant qu’union entre un homme et une
femme pour remplacer le syntagme d’union entre deux époux. Selon les données
fournies par le Bureau central électoral, la présence aux urnes, dimanche, en
Roumanie, était de 20,41%, la plupart des électeurs ayant voté en milieu
urbain. Les expatriés roumains se sont vus mettre à leur disposition 378
bureaux de vote au total dont la plupart ouverts en Italie, Espagne, République
de Moldova, Etats-Unis, Royaume Uni ou encore en France. Ils ont commencé à
voter le vendredi soir, en Nouvelle Zélande et les urnes ferment lundi à 7 heures du matin, heure de Bucarest, sur la Côte ouest des Etats-Unis et au Canada. Voté déjà par le
Parlement, le projet de révision de la Constitution repose sur une initiative
citoyenne qui a collecté plus de 3 millions de signatures favorables à cette
nouvelle définition. Pour être validé, le référendum devait avoir une
participation d’au moins 30% des électeurs et 25% des votes valables. Les
réactions n’ont pas tardé, le chef du Parti National Libéral, d’opposition, Ludovic Orban, a
déclaré que la raison principale pour laquelle les Roumains n’ont pas voté
était le fait que cette consultation populaire avait été « confisquée »
par le leader social démocrate Liviu Dragnea. Pour sa part, le Parti Social Démocrate, par la voix de son
secrétaire général adjoint, Codrin Stefanescu, a affirmé que ce référendum
n’était pas de nature politique, mais tout simplement une action civique. Selon
l’AFP, « les sociaux-démocrates, au pouvoir, comptaient sur ce scrutin pour
mobiliser la Roumanie rurale et conservatrice, le cœur de leur électorat, alors
que le parti est en perte de vitesse, accusé de vouloir affaiblir la lutte
contre la corruption et de contrôler la justice qui a épinglé nombre de ses
élus. Les résultats définitifs du référendum sont attendus lundi et le même
jour, Liviu Dragnea doit comparaître pour son procès en appel dans une affaire
d’emplois fictifs qui lui a valu trois ans et demi de prison ferme en première
instance ».
Newsroom, 07.10.2018, 18:05
Référendum -
Près de 19 millions d’électeurs roumains, y compris les expatriés, étaient attendus
aux urnes ces samedi et dimanche dans le cadre d’un référendum. Ils devaient se
prononcer sur un amendement constitutionnel prévoyant d’inscrire dans la Loi
fondamentale la définition de la famille en tant qu’union entre un homme et une
femme pour remplacer le syntagme d’union entre deux époux. Selon les données
fournies par le Bureau central électoral, la présence aux urnes, dimanche, en
Roumanie, était de 20,41%, la plupart des électeurs ayant voté en milieu
urbain. Les expatriés roumains se sont vus mettre à leur disposition 378
bureaux de vote au total dont la plupart ouverts en Italie, Espagne, République
de Moldova, Etats-Unis, Royaume Uni ou encore en France. Ils ont commencé à
voter le vendredi soir, en Nouvelle Zélande et les urnes ferment lundi à 7 heures du matin, heure de Bucarest, sur la Côte ouest des Etats-Unis et au Canada. Voté déjà par le
Parlement, le projet de révision de la Constitution repose sur une initiative
citoyenne qui a collecté plus de 3 millions de signatures favorables à cette
nouvelle définition. Pour être validé, le référendum devait avoir une
participation d’au moins 30% des électeurs et 25% des votes valables. Les
réactions n’ont pas tardé, le chef du Parti National Libéral, d’opposition, Ludovic Orban, a
déclaré que la raison principale pour laquelle les Roumains n’ont pas voté
était le fait que cette consultation populaire avait été « confisquée »
par le leader social démocrate Liviu Dragnea. Pour sa part, le Parti Social Démocrate, par la voix de son
secrétaire général adjoint, Codrin Stefanescu, a affirmé que ce référendum
n’était pas de nature politique, mais tout simplement une action civique. Selon
l’AFP, « les sociaux-démocrates, au pouvoir, comptaient sur ce scrutin pour
mobiliser la Roumanie rurale et conservatrice, le cœur de leur électorat, alors
que le parti est en perte de vitesse, accusé de vouloir affaiblir la lutte
contre la corruption et de contrôler la justice qui a épinglé nombre de ses
élus. Les résultats définitifs du référendum sont attendus lundi et le même
jour, Liviu Dragnea doit comparaître pour son procès en appel dans une affaire
d’emplois fictifs qui lui a valu trois ans et demi de prison ferme en première
instance ».
Lettre – Dans une lettre envoyée aux responsables de Bucarest, la Commission Européenne pose plusieurs questions au sujet des évolutions législatives dans le domaine roumain de la justice. L’information a été confirmée par l’Exécutif communautaire suite à plusieurs rumeurs à ce sujet véhiculées par la presse roumaine. « La Commission suit de près les évolutions de Roumanie, principalement les évolutions législatives visant les lois de la justice et les lois du Code pénale et du Code de procédure pénale. Nous sommes en train d’examiner les amendements proposés du point de vue de leur conformité avec les lois européennes et nous avons transmis aux autorités roumaines des questions précises et détaillées portant sur ces problèmes importants », a précisé dimanche un porte-parole de la CE pour l’agence de presse roumaine AGERPRES. Cette lettre survient dans le contexte où, le 3 octobre dernier, il y a eu un débat au Plénum du PE de Strasbourg, consacré à la situation de l’Etat de droit en Roumanie, avec la participation de la première ministre roumaine, Viorica Dancila. A cette occasion, le premier vice-président de la Commission, Frans Timmermans, avait averti Bucarest que l’Exécutif communautaire serait dur, si nécessaire, dans son évaluation de la Roumanie. Pour sa part, Mme Viorica Dancila avait assuré que l’Etat de droit était respecté en Roumanie et que rien ne pouvait éloigner le pays de son parcours européen.
Théâtre – Des troupes de théâtre de 6 pays, groupes et interprètes de musique klezmer de renommée internationale se réunissent du 7 au 14 octobre à Bucarest pour la 3e édition du Festival international de théâtre yiddish – TES FEST. Organisée par le Théâtre Juif d’Etat, cette manifestation marque le 70e anniversaire de l’institution et les 142 ans écoulés depuis la création du premier théâtre professionnel en langue yiddish au monde, à Iasi, dans l’est de la Roumanie, en 1876, par l’écrivain Abraham Goldfaden. A l’affiche du festival : troupes de théâtre des Etats-Unis, d’Israël, de France, de République de Moldova, d’Autriche et de Pologne. Plusieurs événements connexes sont prévus : ateliers de culture yiddish, rencontre thématiques, projections de film et deux expositions consacrées à l’histoire et l’activité du Théâtre Juif de Roumanie.
Handball – L’équipe roumaine de handball AHC Dobrogea Sud Constanta affronte ce dimanche les Tchèques de Talent Robstav MAT Plzen, dans leur second match du deuxième tour préliminaire de la Coupe EHF de handball masculin. Samedi, les Roumains avaient vaincu les Tchèques sur le score de 28 buts à 21. Par ailleurs, dans la localité roumaine de Chiajna, l’équipe roumaine CSA Steaua Bucarest a gagné le match contre Maccabi Srugo Rishon Lezion (Israël), score 25 buts à 23 dans la première manche du 2e tour préliminaire de la Coupe EHF de handball masculin.
Météo – Les météorologues annoncent du beau temps en Roumanie dans les prochaines 24 heures, avec quelques gouttes de pluie sur l’ouest du territoire. Les températures maximales iront de 17 à 25 degrés.