07.06.2018 (mise à jour)
Justice – La Cour Constitutionnelle de Roumanie a publié jeudi la motivation de la décision par laquelle elle oblige de chef de l’Etat, Klaus Iohannis ; de révoquer de ses fonctions Laura Corduta Kovesi, la cheffe de la Direction nationale anti-corruption (DNA), constatant l’existence d’un conflit juridique de nature constitutionnelle causé par le refus du président de donner cours à la proposition de révocation formulée par le ministre de la Justice. La Cour a constaté que, selon le texte de la Constitution, les procureurs déroulent leur activité sous l’autorité du ministre de la Justice. C’est donc le ministre de la Justice qui a le droit de décider au sujet de l’activité des procureurs, ayant un rôle centrale dans cette procédure, ce qui se reflète aussi sur la carrière des procureurs. De même, selon la Cour Constitutionnelle, le président ne dispose pas de compétence constitutionnelle d’opposer des arguments de fond à l’égard de la proposition de révocation de la procureure en chef du Parquet anticorruption, avancée par le ministre de la Justice. Rappelons-le, le président Iohannis avait rejeté cette proposition du ministre de la Justice, la considérant non fondée. A noter aussi que la décision par laquelle la Cour constitutionnelle demande impérativement au chef de l’Etat de révoquer la cheffe du Parquet anticorruption a suscité de vives critiques et a alimenté les spéculations selon lesquelles les membres de l’actuelle Cour seraient sous influence politique.
Newsroom, 07.06.2018, 19:48
Justice – La Cour Constitutionnelle de Roumanie a publié jeudi la motivation de la décision par laquelle elle oblige de chef de l’Etat, Klaus Iohannis ; de révoquer de ses fonctions Laura Corduta Kovesi, la cheffe de la Direction nationale anti-corruption (DNA), constatant l’existence d’un conflit juridique de nature constitutionnelle causé par le refus du président de donner cours à la proposition de révocation formulée par le ministre de la Justice. La Cour a constaté que, selon le texte de la Constitution, les procureurs déroulent leur activité sous l’autorité du ministre de la Justice. C’est donc le ministre de la Justice qui a le droit de décider au sujet de l’activité des procureurs, ayant un rôle centrale dans cette procédure, ce qui se reflète aussi sur la carrière des procureurs. De même, selon la Cour Constitutionnelle, le président ne dispose pas de compétence constitutionnelle d’opposer des arguments de fond à l’égard de la proposition de révocation de la procureure en chef du Parquet anticorruption, avancée par le ministre de la Justice. Rappelons-le, le président Iohannis avait rejeté cette proposition du ministre de la Justice, la considérant non fondée. A noter aussi que la décision par laquelle la Cour constitutionnelle demande impérativement au chef de l’Etat de révoquer la cheffe du Parquet anticorruption a suscité de vives critiques et a alimenté les spéculations selon lesquelles les membres de l’actuelle Cour seraient sous influence politique.
Code pénal – La commission spéciale chargée des Lois de la Justice au sein du Parlement de Bucarest a adopté jeudi le projet de modification du Code de procédure pénale. C’est maintenant au Sénat d’en débattre. Parmi les amendements approuvés mentionnons celui qui stipule qu’au cours des poursuites pénales et d’un procès, les communications et les déclarations publiques sont interdites. Aux termes d’un autre amendement, une sentence donnée en première instance qui acquitte un inculpé ne peut pas être changée en condamnation en l’absence de nouvelles preuves. Pour sa part, l’opposition de droite affirme que certains amendements validés par la commission mettent en danger l’acte de la justice en Roumanie. L’Union Sauvez la Roumanie a l’intention de contester auprès de la Cour Constitutionnelle le projet qui porte modification au Code de procédure pénale.
B9 – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, fait une visite officielle en Pologne. Jeudi, le président roumain et son homologue polonais, Andrzej Duda, ont eu des consultations sur les excellentes relations bilatérales, notamment dans les domaines économique et militaire. MM Iohannis et Duda ont également participé à l’inauguration de l’exposition « Un centenaire de l’Alliance. La diplomatie roumano-polonaise 1918-1939 » réalisée par l’Institut culturel roumain de Varsovie, avec la participation de l’Ambassade roumaine et des ministères des Affaires étrangères des deux pays, dans le contexte des cent années écoulées depuis la formation de la Roumanie moderne et depuis l’Indépendance polonaise. Vendredi, le chef de l’Etat roumains participe au sommet du B9 des pays de l’Europe Centrale et de l’Est membres de l’OTAN.
Lisbonne – La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, a été reçue jeudi par le président du Portugal, Marcelo Rebelo de Sousa. A cette occasion, Mme Dancila a proposé la création d’une feuille de parcours en tant qu’instrument de travail opératif et moyen de stimuler les projets communs. Aussi, les deux dignitaires se sont félicités de l’état actuel des relations bilatérales, notamment dans le domaine de la Défense. La veille, Viorica Dancila avait discuté avec son homologue portugais, Antonio Costa, de l’intensification des relations économiques et de la coopération des deux pays dans les domaines militaire, stratégique et celui de la sécurité cybernétique.
Réunion – Bucarest accueille ces jours-ci la 38e édition du Conseil des Gouverneurs de la Fondation Asie Europe (ASEF), soit la réunion biennale de l’ASEF en Europe. Asia Europe Foundation est la seule institution de la coopération Asia – Europe Meeting (ASEM) et la principale plate-forme destinée au renforcement de la coopération interhumaine entre l’Europe et l’Asie dans les domaines de la culture, de l’éducation, du développement durable et de la bonne gouvernance. La Roumanie est membre de ces deux fondations depuis 2007, soit depuis son adhésion à l’UE. La réunion de Bucarest s’inscrit dans les préparatifs pour le Forum des étudiants et la Conférence des recteurs de l’ASEF ainsi que de la réunion des ministres de l’Education des pays membres de la fondation sous les auspices de la présidence tournante de l’UE que la Roumanie assumera au premier semestre de l’année prochaine.
Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, n° 1 mondiale, s’est qualifiée jeudi en finale du tournoi de Roland Garros, après avoir vaincu l’Espagnole Garbine Muguruza (n° 3), sur le score de 6-1, 6-4, déjà titrée à Roland Garros en 2016 pour une place en finale. L’adversaire de Simona Halep en finale sera Sloane Stephens des Etats Unis.
Météo – Dans les 24 prochaines heures il fera chaud en Roumanie, mais les temps sera toujours instable, notamment sur le nord, le centre et sur le relief. Les températures maximales iront jusqu’à 33 degrés.