06.09.2017 (mise à jour)
Minorités – Toute institution d’enseignement de Roumanie doit respecter sans exception la loi roumaine, appliquée sans discrimination sur des critères ethniques, religieux ou de toute autre nature, affirme le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest. Cette déclaration est faite dans le contexte où un lycée de la ville de Târgu Mures (centre, ville accueillant une importante population d’ethnie magyare) vient de se voir suspendre l’activité, parce que, d’un point de vue juridique, le lycée ne pouvait plus exister suite à une décision définitive d’un tribunal. En 2016, la Direction nationale anticorruption avait ouvert une enquête de corruption au sujet de la création cet établissement scolaire de la minorité magyare. En juin dernier, le tribunal de Mures, a annulé la décision de création du Lycée théologique romano-catholique de Targu Mures. Un fait critiqué par la Hongrie voisine. Selon la diplomatie roumaine, toute tentative de présenter la situation du Lycée théologique romano-catholique de Targu Mures en tant qu’une transgression des droits des minorités nationales est contraire à la réalité, car il existe de nombreux établissements scolaires qui confirment le fait que l’Etat roumain garantit, au plus haut niveau, le droit à l’éducation en langue maternelle à la minorité magyare. L’ambassadeur de Roumanie en Hongrie, Marius-Gabriel Lazurca, a été convoqué mercredi par le ministère des AE de Budapest. Pour sa part le secrétaire d’Etat au sein du ministère hongrois des AE, Levente Magyar, a déclaré que le gouvernement de Budapest a décidé de suspendre indéfiniment son soutien pour la candidature de la Roumanie dans différentes organisations internationales, dont l’Organisation pour la Coopération et le Développement Economique (OCDE).
Newsroom, 06.09.2017, 18:56
Minorités – Toute institution d’enseignement de Roumanie doit respecter sans exception la loi roumaine, appliquée sans discrimination sur des critères ethniques, religieux ou de toute autre nature, affirme le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest. Cette déclaration est faite dans le contexte où un lycée de la ville de Târgu Mures (centre, ville accueillant une importante population d’ethnie magyare) vient de se voir suspendre l’activité, parce que, d’un point de vue juridique, le lycée ne pouvait plus exister suite à une décision définitive d’un tribunal. En 2016, la Direction nationale anticorruption avait ouvert une enquête de corruption au sujet de la création cet établissement scolaire de la minorité magyare. En juin dernier, le tribunal de Mures, a annulé la décision de création du Lycée théologique romano-catholique de Targu Mures. Un fait critiqué par la Hongrie voisine. Selon la diplomatie roumaine, toute tentative de présenter la situation du Lycée théologique romano-catholique de Targu Mures en tant qu’une transgression des droits des minorités nationales est contraire à la réalité, car il existe de nombreux établissements scolaires qui confirment le fait que l’Etat roumain garantit, au plus haut niveau, le droit à l’éducation en langue maternelle à la minorité magyare. L’ambassadeur de Roumanie en Hongrie, Marius-Gabriel Lazurca, a été convoqué mercredi par le ministère des AE de Budapest. Pour sa part le secrétaire d’Etat au sein du ministère hongrois des AE, Levente Magyar, a déclaré que le gouvernement de Budapest a décidé de suspendre indéfiniment son soutien pour la candidature de la Roumanie dans différentes organisations internationales, dont l’Organisation pour la Coopération et le Développement Economique (OCDE).
Présidentielle 2009 – Le Rapport de la Commission d’enquête du Parlement de la Roumanie sur les élections présidentielles de 2009, adopté mercredi, constate des actions concrètes de la Présidence et du Gouvernement de l’époque censées frauder le scrutin en faveur du candidat Traian Basescu. Selon le document, ces actions ont été préméditées et parfaitement synchronisées. Vu la différence de 70.000 votes seulement entre les deux candidats, soit de 0,7% des voix valablement exprimées, l’ampleur des actions a été de nature à changer le résultat des élections, lit-on dans le rapport. Parmi les infractions possibles mentionnées figurent la constitution d’un groupe criminel organisé dans le but de commettre des infractions électorales, faux intellectuel, usage de faux et abus de fonctions. Les représentants du principal parti de l’opposition, le PNL, se sont retirés avant le vote du rapport, accusant l’absence d’un débat ample à ce sujet. La commission transmettra le rapport aux institutions compétentes. A son tour, le Parquet Général avait ouvert une enquête sur la présidentielle de 2009, un dossier qui a pourtant été classé. Les deux enquêtes ont été ouvertes suite aux dévoilements faits par un journaliste controversé. Selon celui-ci, les élections présidentielles auraient été influencées par de hauts fonctionnaires de l’Etat, y compris par des chefs d’institutions de force. Le scrutin a été remporté par le représentant de la Droite, Traian Basescu, qui a devancé le social-démocrate Mircea Geoana.
Motion – A Bucarest, le Parti national libéral et l’Union Sauvez la Roumanie ont déposé à la Chambre des Députés une motion simple contre le ministre de la Justice. Les signataires du document affirment que les amendements déposés par Tudorel Toader aux lois de la justice constituaient une attaque à l’indépendance de l’acte judiciaire et une tentative d’annuler les progrès enregistrés ces dernières années, dans ce domaine. Fortement critiqué par l’opposition, la société civile et la presse, le projet de modification des lois de la justice retire au président du pays le droit de nommer les chefs des parquets anticorruption et contre la criminalité organisée et le terrorisme. Le projet législatif envisage également de transférer l’inspection judiciaire au ministère de la Justice et de majorer le seuil d’ancienneté pour la promotion des magistrats. La motion sera débattue au plénum de la Chambre des Députés mardi prochain, alors que le vote est prévu pour le lendemain. Par ailleurs, toujours mardi prochain, les sénateurs du PNL et de l’USR déposeront une motion simple contre le ministre de l’Education Liviu Pop. Parmi les raisons invoquées : l’absence de manuels de première année de collège à la rentrée 2017, et les nombreuses écoles sans autorisation de fonctionnement (sur les quelque 31.000 établissements scolaires du pays, seuls 6500 détiennent de tels permis et autorisations.)
UE– La commissaire européenne à la Politique Régionale, la Roumaine Corina Cretu, fera jeudi et vendredi une visite officielle en Roumanie. Son agenda sera dominé par des rencontres avec le premier ministre, le président du Sénat et celui de la Chambre des Députés. Corina Cretu participera également à la conférence intitulée « Dialogue avec les citoyens». Au cours de sa visite à Bucarest, la représentante de la Roumanie au sein de l’Exécutif communautaire doit s’entretenir aussi avec la vice première ministre roumaine, le ministre des Transports, la ministre déléguée aux Fonds européens et le ministre délégué aux Affaires Européenne.
Défense – La demande de la Roumanie d’acquisition de lance-roquettes multiple HIMARS a été approuvée par le Congrès des Etats – Unis, en respectant les procédures-standard américaines, lit-on dans un communiqué publié mercredi par le ministère de la Défense de Bucarest. La Roumanie a formulé une demande pour acheter 54 systèmes lance-roquettes multiple et éléments auxiliaires pour en doter 3 de ses bataillons, précise le communiqué. Après l’aval du Congrès américain, des débats et négociations de nature technique auront lieu pour établir la configuration finale de l’acquisition et les options de transfert de technologie et l’implication de l’industrie nationale de Défense pour ce qui est de la fourniture d’équipements de production et de maintenance, explique encore le ministère de Bucarest.
Météo – Dans les 24 heures les températures seront à la hausse en Roumanie. Le ciel sera couvert sur le nord et les montagnes. Les températures maximales iront jusqu’à 30 degrés.