05.07.2015
Référendum – Les Grecs ont commencé à voter dimanche matin pour un référendum indécis dont le résultat sera crucial pour l’avenir du premier gouvernement de gauche radicale de l’UE, mais aussi pour la place de la Grèce dans l’Europe, note l’AFP. Près de 10 millions d’électeurs grecs sont appelés à décider s’ils acceptent – oui ou non – les mesures d’austérité demandées par les bailleurs internationaux en échange pour leur aide financière. Selon les sondages, le résultat devrait être très serre, près de 45% des Grecs étant favorables aux mesures d’austérité, et environ 43% étant contre, avec 11% d’indécis. Jusqu’au dernier moment, le gouvernement de gauche a fait une ample campagne dans la presse internationale contre les conditions demandées par les bailleurs de fonds, ces derniers étant même qualifiés de «terroristes» par le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, dans le journal espagnol «El Mundo ». A son tour, le premier ministre Alexis Tsipras a encouragé la population à voter pour la dignité et à dire « non » à l’austérité, afin de lui permettre de négocier un meilleur accord avec Bruxelles. Dans le camp adverse, le leader de l’opposition, Antonis Samaras, a plaidé pour un « oui » qui mette un terme, selon lui, à « l’irresponsabilité du gouvernement ». Quel que soit le résultat, le chef du Cabinet d’Athènes a promis qu’un accord serait scellé 48h au plus tard après le référendum de dimanche. En attendant, l’Allemagne a exclu une éventuelle restructuration de la dette de la Grèce, malgré une recommandation du FMI en ce sens et malgré le fait qu’Athènes aura besoin de 50 milliards d’euros de plus à l’horizon 2018. Avec une dette totale de plus de 320 milliards d’euros, la Grèce est techniquement en incapacité de paiement depuis le 1er juillet.
Newsroom, 05.07.2015, 12:53
Référendum – Les Grecs ont commencé à voter dimanche matin pour un référendum indécis dont le résultat sera crucial pour l’avenir du premier gouvernement de gauche radicale de l’UE, mais aussi pour la place de la Grèce dans l’Europe, note l’AFP. Près de 10 millions d’électeurs grecs sont appelés à décider s’ils acceptent – oui ou non – les mesures d’austérité demandées par les bailleurs internationaux en échange pour leur aide financière. Selon les sondages, le résultat devrait être très serre, près de 45% des Grecs étant favorables aux mesures d’austérité, et environ 43% étant contre, avec 11% d’indécis. Jusqu’au dernier moment, le gouvernement de gauche a fait une ample campagne dans la presse internationale contre les conditions demandées par les bailleurs de fonds, ces derniers étant même qualifiés de «terroristes» par le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, dans le journal espagnol «El Mundo ». A son tour, le premier ministre Alexis Tsipras a encouragé la population à voter pour la dignité et à dire « non » à l’austérité, afin de lui permettre de négocier un meilleur accord avec Bruxelles. Dans le camp adverse, le leader de l’opposition, Antonis Samaras, a plaidé pour un « oui » qui mette un terme, selon lui, à « l’irresponsabilité du gouvernement ». Quel que soit le résultat, le chef du Cabinet d’Athènes a promis qu’un accord serait scellé 48h au plus tard après le référendum de dimanche. En attendant, l’Allemagne a exclu une éventuelle restructuration de la dette de la Grèce, malgré une recommandation du FMI en ce sens et malgré le fait qu’Athènes aura besoin de 50 milliards d’euros de plus à l’horizon 2018. Avec une dette totale de plus de 320 milliards d’euros, la Grèce est techniquement en incapacité de paiement depuis le 1er juillet.
Union – Des dizaines de milliers de citoyens moldaves sont attendus Dimanche au centre-ville de Chisinau, capitale de la République de Moldova, pour voter, dans le cadre d’une grande assemblée générale, une résolution portant sur l’union de cette ancienne république soviétique à population roumanophone majoritaire, avec la Roumanie voisine. La manifestation est convoquée par des ONG des deux pays, selon lesquelles, «ce n’est qu’unis que nous pouvons relever les défis de l’avenir, nous pouvons vivre mieux dans notre pays, profiter d’un pays plus grand, sans frontières, sans barrières, avec un destin commun et prospère pour tous les Roumains ». L’événement de dimanche se déroule sur l’espace public où avaient été organisées les grandes manifestations anti-soviétiques en 1989 – 1990. Au même endroit, en août 1991, une autre Grande Assemblée Nationale saluait la proclamation par le gouvernement moldave de l’indépendance face à Moscou. Rappelons-le, la République de Moldova a été créée sur une partie des territoires roumains annexés par l’URSS en 1940, suite à un ultimatum.
Nucléaire – Apres des mois d’intenses négociations, l’Iran et les grandes puissances (Etats-Unis, Grande Bretagne, Russie, Chine, France et Allemagne) ont entamé samedi à Vienne un week-end de discussions cruciales sur le programme nucléaire iranien, dernière ligne droite avant un possible accord historique, espéré d’ici à mardi. Selon la BBC, les représentants des deux côtés ont déclaré n’avoir jamais été si proches d’un accord. Il reste toutefois des aspects importants à négocier, dont les mécanismes visant la levée des sanctions imposées par l’ONU à l’Iran, les procédures d’inspection et le domaine de la mise en oeuvre à l’avenir de la technologie nucléaire iranienne. Les négociations doivent permettre d’aboutir a un accord visant a s’assurer que le programme iranien ne puisse avoir de dimension militaire, en échange d’une levée des sanctions internationales qui frappent l’Iran.
Exercice – Des navires roumains participent ces jours-ci à un important exercice naval, au large de la ville-port de Varna en Bulgarie. Jusqu’au 12 juillet, l’exercice otanien « Breeze 2015 » réunit une trentaine de navires, 10 aéronefs et 1700 militaires bulgares, roumains, grecs, américains et turcs. L’objectif de ces manœuvres est d’améliorer l’interopérabilité et l’interaction entre des forces navales des pays membres de l’OTAN en situation de crise.
Wimbledon – La joueuse roumaine de tennis, Monica Niculescu (48e WTA), rencontrera lundi la Suisse Timea Bacsinszky (15 WTA), dans les 8e de finale du tournoi londonien de Wimbledon. Il s’agit de la meilleure performance de Monica Niculescu à ce tournoi de Grand Chelem où elle a déjà participé à huit reprises. Toujours dans les 8e de la finale de double messieurs, la paire roumano – indienne Florin Mergea/Rohan Bopanna (9 favorite) jouera contre Lukasz Kubot de Plogne et Max Mirnîi du Belarus. Dans la même étape de la compétition de Wimbledon, le Roumain Horia Tecau jouera aux côtés du Néerlandais Jean Julien Roger contre le double australien, Lleyton Hewitt/Thanasi Kokkinakis.
Météo – Les températures sont à la hausse en Roumanie, les maxima allant de 23 à 35 degrés. 25 degrés et du soleil à midi à Bucarest