03.02.2014 (mise à jour)
Justice – Ces dernières années, la Roumanie a mis en oeuvre des réformes anticorruption, mais leurs résultats s’avèrent instables et facilement réversibles, peut-on lire dans le premier rapport visant la lutte anticorruption dans tous les 28 Etats membres de l’UE. Publié lundi par la Commission européenne, le document recommande aux autorités de Bucarest de garantir pleinement l’indépendance de la justice et la poursuite des enquêtes impartiales dans les cas de grande corruption, y compris ceux impliquant des responsables nommés ou élus. Le rapport constate également que 93% des Roumains estiment que la corruption est largement répandue dans leur pays. 25% des personnes interrogées affirment qu’on leur avait explicitement demandé ou suggéré d’offrir des pots-de-vin, durant les 12 derniers mois, un pourcentage largement au dessus de la moyenne européenne de 4%.
România Internațional, 03.02.2014, 20:59
Justice – Ces dernières années, la Roumanie a mis en oeuvre des réformes anticorruption, mais leurs résultats s’avèrent instables et facilement réversibles, peut-on lire dans le premier rapport visant la lutte anticorruption dans tous les 28 Etats membres de l’UE. Publié lundi par la Commission européenne, le document recommande aux autorités de Bucarest de garantir pleinement l’indépendance de la justice et la poursuite des enquêtes impartiales dans les cas de grande corruption, y compris ceux impliquant des responsables nommés ou élus. Le rapport constate également que 93% des Roumains estiment que la corruption est largement répandue dans leur pays. 25% des personnes interrogées affirment qu’on leur avait explicitement demandé ou suggéré d’offrir des pots-de-vin, durant les 12 derniers mois, un pourcentage largement au dessus de la moyenne européenne de 4%.
Accord – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a rencontré lundi la mission conjointe du FMI, de la Commission européenne et de la Banque mondiale qui se trouve à Bucarest pour évaluer la mise en œuvre de l’accord de précaution conclu avec la Roumanie en 2013. Les discussions ont été ciblées sur les priorités des réformes économiques et le cadre législatif à impact économique. Le chef du Cabinet roumain a affirmé, à cette occasion, que une accise de 7 centimes d’euros par litre d’essence et de gasoil sera appliquée à compter du mois d’avril prochain, mais cette taxe ne devrait pas figurer dans la lettre d’intention du gouvernement pour le FMI. Victor Ponta a également annoncé la mise en place d’une aide fiscale pour les Roumains ayant des revenus en dessous de la moyenne et ayant contracté des prêts bancaires. Quelque 900 mille personnes seraient concernées par cette restructuration des crédits, bénéficiant d’une réduction des mensualités jusqu’à un volume global de près d’un milliard d’euro, a encore dit le premier ministre. Notons que le président de la République, Traian Basescu, avait refusé d’avaliser le mémorandum du gouvernement pour le FMI, c’est-à-dire les conclusions de l’évaluation de l’accord jusqu’à la fin 2013 ; il a réaffirmé son opposition à l’introduction d’une accise supplémentaire de 7 centimes d’euro par litre de carburant, estimant qu’il existe d’autres modalités de couvrir les dépenses budgétaires.
Coopération – Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, est en visite officielle à Bratislava et doit notamment rencontrer le premier ministre, Robert Fico, ainsi que d’autres responsables slovaques. La dynamisation du dialogue politique bilatéral et de la coopération économique devrait dominer les pourparlers, de même que plusieurs dossiers européens tels l’élargissement de l’UE, le Partenariat oriental, la stratégie communautaire pour le Danube ou la sécurité énergétique. Par ailleurs, le ministre roumain des Affaires étrangères et son homologue slovaque, Miroslav Lajčák, seront présents à l’inauguration de deux consulats honoraires de Roumanie, à Banska Bystrica et Stara Lubovna.