05.12.2013 (mise à jour)
Emploi — Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a déclaré dans un entretien à Euronews qu’il n’y aurait pas de flux de travailleurs roumains dans les Etats de l’UE après la levée des restrictions sur le marché de l’emploi au 1er janvier prochain. De son avis, la Roumanie offre assez d’opportunités, meilleures que d’autres membres occidentaux de l’Union, et engendrées par la croissance économique et par le faible taux de chômage. D’autre part, la ministre britannique de l’Intérieur, Theresa May, a annoncé que Londres souhaitait changer les règles dans le domaine de la libre circulation des personnes à l’intérieur de l’UE, dans le contexte de l’élimination des restrictions imposées aux Roumains et aux Bulgares au 1er janvier.
România Internațional, 05.12.2013, 19:05
Emploi — Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a déclaré dans un entretien à Euronews qu’il n’y aurait pas de flux de travailleurs roumains dans les Etats de l’UE après la levée des restrictions sur le marché de l’emploi au 1er janvier prochain. De son avis, la Roumanie offre assez d’opportunités, meilleures que d’autres membres occidentaux de l’Union, et engendrées par la croissance économique et par le faible taux de chômage. D’autre part, la ministre britannique de l’Intérieur, Theresa May, a annoncé que Londres souhaitait changer les règles dans le domaine de la libre circulation des personnes à l’intérieur de l’UE, dans le contexte de l’élimination des restrictions imposées aux Roumains et aux Bulgares au 1er janvier.
Vote – Le Parlement hollandais a voté avec une majorité écrasante la non prolongation du régime restrictif en vigueur pour les travailleurs roumains et bulgares après le 1er janvier 2014, en dépit de l’hostilité du public. Les restrictions seront levées au 1er janvier, mais la durée de résidence pour obtenir la nationalité passe de 5 à 7 ans. Rappelons que les Pays-Bas ont été un des dix Etats de l’UE à avoir annoncé en 2012 qu’ils préserveraient les restrictions sur le marché de l’emploi pour les citoyens de la Bulgarie et de la Roumanie, admises à l’UE en 2007. Selon les sondages, les Néerlandais demandent que les frontières hollandaises demeurent fermées jusqu’en 2019 pour les travailleurs des deux pays.
Schengen — La lutte contre le terrorisme, la liberté de circulation des personnes, ainsi que la situation dans l’espace Schengen figurent à l’agenda de la réunion du Conseil Justice et Affaires intérieures, qui se déroule jusquà vendredi. La Roumanie est représentée à Bruxelles par le ministre de l’Intérieur, Radu Stroe. Les responsables européens présents à la réunion parleront également du suivi post-libéralisation du régime des visas dans le cas des pays des Balkans, ainsi que de l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à Schengen. L’inclusion des deux pays dans l’espace de libre circulation a été ajournée à plusieurs reprises en raison de l’opposition de plusieurs Etats membres qui ont dénoncé la corruption à Bucarest, ainsi que l’absence d’actions concrètes contre le crime organisé à Sofia. La Commission européenne a affirmé plusieurs fois que la Roumanie et la Bulgarie respectaient les critères techniques d’adhésion à Schengen.
Environnement — En visite à Londres, la ministre roumaine de l’Environnement, Rovana Plumb, s’est entretenue avec le Prince Charles en marge d’un projet pilote de construction dans dix villages de Transylvanie de plusieurs stations d’épuration à 100% écologiques dont bénéficieraient quelque 8500 habitants. Les stations seraient réalisées d’après le modèle d’une station d’épuration lagunaire mise en place à Viscri, un village où l’héritier de la couronne britannique détient une maison. Les deux officiels ont encore discuté de plusieurs autres projets lancés en Transylvanie par le ministère de l’Environnement et la fondation du prince de Galles, mais aussi du développement de certains projets d’agriculture écologique, censés stimuler et aider les petits fermiers roumains. D’autre part, la ministre Rovana Plumb et le secrétaire d’Etat à l’Energie et aux Changements climatiques, Edward Davey, ont signé mercredi à Londres une déclaration commune roumano-britannique sur la « croissance verte ».
OSCE — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlăţean, participe au Conseil ministériel de l’OSCE, accueilli par Kiev deux jours durant. L’agenda comporte des thèmes d’intérêt prioritaire à l’agenda de l’organisation, avec un accent sur la problématique de la solution des conflits gelés de cet espace. Les récentes évolutions en Ukraine feront également l’objet des discussions. Des manifestations pro-européennes sans précédent après la « révolution orange » de 2004 ont eu lieu dans l’ancienne république soviétique. Elles ont été déclenchées en signe de protestation après la suspension par le pouvoir de Kiev de la signature de l’Accord d’association à l’UE au dernier moment, en faveur de la relance des relations avec Moscou. Des centaines de personnes ont été blessées, ces derniers jours, suite aux interventions brutales des forces de l’ordre.
Coopération — Le président du Sénat roumain, Crin Antonescu, a réitéré à Chisinau l’appui de la Roumanie au parcours européen de la République de Moldova. Le responsable roumain s’est entretenu avec le président de la République de Moldova, Nicolae Timofti et le premier ministre, Iurie Leanca. La visite d’Antonescu a lieu après la signature, par Chişinău, de l’Accord d’association à l’UE. D’autre part, l’opposition communiste pro-russe du Parlement de Chişinău a déposé une nouvelle motion de censure contre le gouvernement pro-occidental, qu’elle accuse de trahison des intérêts de l’Etat après avoir paraphé l’Accord d’association. Les communistes accusent le gouvernement d’avoir négocié en secret et sans l’aval du Parlement en vue de cette signature.
Décision – La Cour Constitutionnelle de République de Moldova a reconnu jeudi le roumain comme langue officielle. La Cour a décidé que le texte de la Déclaration d’Indépendance de la République de Moldova, de 1991, prévoyant que la langue officielle d’Etat est le roumain, l’emporte sur les stipulations de la Constitution adoptée en 1994 et selon laquelle la langue d’Etat est le moldave. Le syntagme « langue moldave » a été promu par le régime soviétique mais aussi par les partisans du courant moldave, après le démantèlement de l’URSS. A Bucarest, le président de la République, Traian Basescu a qualifié la décision de la Cour Constitutionnelle de Chisinau d’acte de justice envers l’histoire, qui met un terme aux tentatives de mystifier certaines vérités culturelles et historiques. Le premier ministre roumain, Victor Ponta a salué lui aussi la décision, qu’il a qualifié d’historique.
Protestations – Les transporteurs routiers roumains ont annoncé une grève pour le 9 décembre, parce que le ministère des Transports n’aurait pas respecté ses engagements en matière d’amélioration du contexte législatif pour ce secteur, a annoncé aujourd’hui la Confédération nationale routière. Les transporteurs manifestent aussi leur désaccord avec la mesure annoncée par le gouvernement, de hausse du prix des carburants, une fois par l’augmentation de l’accise, mais aussi par la nouvelle taxe de 7 centimes d’euro + TVA, introduite dans le prix des carburants.