04.02.2020 (mise à jour)
Motion de censure – La motion de censure initiée par le PSD, d’opposition, contre le gouvernement libéral de Ludovic Orban sera débattue et votée mercredi, a décidé la direction du Parlement de Bucarest. Cette motion est une réaction à la décision de l’Exécutif d’engager sa responsabilité politique afin de faire adopter une nouvelle loi qui réintroduit les élections locales en deux tours de scrutin, six mois avant la date prévue des municipales. Signé par 208 parlementaires, le texte intitulé « Le gouvernement Orban/Parti national libéral – La privatisation de la démocratie roumaine » a été lu devant le plénum réuni du Parlement. Les signataires réclament la destitution de l’actuel gouvernement, qu’ils critiquent pour avoir modifié le système électoral à la veille des élections, en allant ainsi contre les décisions de la Cour constitutionnelle de Roumanie et contre les recommandations européennes en la matière. De leur côté, les libéraux affirment qu’un scrutin en deux tours confère plus de légitimité et de représentativité aux élus locaux. Pour faire destituer le gouvernement, la motion de censure doit recueillir au moins 233 voix favorables.
Newsroom, 04.02.2020, 18:50
Motion de censure – La motion de censure initiée par le PSD, d’opposition, contre le gouvernement libéral de Ludovic Orban sera débattue et votée mercredi, a décidé la direction du Parlement de Bucarest. Cette motion est une réaction à la décision de l’Exécutif d’engager sa responsabilité politique afin de faire adopter une nouvelle loi qui réintroduit les élections locales en deux tours de scrutin, six mois avant la date prévue des municipales. Signé par 208 parlementaires, le texte intitulé « Le gouvernement Orban/Parti national libéral – La privatisation de la démocratie roumaine » a été lu devant le plénum réuni du Parlement. Les signataires réclament la destitution de l’actuel gouvernement, qu’ils critiquent pour avoir modifié le système électoral à la veille des élections, en allant ainsi contre les décisions de la Cour constitutionnelle de Roumanie et contre les recommandations européennes en la matière. De leur côté, les libéraux affirment qu’un scrutin en deux tours confère plus de légitimité et de représentativité aux élus locaux. Pour faire destituer le gouvernement, la motion de censure doit recueillir au moins 233 voix favorables.
Elections – Selon un décret d’urgence émis mardi par le gouvernement de Bucarest, aux prochaines élections parlementaires, les Roumains pourront voter sur des listes supplémentaires dans tout bureau de vote du pays ou de l’étranger, quel que soit leur domicile. Tout comme au scrutin présidentiel de 2019, les Roumains de la diaspora auront 3 jours à leur disposition pour exprimer leur vote, alors que le nombre des élus qui les représenteront au Parlement sera double, soit 12. En cas d’élections anticipées, celles – ci devront désormais être annoncées 45 à l’avance, soit un délai qui diminue à moitié.
E-commerce – En Roumanie, le secteur du commerce en ligne a dépassé les 4,3 milliards d’euros fin 2019, soit une croissance de 22% par rapport à 2018. La moyenne quotidienne des achats en linge des Roumains est d’environ 12 millions euros, selon l’Association roumaine des magasins online. La valeur totale mentionnée réunit toutes les transactions faites par la Roumanie vers des commerçants internes et externes. Néanmoins, selon Eurostat, uniquement 23% de la population de la Roumanie a fait des achats sur Internet en 2019, ce qui place notre pays sur l’avant dernière place en UE pour ce qui est du e-commerce, juste avant la Bulgarie.
Coronavirus – Le gouvernement de Bucarest se penchait mardi sur un acte normatif visant faire des stocks de matériaux nécessaires à la prévention de l’infection au coronavirus asiatique en Roumanie. Entre temps, quatre ressortissants roumains ont été évacués ces derniers jours du foyer de l’infection en Chine avec l’appui de la mission diplomatique de la Suisse à Pékin. Selon le ministère roumain des Affaires Etrangères, un de ces Roumains se trouve en Allemagne et trois autres sont en France, où ils observeront une période d’isolement de 14 jours. Au niveau mondial, le nombre des décès provoqués par l’infection au coronavirus est arrivé à 425, dont la plupart sont en Chine. Sur les plus de 20 mille personnes infectées, quelque 600 ont été déclarés entièrement refaits suite à la maladie. L’Organisation Mondiale de la Santé a fait savoir quant à elle qu’il n’était pas question d’une pandémie pour le moment, terme utilisé au moment où une maladie se répand au niveau mondial. Il s’agit en fait d’une épidémie aux multiples foyers, a encore précisé l’OMS.