04.03.2019
Décret gouvernemental – La première ministre roumaine, Viorica Dancila, débat ce lundi à la Chambre des députés, en marge de la controversée ordonnance d’urgence 114 qui frappe de nouvelles taxes les banques, les sociétés de télécommunications et énergétiques. Mme la première ministre participe à la session plénière à l’invitation de l’opposition libérale qui a contesté l’acte normatif, aux côtés des partis d’opposition, du milieu d’affaires et des banques. Le ministre des Finances, Eugen Teodorovici, a réclamé le report des débats du Sénat au sujet de l’ordonnance, afin que le gouvernement ait le temps d’examiner une série d’amendements. Sur l’ensemble des prévisions contestées figure la taxe de 2% à l’intention des producteurs énergétiques. Par ailleurs, l’ordonnance pose des problèmes aux administrateurs des fonds privés de pensions de retraite qui devraient majorer leur capital social afin de pouvoir continuer leurs activités.
Newsroom, 04.03.2019, 13:30
Décret gouvernemental – La première ministre roumaine, Viorica Dancila, débat ce lundi à la Chambre des députés, en marge de la controversée ordonnance d’urgence 114 qui frappe de nouvelles taxes les banques, les sociétés de télécommunications et énergétiques. Mme la première ministre participe à la session plénière à l’invitation de l’opposition libérale qui a contesté l’acte normatif, aux côtés des partis d’opposition, du milieu d’affaires et des banques. Le ministre des Finances, Eugen Teodorovici, a réclamé le report des débats du Sénat au sujet de l’ordonnance, afin que le gouvernement ait le temps d’examiner une série d’amendements. Sur l’ensemble des prévisions contestées figure la taxe de 2% à l’intention des producteurs énergétiques. Par ailleurs, l’ordonnance pose des problèmes aux administrateurs des fonds privés de pensions de retraite qui devraient majorer leur capital social afin de pouvoir continuer leurs activités.
Comité- Développer une dimension sociale de l’UE à travers la mise en œuvre d’un socle européen des droits sociaux figure parmi les priorités de la présidence roumaine à la tête du Conseil européen, a précisé ce lundi, à Bucarest, le ministre roumain du Travail et de la Justice sociale, Marius Budai. Il a fait cette affirmation en ouverture de la Réunion informelle du Comité de la protection sociale qui se déroule deux jours durant, à Bucarest, en présence de 90 experts européens. L’agenda du premier jour des débats porte sur des sujets tels : un état adéquat de sécurité à l’intention des personnes vulnérables, des revenus à même de permettre un niveau de vie décent, une meilleure insertion sur le marché de l’emploi et des mesures de lutte contre les iniquités. Le deuxième jour de la réunion sera consacré à la Stratégie Europe 2020 et au Rapport OCDE (l’Organisation de coopération et de développement économique) sur les stimulants financiers et les plans de retraite.
Parlement – Selon les agrégats de sondages nationaux publiés en février, le Parti des Populaires Européens serait en tête de la future assemblée européenne avec environ 181 sièges, devant les sociaux- démocrates, 135 sièges, l’Alliance des Libéraux et des Démocrates, 75 sièges, suivie par les Verts, 49 sièges. Sur les 73 sièges laissés vacants après le départ des Britanniques, 27 seront redistribués aux 14 pays les plus sous- représentés au Parlement européen. La Roumanie se verra donc accorder un mandat de plus qui fera que le nombre de députés européens roumains se monte à 33. Selon les estimations rendues publiques par le Législatif communautaire, le PSD occuperait 11 sièges, le PNL, en opposition, 9, ALDE, membre de la coalition au pouvoir, l’USR, en opposition et le parti Pro Roumanie, trois mandats chacun, tandis que l’UDMR et le parti d’opposition, PLUS se verraient attribuer deux mandats chacun. Après le départ des Britanniques, ce seront 705 eurodéputés qui siègeront désormais au Parlement européen contre 751 entre 2014 et 2019.
Séisme – La Roumanie commémore ce lundi, 42 ans depuis le tremblement de terre dévastateur du 4 mars 1977, le plus fort séisme à avoir secoué le pays, situé à la zone de contact entre deux plaques tectoniques. L’Institut National de recherche et de développement pour la physique de la terre organise ce lundi plusieurs événements afin d’éveiller les consciences au sujet des risques d’un séisme majeur en Roumanie. D’une magnitude de 7,2 sur l’échelle ouverte de Richter, la secousse de 1977 a tué 1570 personnes, la plupart à Bucarest, et provoqué des dégâts estimés à l’époque à plus de 2 milliards de dollars. Environ 230.000 logements ont été détruits ou sévèrement endommagés, et des centaines d’opérateurs économiques ont été mis hors service. Selon les historiens, le séisme du 4 mars 1977 a engendré une crise économique et sociale que la dictature communiste a été incapable de solutionner. De l’avis des experts, des centaines d’immeubles pourraient toujours s’écrouler si une secousse similaire à celle de 1977 se produisait aujourd’hui Bucarest.
Tennis – Trois Roumaines sont admises directement au tableau principal du tournoi de simple-dames d’Indian Wells, en Californie, un tournoi de la catégorie Premier Mandatory, qui démarre ce lundi. Il s’agit de Simona Halep (qui a en déjà remporté une fois le trophée, en 2015), Mihaela Buzărnescu (31 WTA) et Irina Begu (67 WTA). Dans la compétition masculine, la Roumanie est représentée cette année par Marius Copil. Les trois roumaines apprendront aujourd’hui leurs adversaires.
Météo- Le ciel est plutôt couvert sur l’ouest, le centre et le nord de la Roumanie. Des pluies éparses touchent le nord du territoire et le vent souffle légèrement sur l’ensemble du pays et plus fort en altitude et dans le nord-ouest et le sud-est. Les températures maximales vont de 8 à 18 degrés. 11 degrés à midi, dans la capitale.