01/04/2022 (mise à jour)
Ukraine — La Russie retire certaines de ses forces qui se trouvaient dans la région de la capitale et dans celle de la ville de Tchernihiv, située à environ 130 km au nord-est de Kiev, ont déclaré vendredi des responsables ukrainiens locaux. En même temps, un conseiller du président Volodymyr Zelensy affirme que les troupes ukrainiennes forcent les troupes russes à reculer au nord-est et au nord-ouest de la capitale, selon Reuters. « Nous constatons des déplacements compacts de colonnes de véhicules militaires russes de différentes tailles », certaines en partance vers le Belarus, a annoncé sur Telegram le gouverneur de la région de Kiev, Oleksandr Pavliuk. Le ministère russe de la Défense a diffusé une déclaration qui mentionnait que les troupes de la Fédération de Russie se regroupaient près de Kiev et de Tchernihiv pour se concentrer sur d’autres zones essentielles et « libérer » complètement le Donbass, soit l’est séparatiste prorusse de l’Ukraine. Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a souligné antérieurement que l’Alliance n’était pas sûre que la Russie négocie de bonne foi, vu que l’objectif militaire de Moscou depuis le déclenchement de l’invasion en Ukraine demeure inchangé. Il a assuré que les Etats de l’Alliance continueraient à fournir des armes à l’Ukraine, tant que cela est nécessaire. La présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, est arrivée à Kiev pour transmettre aux Ukrainiens « un message d’espoir » et pour leur prouver que l’Union européenne est à leurs côtés suite à l’agression de la Russie. « Nous vous aiderons à reconstruire vos villes et vos villages quand cette guerre illégale, non provoquée et inutile va cesser. Nous fournissons à présent de l’aide financière, militaire et humanitaire. Cette aide continuera et s’accroîtra », a promis la présidente du Parlement européen. Roberta Metsola a assuré aussi que l’Union européenne prendrait soin des réfugiés ukrainiens — des femmes, des enfants et des personnes âgées pour la plupart — jusqu’à ce qu’ils puissent rentrer chez eux en toute sécurité.
Newsroom, 01.04.2022, 18:51
Réfugiés — Plus de 8 200 ressortissants ukrainiens sont entrés jeudi en Roumanie, en baisse de quelque 4 % par rapport au jour précédent, fait savoir l’Inspection générale de la Police aux frontières. Depuis le déclenchement de cette crise et jusqu’à jeudi, près de 600 000 citoyens ukrainiens sont entrés en Roumanie. A présent aux postes-frontières, les contrôles se déroulent conformément à la législation nationale et communautaire. Toutes les artères sont ouvertes et sont utilisées à leur capacité maximale. Des mesures similaires de renforcement du contrôle et de surveillance accrue ont été implémentées aussi à la frontière terrestre, où des agents supplémentaires ont été déployés.
Schmit — La Roumanie s’est confrontée à un afflux massif de réfugiés depuis l’Ukraine, et la manière dont elle a géré cette situation est remarquable, a déclaré lors d’une conférence de presse, à Bucarest, le commissaire européen à l’Emploi et aux Droits sociaux, Nicolas Schmit. Il a également assuré que la Roumanie et les autres pays qui sont confrontés à cette crise des réfugiés bénéficieront du soutien de la CE.
COVID – La Roumanie a rapporté vendredi près de 3 000 nouveaux cas de Covid-19 dépistés en 24 h, et 27 décès, dont deux antérieurs à la période de référence. Depuis le déclenchement de la pandémie, voici deux ans, plus de 2,85 millions de cas d’infection au coronavirus ont été dépistés, et plus de 65 000 patients en sont morts. Plus de 8 millions de Roumains se sont fait immuniser au schéma complet. Le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, s’attend à ce que le nombre des nouvelles infections baisse à compter de la semaine prochaine. Disons aussi que les restrictions sanitaires ont été levées en Roumanie le 9 mars dernier.
PNL — Le Bureau politique national du PNL (membre de la coalition au pouvoir, en Roumanie) s’est réuni ce vendredi en visioconférence. Il a décidé de convoquer le Conseil national du parti, ce dimanche. La convocation d’un Congrès extraordinaire du PNL devrait figurer à l’ordre du jour du Conseil. Plusieurs leaders des succursales libérales départementales ont réclamé la démission de leur chef de file, Florin Cîţu. Ils lui reprochent d’entretenir des relations tendues avec le PSD à l’intérieur de la coalition au pouvoir, de ne pas communiquer avec les structures de base du parti et d’avoir une image publique faible, qui affecte la position du PNL dans les sondages. En revanche, Florin Cîţu ne reconnaît pas la décision du Bureau politique et a convoqué pour samedi le Bureau exécutif du parti. Soutenu par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, Cîţu a été élu à la tête du PNL en septembre dernier, à la défaveur de Ludovic Orban, suite à un congrès tendu.
PSD — En Roumanie, le député social-démocrate Dumitru Coarnă, ancien policier et activiste syndical, a demandé d’être reçu en audience par l’ambassadeur de la Fédération de Russie, Valeriy Kuzmin. Aux côtés de trois autres parlementaires, anciens membres du parti ultra-nationaliste l’Alliance pour l’Union des Roumains, Dumitru Coarnă a présenté à l’ambassadeur russe une soi-disant demande de neutralité de la Roumanie dans la guerre déclenchée par la Russie en Ukraine. De ce fait, le président du PSD, Marcel Ciolacu, a fait savoir qu’il proposerait que M Coarnă soit exclu du parti, vu que ses actions sont totalement contraires à la vision sociale-démocrate sur la démocratie, sur la liberté et sur les droits fondamentaux. Qui plus est, le PSD est un parti pro-européen, ayant joué un rôle décisif dans l’adhésion de la Roumanie à l’UE et à l’OTAN, et qui a fermement condamné l’agression de la Fédération de Russie en Ukraine, a encore précisé Marcel Ciolacu, le chef du parti.