03.03.2014
Gouvernement – En Roumanie, l’USD, formée du PSD, du PC et de l’ UNPR, reprend aujourd’hui les négociations avec l’UDMR(en opposition) au sujet de la constitution d’un nouveau cabinet, après le retrait du PNL de l’Exécutif. Si les pourparlers aboutissent, le premier ministre social-démocrate Victor Ponta va soumettre mardi au Parlement la nouvelle formule gouvernementale. Par ailleurs, le chef de l’Etat, Traian Basescu, a annoncé qu’il attaquerait à la Cour Constitutionnelle une éventuelle décision du Législatif concernant l’investiture d’un nouveau cabinet avec un nouveau programme de gouvernance, dirigé toujours par Victor Ponta. Le président de la République soutient que le remplacement des libéraux par l’UDMR équivaudrait à un changement du programme gouvernemental pour lequel la cabinet Ponta avait reçu l’aval du Législatif. Le chef de l’Etat estime qu’il faudrait reprendre la procédure de désignation d’un nouveau premier-ministre et dans ce cas il ne serait plus d’accord que Ponta soit reconduit dans ses fonctions. Ce dernier a, en réplique, précisé que le programme de gouvernance de l’USL, qui avait remporté haut la main les élections de 2012, ne serait plus modifié et qu’il ne soumettrait au Parlement que le changement de structure politique de l’Exécutif.
România Internațional, 03.03.2014, 13:33
Gouvernement – En Roumanie, l’USD, formée du PSD, du PC et de l’ UNPR, reprend aujourd’hui les négociations avec l’UDMR(en opposition) au sujet de la constitution d’un nouveau cabinet, après le retrait du PNL de l’Exécutif. Si les pourparlers aboutissent, le premier ministre social-démocrate Victor Ponta va soumettre mardi au Parlement la nouvelle formule gouvernementale. Par ailleurs, le chef de l’Etat, Traian Basescu, a annoncé qu’il attaquerait à la Cour Constitutionnelle une éventuelle décision du Législatif concernant l’investiture d’un nouveau cabinet avec un nouveau programme de gouvernance, dirigé toujours par Victor Ponta. Le président de la République soutient que le remplacement des libéraux par l’UDMR équivaudrait à un changement du programme gouvernemental pour lequel la cabinet Ponta avait reçu l’aval du Législatif. Le chef de l’Etat estime qu’il faudrait reprendre la procédure de désignation d’un nouveau premier-ministre et dans ce cas il ne serait plus d’accord que Ponta soit reconduit dans ses fonctions. Ce dernier a, en réplique, précisé que le programme de gouvernance de l’USL, qui avait remporté haut la main les élections de 2012, ne serait plus modifié et qu’il ne soumettrait au Parlement que le changement de structure politique de l’Exécutif.
Réunion – Le ministre roumain des affaires étrangères Titus Corlăţean, qui va participer à Bruxelles à la réunion extraordinaire des chefs des diplomaties des 28 consacrée à la situation en Ukraine, a fait savoir qu’il allait exprimer la profonde préoccupation de Bucarest à ce sujet et souligner la nécessité de respecter le cadre juridique international. Titus Corlăţean va également réaffirmer le besoin d’assurer la stabilité, la sécurité, la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine, ainsi que les droits de tous ses citoyens. Par ailleurs, le chef de la diplomatie de Bucarest doit plaider en faveur de l’implication active, conséquente et unitaire de l’UE dans la situation dans ce pays. Pour sa part, le président roumain, Traian Basescu, a demandé, dimanche, à la Russie de mettre un terme à ce qu’il a appelé l’agression contre l’Ukraine.
Entretien – Les tensions en Crimée rappellent le conflit de Transnistrie. Elles prouvent que le séparatisme est contagieux et qu’en l’absence d’une solution, il risque de se répandre dans toute la région. C’est ce qu’a déclaré le premier ministre de la République de Moldova, Iurie Leancă, dans un entretien à Radio Free Europe, Europa Liberă. Appuyé par Moscou, Tiraspol a déclaré unilatéralement son indépendance à l’égard de la République de Moldova en 1990, pour s’en séparer, de facto, deux ans plus tard, au bout d’un conflit armé. A son tour, le président de la Roumanie, Traian Basescu, a mis en garde contre le risque de l’apparition d’un nouveau conflit gelé dans la région de la Mer noire.
Bourses – La devise nationale de la Roumanie, le leu, s’est dépréciée suite aux premiers transferts de ce lundi, le taux de change s’étant chiffré à 4,52 lei pour un euro. Cette dévaluation du leu, due à la crise ukrainienne, est pourtant moindre que celle affichée aujourd’hui par les autres devises nationales de la région. Les bourses européennes ont elles aussi reculé ce lundi après quatre semaines de hausse. Les marchés financiers avaient jusqu’ici ignoré la situation en Ukraine. Toujours lundi, les prix du pétrole et du gaz naturel ont augmenté sur les marchés internationaux. Les investisseurs pointent du doigt les retombées négatives des tensions en Ukraine sur le commerce des ressources énergétiques, note Bloomberg. A Londres, le prix du pétrole Brent, référentiel pour l’Europe, a progressé de 2%, jusqu’à un peu plus de 111 dollars par baril. Selon la même source, les exportations de pétrole et gaz naturel assurent presque la moitié des recettes publiques de la Russie.
Tourisme – En Roumanie, le nombre des touristes enregistré au mois de janvier 2014 a été de 0,4% inférieur à celui de la même période de l’année dernière; se chiffrant à 425.000, selon les données fournies par l’Institut national des Statistiques. Les nombre des nuitées passées dans les structures d’hébergement a chuté de 2,3%. Par ailleurs, les visiteurs étrangers ont eux aussi été moins nombreux, de 1,8%. 81,9% d’entre eux venaient d’Europe, dont 79% des pays membres de l’UE.