04.07.2015
Grèce — Journée de réflexion en Grèce, avant le référendum de dimanche qui doit porter sur l’acceptation ou le rejet du plan proposé par les bailleurs de fonds internationaux afin de renflouer les caisses vides d’Athènes. La nuit dernière une cinquantaine de milliers de Grecs au total, partagés presqu’à égalité, avec un léger avantage pour le « non », ont participé à des rassemblements en faveurs des deux courants, après une semaine de chaos et de turbulences politiques et économiques dans le pays. Le Premier ministre Alexis Tsipras a appelé la foule à se prononcer pour le « non » et la dignité, estimant que le rejet des mesures d’austérité lui permettrait de négocier à Bruxelles un meilleur accord pour le peuple grec. Dans le camp adverse, le leader de l’opposition, Antonis Samaras, a plaidé pour un « oui » qui mette un terme, selon lui, à « l’irresponsabilité du gouvernement ». Quel que soit le résultat, le chef du Cabinet d’Athènes a promis qu’un accord serait scellé 48h au plus tard après le référendum de dimanche. Les sondages d’opinion font état de pourcentages extrêmement proches pour les deux tendances.
Newsroom, 04.07.2015, 13:22
Grèce — Journée de réflexion en Grèce, avant le référendum de dimanche qui doit porter sur l’acceptation ou le rejet du plan proposé par les bailleurs de fonds internationaux afin de renflouer les caisses vides d’Athènes. La nuit dernière une cinquantaine de milliers de Grecs au total, partagés presqu’à égalité, avec un léger avantage pour le « non », ont participé à des rassemblements en faveurs des deux courants, après une semaine de chaos et de turbulences politiques et économiques dans le pays. Le Premier ministre Alexis Tsipras a appelé la foule à se prononcer pour le « non » et la dignité, estimant que le rejet des mesures d’austérité lui permettrait de négocier à Bruxelles un meilleur accord pour le peuple grec. Dans le camp adverse, le leader de l’opposition, Antonis Samaras, a plaidé pour un « oui » qui mette un terme, selon lui, à « l’irresponsabilité du gouvernement ». Quel que soit le résultat, le chef du Cabinet d’Athènes a promis qu’un accord serait scellé 48h au plus tard après le référendum de dimanche. Les sondages d’opinion font état de pourcentages extrêmement proches pour les deux tendances.
Alexis Tsipras a réclamé une baisse de 30% du montant de la dette grecque qui se chiffre actuellement à plus de 320 milliards d’euros et « un délai de grâce » de 20 ans pour son remboursement. Le FMI avait publié jeudi un rapport explosif appelant les Européens à de gros efforts sur la dette grecque, dont ceux-ci ne veulent pour linstant pas entendre parler. Selon ce rapport, Athènes aurait besoin d’une cinquantaine de milliards d’euro supplémentaires à l’horizon 2018. 65% de la dette grecque est envers des pays de la zone euro et le FMI, alors que 8,7% sont dus à la Banque centrale européenne.
Croissance — L’économie roumaine devrait croître de 3% par an, dans la prochaine période, grâce notamment aux exportations et à la consommation interne, apprend-on d’une analyse de l’agence de notation Moody’s. Ce processus sera dynamisé par la hausse de la productivité, le revirement du marché du travail, mais aussi par l’appui financier et le suivi des politiques fiscales du pays par les bailleurs de fonds internationaux. Parmi les risques qui pourraient freiner la croissance économique de la Roumanie, l’agence de notation cite le niveau de la dette extérieure du pays, les éventuelles turbulences provoquées par la crise grecque, mais aussi l’inefficacité de certaines compagnies d’Etat. Dans le même temps, Moody’s estime que les politiques fiscales ne seront pas affectées par la dégradation de la stabilité politique du pays. Il n’est pas moins vrai que le volume des prêts internes reste modeste, même si les risques encourus par le secteur bancaire local ont substantiellement diminué suite à la baisse du nombre de crédits non-performants, précisent encore les analystes de l’agence de notation Moody’s.
4 Juillet — C’est le Jour de l’indépendance des Etats-Unis, qui marque l’anniversaire de l’adoption, le 4 juillet 1776, de la Déclaration d’indépendance des 13 colonies américaines qui avaient décidé de former une nouvelle nation, en se séparant de l’Empire britannique. Dans un message du gouvernement de Bucarest, à cette occasion, le premier ministre roumain par intérim, Gabriel Oprea, félicite le peuple américain et réaffirme l’engagement de la Roumanie en faveur des valeurs fondamentales de la démocratie, promues et partagées par les deux pays. L’histoire des 135 ans de relations diplomatiques roumano-américaines représente le fondement d’une coopération pour l’avenir, couronnée de succès, estime encore le chef du Cabinet par intérim.
Croix Rouge — Ce quatre juillet est également la Journée de la Croix Rouge roumaine, marquée à Bucarest en présence de la princesse Margareta et de son époux, le prince Radu. C’est à cette date qu’il y a 139 ans, l’organisation entamait son activité humanitaire dans le pays, tandis que le 4 juillet 1915, il y a précisément cent ans, donc, la Reine Marie de Roumanie lui conférait son Haut Patronage. L’événement est marqué à Bucarest par les employés, les bénévoles et les partenaires de la Croix Rouge roumaine, rejoints par des représentants du corps diplomatique accrédité en Roumanie. En 2014 seulement, l’organisation a subvenu au besoins de plus de 270 mille familles et personnes en difficulté avec des vivres, produits hygiéniques, vêtements et fournitures scolaires. La Croix Rouge roumaine est la seule organisation humanitaire dont le réseau couvre l’ensemble du territoire roumain.
Tennis — La joueuse roumaine de tennis, Monica Niculescu (48e WTA), s’est qualifiée, pour la première fois dans sa carrière, au troisième tour du tournoi londonien de Wimbledon où elle affronte samedi la Tchèque Krystina Pliskova (134e WTA). Et toujours aujourd’hui, Monica Niculescu doit évoluer aussi au deuxième tour de l’épreuve double Dames aux côtés de l’Ukrainienne Olga Savtchouk, face à la paire franco-hongroise Kristina Mladenovic/Timea Babos. Dans la même phase de la compétition, une autre Roumaine, Irina Begu, rejoint l’Espagnole Maria Arruabarrerna pour affronter le duo australien Jarmila Gajdosova/Ajla Tomljanovici. Et puis, au deuxième tour de l’épreuve de double mixte, le Roumain Horia Tecău et la Slovène Katarina Srebotnik jouent avec le couple indo-espagnol Rohan Bopanna/Maria Jose Martinez Sanchez.