03.05.2017 (mise à jour)
Presse – La presse utilisée en tant qu’instrument de propagande et le déclin du journalisme – ce sont les principales caractéristiques des médias de Roumaine cette dernière année, constate le plus récent rapport de l’ONG Active Watch sur la liberté de la presse. Publié mercredi, lors de la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse, le document identifie les principaux problèmes des médias roumains: la propagande, la contamination de l’agenda public, désinformation, menaces ou ce que l’on appelle « discours contondants ». Certaines personnes se servent toujours de manière abusive du métier de journaliste pour intimider, faire du chantage ou du trafic d’influence. De plus, les déviations éthiques et professionnelles sévères des télévisions ont déclenché des réactions de la part du public et de la société civile. Selon le rapport, l’ancienne direction de la radio publique avait démarrée une campagne agressive contre le projet de loi portant sur la séparation des fonctions de président et de directeur général de la Société Roumaine de Radiodiffusion. Une campagne qui a été sanctionnée par le Conseil national de l’audiovisuel pour manque d’impartialité dans les débats diffusés. De même, par le biais d’enquêtes internes, la direction de la Radio publique a harcelé ses journalistes qui ont signalé des écarts à la déontologie journalistique, émettant un ordre mettant en place des règles restrictives visant les manières dont les salariés peuvent signaler les problèmes au sein de leur institution. La semaine dernière, un rapport de l’organisation Reporters sans frontières plaçait la Roumanie sur la 46e place, sur 180, pour ce qui est du niveau de la liberté de la presse, la Roumanie ayant progressé de trois places dans ce classement par rapport à l’année dernière.
Newsroom, 03.05.2017, 20:05
Presse – La presse utilisée en tant qu’instrument de propagande et le déclin du journalisme – ce sont les principales caractéristiques des médias de Roumaine cette dernière année, constate le plus récent rapport de l’ONG Active Watch sur la liberté de la presse. Publié mercredi, lors de la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse, le document identifie les principaux problèmes des médias roumains: la propagande, la contamination de l’agenda public, désinformation, menaces ou ce que l’on appelle « discours contondants ». Certaines personnes se servent toujours de manière abusive du métier de journaliste pour intimider, faire du chantage ou du trafic d’influence. De plus, les déviations éthiques et professionnelles sévères des télévisions ont déclenché des réactions de la part du public et de la société civile. Selon le rapport, l’ancienne direction de la radio publique avait démarrée une campagne agressive contre le projet de loi portant sur la séparation des fonctions de président et de directeur général de la Société Roumaine de Radiodiffusion. Une campagne qui a été sanctionnée par le Conseil national de l’audiovisuel pour manque d’impartialité dans les débats diffusés. De même, par le biais d’enquêtes internes, la direction de la Radio publique a harcelé ses journalistes qui ont signalé des écarts à la déontologie journalistique, émettant un ordre mettant en place des règles restrictives visant les manières dont les salariés peuvent signaler les problèmes au sein de leur institution. La semaine dernière, un rapport de l’organisation Reporters sans frontières plaçait la Roumanie sur la 46e place, sur 180, pour ce qui est du niveau de la liberté de la presse, la Roumanie ayant progressé de trois places dans ce classement par rapport à l’année dernière.
Conférence – Le ministère roumain des Affaires Etrangères a organisé mercredi une conférence au sujet de la présidence roumaine du Conseil européen, durant le premier semestre de 2019. La Roumanie a la chance d’y apporter un nouveau souffle, plus dynamique et aider à faire renaître le projet européen au cours de l’exercice de son mandat à la tête du Conseil de l’UE, a affirmé le premier ministre roumain, Sorin Grindeanu, dans le message transmis aux participants. A son tour, le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Melescanu, a fait savoir qu’au cours de son mandat, Bucarest agirait pour accélérer l’intégration des pays de Balkans au sein de l’UE et organiserait un sommet au sujet du Partenariat Oriental. Pour sa part, la ministre en charge des Fonds européens, Ana Birchall, a précisé que la présidence tournante de l’UE était un projet national pour la Roumanie et que, même si ce serait une période compliquée pour l’Union, ce défi pourrait être transformé en opportunité.
Météo – En Roumanie, le temps sera plutôt instable et l’on attend de la pluie dans l’ouest et en montagne dans les 24 prochaines heures. Les températures maximales iront de 18 à 29 degrés.