05.03.2014 (mise à jour)
Gouvernement — Les membres du nouveau gouvernement roumain ont prêté serment, mercredi soir, devant le président Traian Basescu. Ce dernier a considéré comme très fort le changement opéré par l’exécutif et s’est déclaré impressionné par le grand nombre de ministres jeunes. Le serment a été prêté après qu’en cours de journée, le président Băsescu soit arrivé à un accord avec le premier ministre social-démocrate Victor Ponta. Le chef de l’Etat a signé la nomination des nouveaux ministres. En contrepartie, le premier ministre Ponta a déclaré qu’il transmettrait au Parlement un programme politique de remise à jour du programme de gouvernance. Formé du PSD, du PC, de l’UNPR et de l’UDMR et voté, mardi, au parlement, l’exécutif ne pouvait pas fonctionner parce que le président Băsescu ne signait pas les décrets de nomination des nouveaux ministres. Le président de la République soutenait qu’avant l’investiture, le nouveau cabinet devait adopter un programme de gouvernance censé refléter les tendances politiques actuelles, dans les conditions où l’UDMR a été cooptée au gouvernement, à la place des libéraux, qui se sont retirés de l’exécutif et de l’ancienne USL.
România Internațional, 05.03.2014, 20:25
Gouvernement — Les membres du nouveau gouvernement roumain ont prêté serment, mercredi soir, devant le président Traian Basescu. Ce dernier a considéré comme très fort le changement opéré par l’exécutif et s’est déclaré impressionné par le grand nombre de ministres jeunes. Le serment a été prêté après qu’en cours de journée, le président Băsescu soit arrivé à un accord avec le premier ministre social-démocrate Victor Ponta. Le chef de l’Etat a signé la nomination des nouveaux ministres. En contrepartie, le premier ministre Ponta a déclaré qu’il transmettrait au Parlement un programme politique de remise à jour du programme de gouvernance. Formé du PSD, du PC, de l’UNPR et de l’UDMR et voté, mardi, au parlement, l’exécutif ne pouvait pas fonctionner parce que le président Băsescu ne signait pas les décrets de nomination des nouveaux ministres. Le président de la République soutenait qu’avant l’investiture, le nouveau cabinet devait adopter un programme de gouvernance censé refléter les tendances politiques actuelles, dans les conditions où l’UDMR a été cooptée au gouvernement, à la place des libéraux, qui se sont retirés de l’exécutif et de l’ancienne USL.
Sénat — Le vice-président social-démocrate du Sénat, Cristian Dumitrescu assumera les fonctions de président de cette chambre du Parlement jusqu’à l’élection d’un nouveau titulaire par le plénum. Le leader libéral Crin Antonescu avait présenté sa démission mardi lors d’une séance plénière du Législatif de Bucarest. Auparavant, Crin Antonescu avait demandé à Victor Ponta de présenter lui aussi sa démission afin d’illustrer le démantèlement de l’Union sociale-libérale. Le Parti national libéral, ex numéro deux de l’USL, a quitté le gouvernement en raison des divergences avec le Parti social-démocrate.
Minorité — Le ministre roumain des Affaires Etrangères Titus Corlatean et son homologue ukrainien par intérim Andrii Dechtchitsa ont décidé de se réunir prochainement à Kiev. Le chef de la diplomatie roumaine a expliqué à son homologue que Bucarest suivait avec attention la situation de la minorité roumaine d’Ukraine, qui compte quelque 400 mille personnes. Titus Corlatean espère également qu’une nouvelle législation dans le domaine, conforme aux normes européennes, soit adoptée au plus vite. La Roumanie souhaite que l’élaboration de la nouvelle loi s’appuie sur des consultations préalables avec les minorités ethnique et avec la Commission de Venise, a également déclaré pour la radio publique roumaine, Bogdan Aurescu, secrétaire d’Etat aux Affaires stratégiques du Ministère roumain des affaires étrangères. Rappelons-le, le nouveau législatif de Kiev a décidé d’éliminer le statut de langue régionale dont bénéficiaient les langues des minorités ethniques, dont le roumain.
Infrastructure — Plusieurs milliers de salariés des usines Dacia Renault du sud de la Roumanie ont protesté, mercredi, à l’égard de la politique des autorités au sujet de la politique concernant l’industrie automobile. Ils ont demandé au gouvernement de finaliser au plus tôt les travaux à l’autoroute Piteşti — Sibiu, qui reliera le sud au centre du pays. Les syndicalistes soutiennent que cette autoroute est vitale pour que les plates-formes industrielles Dacia Renault et Ford Craiova se maintiennent à un niveau compétitif sur le marché et qu’elles assurent la stabilité des emplois pour plus de 150.000 personnes. Les salariés de Dacia sont mécontents, en même temps, de la non-observation des engagements en ce qui concerne la modification de la législation du travail et des relations industrielles.
Croissance — L’industrie et l’agriculture ont le plus contribué à la croissance de l’économie roumaine de 3,5% en 2013, par rapport à l’année précédente, selon les chiffres rendus publics ce mercredi par l’Institut national des statistiques. Le PIB estimé pour 2013 s’est chiffré à 140 milliards d’euros. Les contributions les plus importantes à la progression du PIB ont été celle de l’industrie ( + 2,3%), qui a compté pour 30% du PIB et l’agriculture, la sylviculture et la pêche ( + 1,1%), soit 5,6% du PIB. Les secteurs de l’information et des communications, des transactions immobilières et des activités professionnelles scientifiques et techniques ont eu eux aussi une contribution significative à l’augmentation du PIB.
Foot — Le nouveau président de la Fédération roumaine de football, c’est Răzvan Burleanu. Il a été élu, mercredi, après deux tours de scrutin, et sa victoire est considérée une grande surprise, parce qu’il était le moins connu des 5 candidats. Il aura 30 ans cette année et il est diplômé en Sciences politiques, et docteur dans ce même domaine.