04.07.2019
Cour constitutionnelle – La Cour constitutionnelle de Roumanie doit
débattre aujourd’hui les saisines formulées par l’Union Sauvez la Roumanie (USR)
et le Parti national libéral (PNL) (de l’opposition de droite), ainsi que par
le président Klaus Iohannis, au sujet des modifications au Code pénal et au
Code de procédure pénale, adoptées par
le parlement. Les juges constitutionnels ont reporté plusieurs fois la prise d’une
décision. Selon l’opposition, ces modifications
sont contraires non seulement à l’Etat de droit, fragilisant la politique
pénale de la Roumanie et favorisant les délinquants, elles sont contraires
aussi à la Loi fondamentale. Le chef de l’Etat considère à son tour que
la modification du Code de procédure pénale contrevient à la Constitution et au
principe du bicamérisme. La dépénalisation de l’abus
de fonctions, la réduction des délais de prescriptions des faits et la
réduction du délai pris en compte pour la mise en liberté conditionnelle se
retrouvent parmi les articles controversés. Les deux projets ont été
adoptés, fin avril, par la Chambre des députés, qui en était l’assemblée
décisionnelle.
Newsroom, 04.07.2019, 13:42
Cour constitutionnelle – La Cour constitutionnelle de Roumanie doit
débattre aujourd’hui les saisines formulées par l’Union Sauvez la Roumanie (USR)
et le Parti national libéral (PNL) (de l’opposition de droite), ainsi que par
le président Klaus Iohannis, au sujet des modifications au Code pénal et au
Code de procédure pénale, adoptées par
le parlement. Les juges constitutionnels ont reporté plusieurs fois la prise d’une
décision. Selon l’opposition, ces modifications
sont contraires non seulement à l’Etat de droit, fragilisant la politique
pénale de la Roumanie et favorisant les délinquants, elles sont contraires
aussi à la Loi fondamentale. Le chef de l’Etat considère à son tour que
la modification du Code de procédure pénale contrevient à la Constitution et au
principe du bicamérisme. La dépénalisation de l’abus
de fonctions, la réduction des délais de prescriptions des faits et la
réduction du délai pris en compte pour la mise en liberté conditionnelle se
retrouvent parmi les articles controversés. Les deux projets ont été
adoptés, fin avril, par la Chambre des députés, qui en était l’assemblée
décisionnelle.
La Cour constitutionnelle de Roumanie (CCR) a confirmé
mercredi l’existence d’un conflit juridique entre le Parlement et la Haute Cour
de Cassation et de Justice au sujet des formations de 3 juges spécialisées en
matière de corruption.
Par conséquent, tous les procès où une décision définitive n’a pas été
prononcée avant le 1-er janvier 2019 seront jugés à nouveaux par des
formations de 5 juges de la Haute Cour, ce qui pourrait concerner de hauts
dignitaires roumains. C’est le député Florin Iordache qui avait saisi la Cour
constitutionnelle, au moment
où il était président délégué de la Chambre des députés, l’objection ayant visé
l’absence, à la Haute Cour, des formations collégiales spécialisées en matière
de corruption. La présidente de la Cour
suprême, Cristina Tarcea, avait quant à elle demandé la suspension des débats
sur ce conflit juridique, arguant qu’il fallait attendre une décision de la
Cour de justice de l’Union européenne. Mme Tarcea a souligné qu’une
spécialisation des juges de la Haute Cour en matière de corruption serait contraire
au principe de la répartition aléatoire des dossiers. Sa demande a été rejetée
par les juges constitutionnels.
Emploi – Dans l’Union européenne, le taux d’emploi des diplômés de
l’enseignement tertiaire, âgés de 20 à 34 ans, était de 85,5%, l’année
dernière, indique ce jeudi l’Office européen de la statistique Eurostat. Avec
près de 89%, la Roumanie se situe au-dessus de la moyenne communautaire. Malte,
les Pays-Bas et l’Allemagne ont enregistrés les taux les plus élevés parmi les
Etats membres. Egalement l’année dernière, le taux d’emploi des hommes était de
87%, et celui des femmes se chiffrait à 84%. En Roumanie, les chiffres étaient
de 90,7% chez les hommes et de 87,5% chez les femmes. L’enseignement tertiaire
se réfère aux universités, universités techniques, instituts de technologie et
autres institutions qui délivrent des diplômes académiques ou des certificats
de compétences professionnelles supérieures.
Neversea – Le Festival de musique
Neversea, le plus grand événement du
genre à avoir lieu sur une plage d’Europe, s’ouvre aujourd’hui à Constanţa, sur
la côte roumaine de la mer Noire. Plus de 150 artistes se produiront en concert
durant quatre jours sur la plage Modern, où sont aussi attendus près de 200.000
spectateurs. A l’affiche, entre autres – Afrojack,
G-Eazy, Jessie J, DJ Snake, Sean Paul, Lost Frequencies, Kadebostany, Salvatore
Ganacci, Dub FX. ATB, Mahmut Orhan, et Will Sparks. Des mesures de
sécurité spéciales ont été mises en place pour assurer un bon déroulement de l’événement.
Le festival compte cette année sur un budget d’environ 9 millions d’euros.
Tennis – Au deuxième tour du tournoi de tennis de Wimbledon, la
Roumaine Monica Niculescu (111 WTA) affronte aujourd’hui la Belge Elise
Mertens, tête de série n°21. Une autre Roumaine, Simona Halep (n° 7 mondial),
rencontrera, vendredi, au troisième tour, la Bélarusse Victoria Azarenka (40
WTA). Monica Niculescu et Simona Halep sont les seules Roumaines encore
présentes dans la compétition de simple dames à Wimbledon.
Météo – En Roumanie, la météo a retrouvé les caractéristiques de
la saison. Des pluies sont signalées dans l’ouest,
le nord-ouest, le sud-est et dans les régions de montagne. 28 localités
de 11 départements et la capitale Bucarest ont été touchées par de fortes
intempéries, ces dernières 24 heures. Les températures maximales d’aujourd’hui
se situent entre 25° et 33°. 28° à Bucarest, à
midi.