01.11.2016 (mise à jour)
Radio — Les représentants de la direction de Radio Roumanie ont rencontré mardi l’Avocat du peuple, Victor Ciorbea, pour évoquer la suppression de la redevance audiovisuelle, décidée la semaine dernière par le Parlement de Bucarest, à l’initiative du Parti social-démocrate. Cette élimination est contraire à la Constitution du pays, ont indiqué les représentants de la radio publique, vu que cette contribution représente la source principale de revenus de la Société roumaine de Radiodiffusion. La suppression de la redevance met fortement en question l’autonomie et l’indépendance des médias publics roumains, ont encore indiqué les représentants de Radio Roumanie. Le feu vert donné par le Parlement à l’annulation de la taxe audiovisuelle a soulevé un tollé au sein de la société civile, nombre d’organismes roumains et internationaux de défense de la liberté d’expression s’élevant contre cette décision. La controverse se produit alors que Radio Roumanie célèbre ses 88 ans d’existence, cette année. A ce jour, elle est une structure complexe, comportant trois chaînes nationales, une quinzaine de chaînes régionales, ainsi qu’une station internationale, diffusant des programmes en roumain ainsi qu’en onze autres langues étrangères.
Newsroom, 01.11.2016, 13:39
Radio — Les représentants de la direction de Radio Roumanie ont rencontré mardi l’Avocat du peuple, Victor Ciorbea, pour évoquer la suppression de la redevance audiovisuelle, décidée la semaine dernière par le Parlement de Bucarest, à l’initiative du Parti social-démocrate. Cette élimination est contraire à la Constitution du pays, ont indiqué les représentants de la radio publique, vu que cette contribution représente la source principale de revenus de la Société roumaine de Radiodiffusion. La suppression de la redevance met fortement en question l’autonomie et l’indépendance des médias publics roumains, ont encore indiqué les représentants de Radio Roumanie. Le feu vert donné par le Parlement à l’annulation de la taxe audiovisuelle a soulevé un tollé au sein de la société civile, nombre d’organismes roumains et internationaux de défense de la liberté d’expression s’élevant contre cette décision. La controverse se produit alors que Radio Roumanie célèbre ses 88 ans d’existence, cette année. A ce jour, elle est une structure complexe, comportant trois chaînes nationales, une quinzaine de chaînes régionales, ainsi qu’une station internationale, diffusant des programmes en roumain ainsi qu’en onze autres langues étrangères.
Performances — La Roumanie a toujours des secteurs avec de faibles performances et réformés de manière incomplète, a affirmé le président Klaus Iohannis, lors de l’anniversaire, à Bucarest, du partenariat entre la Banque Mondiale et la Roumanie. Celle-ci pourrait mettre à profit beaucoup mieux l’assistance fournie par les bailleurs de fonds internationaux, a estimé le chef de l’Etat. Le partenariat entre Bucarest et la Banque Mondiale est l’expression d’une ample coopération et témoigne de la complexité du rôle de l’institution financière dans les réformes entreprises par la Roumanie, a encore dit Klaus Iohannis. Selon lui, la poursuite des réformes, notamment en matière d’administration publique et de fiscalité, s’avère essentielle si le pays souhaite se développer durablement et avoir une économie qui amène de la prospérité aux citoyens roumains.
Santé — Les employés du système sanitaire roumain affiliés à la fédération syndicale SANITAS ont cessé leur grève générale à travers la Roumanie. Les représentants des syndicalistes affirment que la suspension du mouvement a été décidée après que les commissions pour le budget et l’emploi de la Chambre des députés du Parlement roumain ont accepté un plan de hausses salariales de 15% pour l’Education nationale et la Santé publique. Il s’agira d’un effort budgétaire de quelque 300 millions d’euros sur lequel la Chambre des députés doit se prononcer la semaine prochaine.
Budget — Les hausses salariales avalisées par le Parlement roumain, ces derniers mois, pèsent quelque 2 milliards d’euros, soit 1% du PIB et leur impact budgétaire peut mener soit à la diminution des investissements, soit à la hausse du déficit public, ce qui serait une catastrophe pour la Roumanie, a affirmé le premier ministre roumain, Dacian Ciolos. Ces hausses ciblées pour certaines catégories d’employés ne sont pas une solution au problème salarial, ne faisant qu’accentuer les disparités entre les différentes catégories de salariés du secteur public, a-t-il martelé. Lundi, les députés des commissions pour le budget et l’emploi avaient donné leur feu vert à des majorations salariales dans la Santé publique et l’Education nationale, en dépit de l’opposition des ministères des Finances et de l’Emploi. D’ailleurs, le ministre de l’Emploi, Dragos Pîslaru, a précisé que le geste des députés avait surtout « un enjeu électoral », étant de la « charité sans appui sur les ressources budgétaires ».
Défense — Des militaires roumains ont rejoint leurs collègues américains, ce mardi, pour un exercice – Patriot Shock 5 — accueilli par la base de formation de tir sol-air de Capul Midia, sur la côte roumaine de le mer Noire. Il s’agit d’un exercice bilatéral, prévu jusqu’au 12 novembre, réalisé sous la houlette du département missiles sol-air des Forces aériennes roumaines. Il est de nature tactique, avec des troupes sur le terrain et avec la participation de batteries de missiles Hawk et Patriot, précise un communiqué du ministère roumain de la Défense. Il vise à améliorer la planification et la coopération sur une action de combat aérien ainsi que de faire le point sur l’interopérabilité des systèmes de commande et de contrôle des deux structures de missiles sol-air.
Séisme — Un nouveau séisme de 4,7 sur l’échelle de Richter a secoué mardi matin le centre de l’Italie. L’épicentre était situé dans la zone de Macerata, à l’origine aussi du séisme d’août dernier ayant dévasté la ville d’Amatrice. Dans la nuit, pas moins de 130 répliques de la secousse de dimanche ont été enregistrées par les spécialistes. Une quarantaine de milliers de personnes sont restées sans abri après les tremblements de terre de ces derniers jours. 200 ressortissants roumains figurent parmi eux et une équipe mobile de l’ambassade de Roumanie à Rome leur offre l’assistance nécessaire et du soutien au rapatriement. Il n’y a pas de citoyens roumains hospitalisés pour blessures subies pendant le tremblement de terre. Par ailleurs, l’ambassade roumaine s’est saisie d’office au sujet de la mort d’un ressortissant roumain, survenue lundi matin, 24 heures après le séisme qui a frappé le centre de l’Italie. La cause du décès devrait être établie prochainement, est-il précisé dans le communiqué du ministère roumain des Affaires étrangères.
Moldova — Les élections présidentielles de dimanche, en République de Moldova, ont observé les critères démocratiques et les libertés fondamentales, ont annoncé les observateurs dépêchés sur place par l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE). Néanmoins, les experts ont mis en cause plusieurs manques, dont l’opacité des sources de financement de la campagne électorale. Selon les résultats officiels, suite au dépouillement de la plupart des bulletins de vote du premier tour de scrutin, le candidat socialiste pro-russe Igor Dodon s’est classé premier parmi les 9 candidats en lice, avec 48% des voix. La représentante des partis pro-européens, Maia Sandu, le suit avec 38% des votes. Les deux candidats ont qualifié de victoire leurs résultats respectifs lors du scrutin de dimanche se disant persuadés qu’ils allaient triompher au second tour, qui se tiendra le 13 novembre. Le taux de participation à ces élections a été d’environ 49%, soit le plus bas de l’histoire des élections présidentielles ou parlementaires de République de Moldova.