02.10.2016

Politique — Le Parti national libéral, deuxième parti politique en termes de représentation au Parlement de Bucarest, aura un président unique en la personne de Mme Alina Gorghiu, de la part des anciens libéraux. Cette décision a été prise suite à la proposition venue de la part des anciens démocrates-libéraux, actuellement adhérents au PNL, qui ont abandonné l’idée de désigner un nouveau co-président, pour remplacer Vasile Blaga, que des accusations de corruption ont poussé à démissionner. M. Blaga est placé sous contrôle judiciaire, dans le cadre d’une enquête concernant l’octroi préférentiel de contrats de marché public pendant la période 2009-2012, à l’époque où il avait rempli les fonctions de ministre de l’Intérieur et ensuite de président du Sénat de Bucarest. Vasile Blaga aurait reçu 10% de commissions sur ces contrats, le montant de 700 mille euros étant destiné à une utilisation personnelle mais aussi aux caisses du parti au pouvoir à l’époque et dont il était secrétaire général, le Parti démocrate-libéral.

Newsroom, 02.10.2016, 13:33

Politique — Le Parti national libéral, deuxième parti politique en termes de représentation au Parlement de Bucarest, aura un président unique en la personne de Mme Alina Gorghiu, de la part des anciens libéraux. Cette décision a été prise suite à la proposition venue de la part des anciens démocrates-libéraux, actuellement adhérents au PNL, qui ont abandonné l’idée de désigner un nouveau co-président, pour remplacer Vasile Blaga, que des accusations de corruption ont poussé à démissionner. M. Blaga est placé sous contrôle judiciaire, dans le cadre d’une enquête concernant l’octroi préférentiel de contrats de marché public pendant la période 2009-2012, à l’époque où il avait rempli les fonctions de ministre de l’Intérieur et ensuite de président du Sénat de Bucarest. Vasile Blaga aurait reçu 10% de commissions sur ces contrats, le montant de 700 mille euros étant destiné à une utilisation personnelle mais aussi aux caisses du parti au pouvoir à l’époque et dont il était secrétaire général, le Parti démocrate-libéral.

Commissaire — La Roumanie risque des sanctions au niveau de l’Union européenne à cause de sa mauvaise gestion des déchets, a mis en garde la commissaire européenne à la Politique régionale, Corina Crețu, actuellement en visite en Roumanie. Elle a expliqué que la collecte des déchets ne respectait, à 90%, les normes communautaires et que les pénalités à payer seraient très importantes, si ce problème national n’était pas résolu. Par ailleurs, Mme Cretu a participé samedi à Iasi (est) à un débat consacré au «Dialogue avec les citoyens ». L’occasion pour la commissaire de déclarer que le nord-est de la Roumanie, bien que la région la plus pauvre du pays, avait enregistré le plus grand taux d’utilisation des fonds européens pendant la période 2007 — 2013 par rapport au reste du territoire. Cette année, Corina Cretu a attiré à plusieurs reprises l’attention sur les risques générés par la faible absorption des fonds communautaires. L’enveloppe allouée au développement de l’infrastructure pourrait ne pas être utilisée, vu qu’il n’y a pas de projet déposé à Bruxelles pour l’exercice budgétaire actuel. Pour la période 2014 — 2020, la Roumanie s’est vu allouer 22 milliards d’euros.

RadiRo — La 3e édition du festival RadiRo, organisé par Radio Roumanie, a pris fin samedi soir, par un concert de l’Orchestre de la BBC. Seule manifestation d’envergure consacrée exclusivement aux orchestres de radio, le festival a ramené devant le public de Bucarest, 9 jours durant, 6 orchestres symphoniques prestigieux d’Europe et d’Asie, 19 chefs d’orchestres et plusieurs solistes de renommée mondiale. Les concerts, tous à guichets fermés, ont été diffusés en direct entre autre dans le réseau de l’Union Européenne des Radios, ainsi que sur la plate-forme Asie-Pacifique des stations publiques et privées, pour le plus grand bonheur de milliards d’auditeurs.

Référendum – En Hongrie, quelque 8,3 millions délecteurs participent aujourd’hui à un référendum où ils doivent se prononcer sur l’acceptation des quotas imposés par l’Union européenne pour la répartition des migrants arrivant sur le continent. La Hongrie était censée en accueillir 1.294, dans le cadre du plan européen de répartition de 160.000 demandeurs dasile adopté il y a un an. Pendant la crise des émigrants, la Hongrie est devenue un pays de transit sur la route des Balkans occidentaux vers l’Allemagne et vers pays de l’UE. Afin de réduire le flux de migrants, Budapest a fermé ses frontières avec la Croatie et la Serbie, une mesure qui a soulevé les critiques des ONGs actives dans le domaine de la défense des droits de l’être humain.

Brexit — Le Royaume Uni activera, avant la fin mars 2017, l’article 50 du Traité de Lisbonne, qui amorce le processus de sortie de l’Union européenne. C’est ce qu’a déclaré la première ministre Theresa May, à la BBC, ce dimanche, trois mois après le réferendum par lequel les Britanniques se sont prononcés en faveur de la sortie de leur pays de l’UE et qui a entraîné la démission de l’ancien chef du gouvernement, David Cameron.

Syrie — Les membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies ont examiné un projet de résolution sur la Syrie, proposé par la France et censé faire surmonter le blocage diplomatique actuel. Le document, qui pourrait être finalisé lundi, prévoit le rétablissement du cessez-le-feu, aux termes de l’accord américano-russe du 9 septembre, et un mécanisme de contrôle de la trêve, avec la participation d’experts des pays membres du groupe international de soutien pour la Syrie. Selon l’AFP, les Russes et les Américains s’accusent réciproquement de l’escalade de la violence, notamment dans la région d’Alep. Les agences de presse informent que les raids aériens sur la moitié est de la ville d’Alep, contrôlée par des rebelles, ont entraîné la fermeture du plus grand hôpital de la zone. La Société médicale américano-syrienne, qui soutient cet établissement hospitalier, a fait savoir que le bâtiment avait été touché par les bombes.

Météo — Il fait beau et chaud pour la saison, en Roumanie. Les températures se situent entre 20 et 29°. A Bucarest, à midi, il y avait 20°.