03.08.2016 (mise à jour)
Deuil — L’Exécutif de Bucarest a décrété une journée de deuil national le 13 août prochain, date des obsèques de la reine Anne, épouse de l’ancien souverain de Roumanie, le roi Michel Ier. Elles auront lieu dans le sud du pays, au monastère de Curtea de Argeş, considéré comme nécropole des rois de Roumanie. « La reine Anne a été un des symboles les plus importants de sagesse, de dignité et un repère de conduite », a affirmé le président Klaus Iohannis dans un message de condoléances. Le premier ministre Dacian Cioloş, l’ancien président Emil Constantinescu, celui qui a remis, en 1996, les passeports diplomatiques au couple royal, le Patriarche Daniel de l’Eglise orthodoxe roumaine, ainsi que des leaders de la classe politique ou de la vie publique ont transmis des messages de condoléances.
România Internațional, 03.08.2016, 19:34
Transports — Les transporteurs routiers de Roumanie, qui accusent que les prix des assurances responsabilité civile ont triplé, cette dernière année, ont rencontré, mercredi, les deux vice-premiers ministres et des représentants de l’Autorité nationale de surveillance financière. Les patronats du secteur ont demandé au gouvernement de geler, jusqu’à la fin de l’année, les tarifs au niveau du mois de juin (8.500 lei — environ 2.000 euros pour un poids-lourd, et 3.000 lei — environ 700 euros pour un car par an). L’absence d’un accord sur les assurances responsabilité civile entraînera des mouvements de protestations à l’échelle nationale au mois de septembre, menacent les transporteurs routiers. Par ailleurs, 155 salariés de deux mines de l’ouest de la Roumanie sont en préavis de licenciement en raison de la fermeture des deux sites dans deux ans. 90 autres personnes verront leurs contrats terminés à l’automne. Le paquet de licenciement inclut des prestations compensatoires et un revenu mensuel sur deux ans, qui s’ajoutera à l’allocation chômage.
Commerce — Le volume du commerce de détail s’est accru de 16% en juin, par rapport à la période similaire de 2015, et c’est la plus grande augmentation de rythme annuel enregistrée dans un Etat de l’UE, selon les données publiées mercredi par l’Office européen de statistique (Eurostat). Dans l’Union, le commerce de détail a connu une progression de 2,4%. Par ailleurs, les banques de Roumanie comptent parmi les plus profitables d’Europe. Selon les données de l’Autorité bancaire européenne, les banques de Roumanie ont enregistré, au premier trimestre de cette année, une rentabilité moyenne de 13,5%, plus du double de la moyenne européenne de 6%. De l’avis des économistes, cette situation est due aux garanties et aux intérêts perçus par ces banques, qui dépassent de 50% les chiffres enregistrés ailleurs en Europe. Les trois premiers mois de l’année, les banques de Roumanie ont engrangé des bénéfices supérieurs à 222 millions d’euros.
Notation — L’agence de notation Coface a amélioré l’évaluation de la Roumanie de B à A4, un niveau que le pays n’avait plus eu depuis 2009. L’évaluation A4 constitue la limite basse de la catégorie recommandée pour les investissements et indique le fait que le milieu des affaires est assez solide, mais la probabilité que les compagnies ne puissent pas honorer leurs paiements existe encore. Même si l’évaluation de la Roumanie s’est améliorée, le manager national de la compagnie, Eugen Anicescu, avertit que les évolutions économiques récentes se fondent trop sur la hausse de la consommation, avec des effets négatifs à l’avenir.
Finances — Le gouvernement de Bucarest a approuvé la délivrance, le 24 août, de la première tranche de 60 millions d’euros de l’assistance remboursable pour la République de Moldova, a annoncé mercredi le porte-parole de l’exécutif, Liviu Iolu. Les deux parties ont convenu aussi d’une série d’obligations de la part de la République de Moldova pour la livraison de cette première tranche. Parmi elles, l’établissement de la feuille de route pour arriver à un accord avec le FMI, le lancement d’un paquet législatif pour améliorer le milieu des affaires, le lancement d’une analyse des vulnérabilités du système bancaire et l’établissement d’un calendrier législatif pour les corriger.