07.04.2019 (mise à jour)
OTAN — Bucarest a accueilli ce dimanche des cérémonies consacrées à la Journée de l’OTAN et au 15e anniversaire de l’adhésion de la Roumanie à l’Alliance. La Journée de l’OTAN est célébrée en Roumanie chaque premier dimanche du mois d’avril. Le 29 avril 2004, les autorités de Bucarest déposaient les instruments de ratification auprès du Département d’Etat américain, dépositaire du Traité de l’Alliance de l’Atlantique nord. La première ministre roumaine, Viorica Dancila, a affirmé que la Roumanie avait assumé les responsabilités de fournisseur de sécurité dans la région ainsi que dans les missions de l’OTAN et prouvé sa qualité d’allié prédictible et digne de confiance. 887 militaires roumains participent à présent à des missions otaniennes. L’appartenance à l’OTAN et à l’UE ainsi que le Partenariat stratégique avec les Etats-Unis représentent les fondements de la politique étrangère de la Roumanie.
Newsroom, 07.04.2019, 19:15
Saison culturelle — La couronne de la reine Marie de Roumanie (1914-1927) et le drapeau liturgique du prince régnant de la Moldavie Etienne le Grand (1457-1504), deux pièces du patrimoine du Musée national d’histoire de la Roumanie, ont été transportés en France par un aéronef des Forces aériennes roumaines. Les deux objets se trouveront au cœur de deux expositions organisées en France dans le cadre de la Saison culturelle Roumanie — France. Il s’agit de l’exposition « Marie de Roumanie, reine et artiste », accueillie par le Palais Tau de Reims, et « Broderies liturgiques roumaines de tradition byzantine », organisée au Musée du Louvre, à Paris. Du 27 novembre 2018 au 14 avril 2019, la Roumanie propose au public français plus de 200 projets, dans une démarche unique de diplomatie publique, économique et culturelle. Du 18 avril au 14 juillet, la Roumanie sera l’hôte d’évènements similaires organisés par la France. Inaugurée en 2018 par les présidents Klaus Iohannis et Emmanuel Macron, la Saison culturelle vise à renouveler la perception réciproque et à renforcer les relations économiques, scientifiques et culturelles bilatérales.
Drogues — Les policiers ont passé au peigne fin, dimanche, le littoral roumain de la mer Noire, après la découverte de plusieurs paquets de drogues échoués sur le sable, note l’AFP. Un peu plus dune tonne de cocaïne, emballée dans des sacs en plastique et provenant vraisemblablement du même transport, avait été retrouvée il y a deux semaines dans une embarcation renversée dans le delta du Danube. La police a annoncé que l’opération de recherche de paquets susceptibles de contenir des drogues allait se poursuivre. Elle a par ailleurs appelé les habitants de la zone à la vigilance, les exhortant à ne pas ouvrir des paquets quils trouveraient sur la plage et dont le contenu peut mettre leur vie en danger. Les procureurs du Parquet antimafia évaluent à plusieurs centaines de millions deuros le prix de la drogue découverte, dune pureté de 90%,. Les drogues proviennent d’Amérique du Sud et seraient arrivées en Roumanie par voie maritime.
Interdiction — Les autorités de Kiev ont interdit au président de l’Union démocratique des Magyars de Romanie, Kelemen Hunor, d’entrer sur le territoire de l’Ukraine, où il devait participer à un événement organisé par l’Union culturelle magyare de l’Ukraine subcarpathique. Kelemen Hunor, qui possède une passeport diplomatique roumain, déclare ne pas avoir reçu des explications. L’ambassadeur d’Ukraine à Bucarest, Oleksandr Bankov, affirme, lui, que cette interdiction a été imposée dès novembre 2017. Selon le diplomate, depuis lors, Kelemen Hunor aurait tenté à plusieurs reprises d’entrer en Ukraine muni d’un passeport hongrois, mais sans succès. L’ambassadeur ukrainien a également argué d’une pratique européenne commune, selon laquelle les décisions relatives à l’interdiction d’entrée sur le territoire d’un pays ne doivent pas forcément en mentionner les raisons. Le ministère hongrois des Affaires étrangères a qualifié d’inacceptable l’interdiction appliquée au leader de l’UDMR. Ces dernières années, les autorités ukrainiennes ont imposé des interdiction similaires à d’autres citoyens roumains aussi, dont le journaliste de RRI Valentin Ţigău.